Je me définis volontiers comme candide ; j’essaie de réfléchir, de comprendre et j’admets que mon esprit bien souvent est grossier. Car il me semble que la pleine cosncience des choses, une intelligence correcte des choses, est la valeur capitale en démocratie.
Là, franchement, j’ai trouvé avec vous mon maître en la matière et votre naïveté m’effraie.
Déjà - et je vous prie de prendre connaissance du propos franc et loyal de mr Giscard d’Estaing - il s’agit de la deuxième moûture qui a été obscurcie à dessein. Remarquez que c’est fort puisque vous admettez que la première moûture déjà était obscure. D’autant plus fort lorsque l’un des arguments fétiches des partisans du « oui » est que le « non » procède d’un malentendu, d’une interprétation eronnée, criarde des dsipositins du défunt traité. Je suis à plaindre ici, je n’ai pas de bons yeux me permettant de discerner en pleine nuit, je me contente de tâtonner, de « chercher en gémissant ».
Mr Giscard d’Estaing donne la raison de cet obscurcissement DELIBERE : effacer certaines choses afin de ne pas braquer certaine part de la population, SPECIALEMENT française.
Il nous donne un détail CAPITAL : cet obscurcissement délibéré afin de tromper n’a pas été fait par les politiques mais à l’instigation de la Commission, institution, organisation, laquelle n’a aucune légitimité démocratique.
Ce qui me permet de dire : le président de la République française s’apprête à détourner la souveraineté nationale à la demande d’une organisation non démocratique dont les manoeuvres visent à tromper délibérément le peuple français, en vue de servir les interêts de cette organisation étrangère.
Mieux : le simple fait de s’entendre avec cette organisation à cete fin constitue déjà une atteinte à la Nation.
Ce qui effectivement relève de la haute trahison.
Toute autre déduction est bienvenue mais quoi qu’il en soit, la lecture ou non lecture de ce mr Giscard d’Estaing, qui n’est que la perception de la réalité, ne changera rien à la réalité elle-même. Ce n’est pas parce qu’on met les mains sur ses yeux que les choses n’arrivent pas.
Oui, votre candeur m’hallucine : vous êtes convaincu qu’un mieux-être forcément découlera d’une origine aussi incertaine que : « bordel », « obscurité ».