Ceci peut encore se lire « à l’envers » comme vous diriez. Ou pour parler plus justement de façon pessimiste (la mienne), au contraire de la vôtre optimiste. Je remarque que vous relativisez de vous-même votre opinion par ce « quoi qu’il en soit, c’est la jurisprudence qui... » et c’est ce qui me semble jsutement dangereux que ce « quoi qu’il en soit... »
Je ne suis pas sûr que mon opinion soit valide, de même que la vôtre, même si, quitte à vous apparaître flatteur, je pense que vous êtes plus calé que je ne le suis en la matière. (ça ne signifie pas que vous avez raison, n’est-ce pas, comme vous l’admettez vous-même avec ce « quoi qu’il en soit »).
Ce que je voulais signifier par mes mots précédents, un peu outranciers dois-je avouer, c’est que le problème de ce traité relève de sa lisibilité et de nulle autre chose. A partir de ce galimatias, il est possible d’élaborer toute une argumentation plus ou moins sage (l’expression compte aussi, surtout quand on veut convaincre). Cela est donc de fait stérile que d’opposer des vues différentes sur le sujet, d’autant plus que l’on n’aime pas, par orgueil, avoir tort, et que cela engendre et nourrit le sentiment.
Si la rédaction de cette chose avait été simple, nous n’en serions pas là. Il est proprement hallucinant de demander à quelqu’un d’approuver quelque chose qu’il n’entend pas avec comme seule assurance votre « quoiqu’il en soit » qui n’est en fait qu’une invitation à croire, très « religieuse » au fond [ne prenez pas cela au premier degré, voulez-vous]. Ce fût du reste le gimmick de Chirac lors de sa confrontation avec des jeunes à l’époque, un « ayez confiance » ; idem avec Sarkozy durant la camapgne et son « n’ayez pas peur » emprunté à feu Jean-Paul II.
Bien sûr, le noniste voit dans cela l’existence d’un complot. Du reste, le passage à la hussarde via ratification parlementaire va accréditer cela.
Mais personne n’invoque l’idée que cette chose souffre de deux graves défauts natifs : qu’ele est faite - peut-être et vraisemblablement - par des individus sans génie ; et du fait que le côté patchwork s’explique par une construction européenne faite par à-coups, à-coups que l’on souhaite ici rassembler de façon artificielle. Ne voyez pas de mauvais jugements ici ; mais il n’y a pas de philosophes, il y a des experts, des techniciens.
C’est précisément pour cette raison que je ne puis vouloir cela. L’esprit est absent de la chose et sachant cela, je ne puis qu’être pessimiste. Il en est de même dans notre pays où l’on vient d’adopter une réforme du code du travail alors même que l’un des rédacteurs a admis qu’il faudrait au moins cinq ans d’usage [de jurisprudence, donc] pour que la chose révèle toutes ses subtilités. Ce qui implique qu’il ne sait pas ce qu’il fait mais que je suis supposé avoir confiance. Idem au seujt de la réforme « ambitieuse » de la Constitution. Je crains qu’avec pareils inconséquents modernité rime avec destruction.
Au sujet de ma petite fable, je voulais savoir de vous si cela était possible et non rélaliste ou non. De même au sujet de cette histoire de prôner de renverser la constitution. Et si je vous suis bien, donc, il sera possible de prôner cela, et mieux possible que l’Etat finance celui qui prône cela.
J’ai une autre fiction. Un peuple rejette par referendum l’adhésion à un super-Etat. Un gouvernement de ce peuple passe outre et par d’autres voies ratifie cette adhésion. Nous voici dans un ordre nouveau ; plus de 50% des individus ne veulent pas de cet ordre nouveau ; ils sont d’autant plus énervés que leur parole a été niée ; qui sait ?, ils éprouvent du ressentiment peut-être, rêvent de vengeance ; une politique est menée, cette politique peut-être les confortnt dans leur haine de cet ordre nouveau ; ils se manifestent, pratiquent l’obstruction, etc, etc ; une sorte de guérilla entre cet ordre nouveau et ces personnes, nombreuses, déchire sans cesse la vie publique ; les promesses ne sont pas au rendez-vous, le flot des négateurs augmente peut-être. Concrètement, comment l’ordre alors est-il maintenu ? Bien sûr, je vous demande les possibles ici, réaliste ou non, et nulle autre chose, pas de « on verra » ou de « telle est l’intention de... ».
[Accessoirement, je vous fais remarquer que mr Giscard d’Estaing est membre du conseil constitutionnel ; mr Chirac de même.]
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