@ MagicBuster :
Je n’ai rien contre la sociologie, j’ai simplement pris cet exemple car c’est souvent la filière qui sert de bouc-émissaire.
Je suis par ailleurs d’accord avec votre commentaire : les études ne servent pas uniquement à acquérir du savoir, elles servent également à acquérir des méthodes de travail, à structurer sa pensée et à acquérir des compétences qui peuvent être valorisées dans d’autres secteurs. Mais cela ne devient vrai qu’à partir du 2ème et plus encore 3ème cycle universitaire (Master et Doctorat), et ce en grande partie à cause de la façon dont les enseignements sont dispensés en premier cycle : on n’apprend pas aux étudiants de 1er cycle comment réfléchir, on les « gave » de connaissances, quelle que soit la discipline d’ailleurs. Or, c’est précisément en 1er cycle qu’il y a sur-population et taux d’échec énorme.
En d’autres termes, je ne doute pas que tous ceux qui poussent loin leurs études dans des filières comme la socio trouvent du boulot, y compris dans le privé où ils peuvent faire valoir des compétences de plus en plus rares (savoir écrire correctement par exemple ce qui, dans nos sociétés centrées autour de la communication, s’avère très important). Je suis plus dubitatif concernant ces milliers d’étudiants qui se font éjecter chaque année et qui n’arrivent pas à se (ré)orienter comme ils le voudraient, comme le souligne fort justement l’article.