je ne suis pas du tout d’accord avec l’article, car il oublie les fondamentaux de l’économie, à savoir (entre autre) que c’est le flux qui crée l’expansion, et non le montant
Ce flux doit faire tourner l’argent, c’est a dire que tout $ qui sort doit revenir d’une façon ou d’une autre. Et c’est cet echange qui crée la richesse, et non la liasse de billet enfermée dans le coffre.
Or depuis quelques années ce flux n’existe plus, il est remplacé par le tonneau des danaïdes.
chaque français qui produit, crée une richesse, cette richesse (par le contrôle des fonds américains) part de la France pour aller alimenter les retraites américaines. Donc l’ouvrier français ne produit pas de richesse en France mais a l’étranger
ces retraites, a leur tour, alimentent le commerce déficitaire USA-Chine. Et cet argent reste en Chine, il ne revient pas
Or pour compenser cette fuite, les Usa n’ont rien trouvé de mieux que de faire marcher la planche a billets, c’est a dire qu’ils alimentent non pas le circuit fermé, mais uniquement les échanges Usa-Chine, et encore dans un seul sens, un peu comme si votre plombier n’avait rien trouver de mieux pour vous permettre de prendre votre bain dans votre baignoire qui fuit, que d’augmenter le debit de l’eau, et non de boucher le trou
De plus cette « methode » met completement de coté les flux europeens, sauf les flux quart-mondistes de notre vieille Europe (travailleurs roumains sous-payés etc..) aux seuls profits des actionnaires. Ces derniers n’investissant pas sur place mais en profitent pour délocaliser encore plus
Il ne faut pas oublier que si la chine stock ses $$$, ce n’est pas pour faire joli, mais bien pour les utiliser un jour ou l’autre. Ce jour sera celui ou le $$ ne sera plus LA monnaie internationale, mais simplement la monnaie local US. Ce jour-là la Chine achètera les usa
Enfin, l’article oublie complètement les autres elements de la mondialisation, à savoir l’importance des dettes (qui sont justement la conséquence de l’arret des flux - on rembourse quand on a de l’argent), et surtout la politique externe américaine suicidaire, car reposant non sur l’intelligence mais sur le fanatisme religieux.