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Commentaire de x

sur Non à un référendum national sur le traité européen


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x 21 décembre 2007 13:46

« Nous ne pouvons faire autrement, nous ne pouvons reculer, il n’y a pas d’autre solution », etc. Puisque déjà nous sommes englués, vous savez très bien que demain, la République se diluant plus encore, il sera tout bonnement impossible d’en sortir. Mais vous ne voyez là rien d’illégal et en effet, les procédures institutionnelles seront respectées. Vous ne voyez cependant là rien d’injuste alors que la conséquence l’est. La raison d’être des institutions est pourtant d’éviter cette conséquence, l’injuste, et non de suivre leur cours quitte à ce que l’injuste soit la conséquence, pire : quitte à faire naître l’injuste.

Il n’y a pas de mythe, mais une réalité historique avérée : il a bel et bien existé un peuple qui, autrefois, a rejeté et mis à bas une oppression multiséculaire, trouvé la force collective d’accomplir cet exploit. Ce que vous appelez mythe, c’est la façon dont on rapporte cet évènement historique.

Il n’y a nulle contradiction. Simplement, parfois, un même mot renvoie à des concepts différents. L’idéal dit français est éternel ; la République elle ne l’est pas et plusieurs fois dans l’histoire, les Français ont abandonné la République, revenant cependant toujorus à elle. L’idéal est dit français, simplement parce qu’il naquit sur cet espace communément appelé « France » et parce qu’il est de le fait d’esprits français [au sens où nés sur ce territoire]. Mais cet idéal qui repose sur des valeurs et sur la volonté, sur l’adhésion totale à ces valeurs, celles exprimées dans la DDHC de 1789 et résumées dans la devise « liberté, égalité, fraternité », n’est pas transmissible par le sperme, figurez-vous : il ne suffit pas de naître sur ce territoire pour se revendiquer « français » [au sens de héritier de l’idéal humaniste dit français] et bien des étrangers, tous ceux qui ont à coeur la justice, dont l’âme est droite, sont bien plus français que les natifs. Souvent, même, des Français [au sens nationalité] incarnent la négation de la droiture.


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