vous oubliez un détail :
la plupart des « professeurs » s’appuient sur la réputation du CNRS (ou des autres epst), usent et abusent de leur personnels chercheurs et surtout techniciens.
que vaut la réputation d’un vulgaire Chargé de recherche face à éminent professeur.
Quand aux chercheurs qui quittent le CNRS (ou autres epst) pour le professorat, je les comprends : un chercheur a obligation de justifier son activité, est régulièrement évalué par ses pairs, soit à titre personnel, soit au titre de l’unité de recherche. (ce qui fait que pour certains chercheurs cela correspond à une évaluation annuelle !). Un professeur ayant lui peu de comptes à rendre. Pas ou peu de rapport d’activité à commettre le pied !!!
et celui qui tire les marrons du feu est en général le professeur.
il suffit, par exemple dans le domaine des sciences de la vie de regarder pour un professeur de médecine le nombre de publications (dans la base pubmed). On voit pour les « grands » noms très souvent plusieurs centaines de publications. Les chercheurs n’ayant bien souvent que quelques dizaines. non qu’ils « produisent » moins, mais eux n’ont pas d’ouvriers.
enfin une dernière remarque : la stratégie qui permet de faire que Mr X devient Nobel est fortement marquée par le réseau des relations du candidat.