@ l’auteur
Vous vous dérobez, un peu comme vous le faîtes dans votre article que vous qualifiez d"analyse, ce que je trouve réfutable par le fait que vous n’exprimiez que des opinions absolument pas étayés.
Je passe sur le plus grossier, mais
Quand vous évoquez la position sur l’AIEA, vous le faîtes hâtivement : L’AIEA a du mal à avoir accès aux installations civiles tout en reconnaissant qu’un programme militaire ne pourrait aboutir avant 2015. En quoi la position du conseil est-elle une manipulation ?
Quand vous évoquez la question du Kosovo, vous faîtes fi de la plus élémentaire des considérations géopolitiques. Si l’autodétermination du Kosovo semble inévitable, ne pas tenir compte, de l’implosion possible de la Bosnie-Herzégovine, de celle de la Macédoine, de la montée du nationalisme slave, c’est agir avec une grande légèreté.
Quand vous noyez la personne de Felipe Gonzales dans une diatribe contre le groupe de rélfexion vous passez sous silence la personnalité même de l’ancien premier ministre socialiste du gouvernement espagnol.
Quand vous critiquez la nécessité de se « former » tout au long de sa vie, vous vous positionnez implicitement (et probablement sans le vouloir) dans l’idée que l’homme est à élever dans le but de la réalisation d’une seule tâche...
Quand vous présentez l’économie de marché comme un objet essentiellement d’aliénation, vous niez les bénéfices qu’en ont tiré l’Espagne, le Portugal, la Grèce, l’Irlande qui sont devenus des pays d’immigration alors qu’il n’y a pas si longtemps ils étaient des pays d’émigration. Pourquoi les anciens pays de l’est ne pourraient pas en bénéficier ?
Maintenant cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas lutter contre :
- l’idée que le libéralisme et l’économie de marché soient une fin en soi,
- l’idée que l’éducation soit organisée dans une fonction utilitaire et assujettie à l’économie,
- la financiarisation de l’économie,
- l’illisibilité du rôle des institutions européennes.
Bref, je continue de penser qu’en refusant l’approche critique votre article n’est qu’un tissu d’opinions, qui n’a de valeur que celle de l’opinion, c’est à dire peu de chose, et c’est bien dommage.