L’Europe : libérale toujours
On vient d’encaisser la Constitution européenne (alias traité de Lisbonne), et voilà que le Conseil européen confirme l’orientation libérale qui y est toujours contenue (forcément le fond est le même). Conseil européen au cours duquel Sarko a bien précisé qu’on n’avait « aucune chance » d’avoir droit à un référendum sur ce texte aussi crucial que libéral.
Sarko l’avait promis : pas de référendum sur la Constitution s’il était élu. Encore une fois, hélas, il tient promesse. Ni débat ni vote, l’affaire est bouclée. La constitution européenne sera donc en vigueur dès janvier 2009, après la ratification dans tous les pays (sans vote populaire effectivement ça va plus vite).
Le "groupe de réflexion" de Sarko
La semaine dernière c’était donc le Conseil européen, sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, présidé par le Portugais José Socrates, ultra libéral et grand défenseur du "traité de Lisbonne". On y a décidé de monter un énième "groupe de réflexion" - cher à Sarkoléon cette fois-ci - pour réfléchir sur l’avenir de l’Europe. Tiens donc, le traité de Lisbonne n’était-il pas assez clair pour donner un avenir à l’Europe ? C’était pourtant le seul argument favorable au traité...
35 sujets de réflexion ont été mis à l’ordre du jour du "groupe de réflexion horizon 2020-2030" (voyons grand). Le groupe mènera donc des réflexions notamment sur l’entrée de la Turquie dans l’Europe (diantre nous priverait-on à nouveau d’un référendum ?), mais aussi, selon Le Monde, sur "la modernisation du modèle économique et social européen (aïe), le développement durable, la sécurité (étrangement), l’immigration (forcément, la deuxième marotte de Sarko), l’énergie, le réchauffement climatique et la lutte contre la criminalité internationale et le terrorisme (ah oui n’oublions pas le terrorisme tout de même)". Les réflexions devraient également porter sur "la stabilité mondiale" (tant qu’à faire, autant se mêler du monde entier nous qui sommes de si grands démocrates. D’ailleurs la stabilité mondiale risque fort de revenir à suivre les délires des Etats-Unis et de l’Otan en matière de diplomatie et d’affaires internationales) et l’"Etat de droit", qui reste encore un mythe, mais sur lequel l’Europe va donc réfléchir... Le Kosovo, à qui l’Europe avait promis l’indépendance pour 2008, est aussi à l’ordre du jour, mais je ne vois pas bien pourquoi, sauf si c’est pour laisser le Kosovo à la Serbie malgré les promesses faites après la guerre. On causera également du "renforcement du modèle social européen (sic.)". Je serais tentée de dire "lequel" ? Autre point inquiétant, qui sent l’entreprise de propagande à plein nez : on parlera de "la mobilisation des citoyens". Pour quoi faire ? Pour qu’ils adhèrent au dogme libéral européen et cessent de protester quand on se moque d’eux ?
Pour la composition du groupe qui, nous précise-t-on, est "indépendant", Le Monde explique que "Les ’sages’ seraient des hommes d’affaires, des syndicalistes, des personnalités du monde académique ou associatif ou encore des intellectuels incontestés". Donc des hommes d’affaires (comme le président de Nokia), forcément très représentatifs de la population et immensément préoccupés par son bien-être, vont se mêler de l’avenir de l’Europe de manière totalement ostensible, c’est magnifique. Comme s’ils n’avaient pas assez de lobbies pour peser sur la Commission et le Parlement. Quant aux "intellectuels incontestés", il s’agira évidemment des tenants de la pensée unique sarkozyste. D’ores et déjà, c’est l’ex-Premier ministre espagnol Félipe Gonzales qui dirigera le groupe de "neuf membres maximum", ce qui est génial pour faire pression.
Une grande déclaration sur l’adaptation à la mondialisation a été jointe aux conclusions du Conseil, et vise à tourner la page après la signature du traité de Lisbonne. En gros "circulez y a rien à voir". D’ailleurs on nous précise bien que ledit traité ne sera pas modifié avant un bon bout de temps. L’Europe doit donc faire face (comme d’habitude depuis soixante ans) au grand "défi" de la mondialisation, ainsi qu’ "encourager le libre-échange et continuer à développer son propre marché intérieur afin de stimuler la création d’emploi et la croissance" (cf. Euractive), l’UE fera aussi tout ce qu’elle peut pour augmenter l’ouverture des marchés (c’est-à-dire aller vers toujours plus de libéralisation, en accord avec l’AGCS et les orientations euroépennes depuis 1948). Après cela, Sarko sera mal placé pour mettre sur le dos de l’Europe les résultats économiques désastreux de la France. Mais il le fera quand même.
Autres considérations du Conseil...
Dans les conclusions du Conseil, on parle beaucoup de migration, en se disant qu’une politique européenne serait une bonne idée. Car, l’immigration est utile pour "la stratégie de Lisbonne pour la croissance et l’emploi" (ah bon on a parlé d’emploi à Lisbonne ?), "la productivité, la compétitivité et les finances publiques". On se dit quand même que l’immigration ne remplace pas les "réformes structurelles" à savoir rendre le marché du travail toujours plus précaire (pardon : flexible) et diminuer les droits sociaux des travailleurs (eh oui il faut être compétitifs n’est-ce pas). En conclusion, "une politique d’immigration efficace devrait être envisagée en tenant compte de la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée et des besoins du marché du travail". Les Européens ne veulent plus travailler six jours par semaine, dix heures par jour pour un salaire de misère ? Qu’à cela ne tienne, on fera venir des étrangers, vous savez ceux qui meurent de faim chez eux à cause des politiques libérales...
"Le renforcement de la coopération policière et judiciaire reste prioritaire", nous dit-on. Il s’agit en grande partie de s’échanger les fichiers de police et de justice (via Eurojust et Europol qui sera crée avant juin 2008), empreintes ADN et autres données biométriques et administratives plus ou moins erronnées.
En matière économique, le Conseil applaudit des deux mains les orientations de "la stratégie de Lisbonne" : libéralisme et libre concurrence. L’enseignement doit permettre "une économie fondée sur la connaissance", pas sur le savoir général. On doit orienter les "connaissances" vers ce qui intéresse l’économie, et l’Europe trouve ça très bien. On appelle ça les "partenariats public-privé", mais que dans les secteurs "stratégiques", évidemment, les autres se débrouillent avec les baisses de crédit. On revient sur cette histoire de "formation tout au long de la vie", c’est-à-dire (car il faut expliquer ce que ce terme recouvre pour les eurocrates) adapter l’enseignement aux besoins ponctuels des entreprises à longueur de temps. Une formation sera donc vite périmée puisque les "besoins" des entreprises évoluent de plus en plus, et la main-d’oeuvre n’est pas encore assez flexible. Chacun devra donc se coltiner un apprentissage soit avec des formations soit avec des logiciels pour garder une chance de rester en activité.
Un de mes passages préférés, au point 45, commence ainsi : "Le marché unique est une réussite incontestable". Ah bon ? Le gauchiste, à ces mots, s’étrangle de rire. Le marché unique, de plus, "reste une condition indispensable à la croissance et à la prospérité" de l’Europe. Encore un dogme balancé comme une vérité imprescriptible alors que chacun, aujourd’hui, constate la dégradation du niveau de vie et l’augmentation de la précarité y compris chez les salariés. Ne parlons même pas de l’envolée des prix et de l’érosion du pouvoir d’achat.
On entend également ce nouveau concept : le "développement industriel durable, qui s’appuie notamment sur l’innovation et les compétences tout en développant sa dimension extérieure". Ah, on ne parle donc pas d’écologie...
Puis, au détour d’un paragraphe sur les PME, on apprend que "la modernisation de l’administration publique est essentielle pour améliorer l’efficacité des dépenses publiques". Certes, cela n’a rien à voir avec la problématique des PME, mais qu’importe, c’est plus discret de l’écrire là que de faire un paragraphe spécial pour dire qu’il faut baisser les dépenses publiques. Modernisons, donc, c’est-à-dire vendons au plus offrant. Et puis, l’"administration en ligne" c’est tellement plus simple et plus accessible à tous (malgré la fameuse fracture numérique)...
Le point 48 est intéressant lui aussi, car il révèle parfaitement le parti pris ultra libéral de l’Europe. On peut lire que "Le Conseil européen, eu égard à l’évolution récente des marchés financiers, souligne que les éléments macroéconomiques fondamentaux sont solides de l’UE, et que l’on peut s’attendre à une croissance économique soutenue". Soit. Ca fait un paquet d’années qu’on attend la Croissance comme le messie, et à part des crises structurelles on ne voit rien venir. L’"évolution récente" dont il est question n’est autre que la crise des prêts immobiliers pourris aux Etats-Unis, qui, à cause de la spéculation internationale sans limite, s’étend partout. En ce qui concerne la croissance, en France, on sait qu’on ne décollera pas au dessus de 2 % (et 2 % ce serait déjà énorme) .
Mais "tout de même", on se dit qu’"une surveillance constante sur les marchés financiers et l’économie" est "indispensable" car et c’est eux qui le disent "des incertitudes subsistent"... On ne leur fait pas dire. Il serait bon que l’Autorité des Marchés financiers commence à dénoncer la spéculation sur des actions pourries, les junk funds comme on les appelle dans le jargon. Car, bien que potentiellement très rentables, ces actions misent sur du vent, voire de la dette. Or, quand les gens ne peuvent plus rembourser, l’action coule et les banques et particuliers qui ont misé dessus se retrouvent le bec dans l’eau. Bon, quand ce sont des banques qui coulent, l’Etat (donc le contribuable) renfloue les caisses tant que c’est possible (plus de 500 milliards d’euros en deux mois, cet été, injectés par la Banque centrale européenne sur les marchés). Quant aux "incertitudes", eh bien le Marché n’est fait que de cela, d’où l’intérêt qu’il y a à spéculer. Qu’en serait-il si on pouvait prévoir que telle boîte va couler et telle autre doublera son bénéfice ?
Donc, au lieu de cadrer fermement les spéculateurs, comme on pourrait s’y attendre au vu des risques sur l’ensemble de l’économie, eh bien on se contentera de "surveiller".
Le point suivant évoque "l’emploi et la politique sociale". Le sujet est vite balayé, il n’y a rien à dire puisque "le Conseil approuve l’accord intervenu (...) les 5 et 6 décembre (ah bon il y a eu un accord ? On n’en a pas entendu parler de celui-là, et pour cause...) sur les principes communs concernant la flexisécurité et invité les Etats membres à les prendre dûment en compte lorsqu’ils élaboreront et mettront en oeuvre leurs politiques nationales axées sur la flexisécurité". La flexisécurité, c’est donc la flexibilité, qui, selon le dogme libéral, amène la sécurité (pour qui exactement ? eh bien pour le salarié, selon les eurocrates). En fait, cela fait quelques années que l’Europe a décidé qu’on irait vers toujours plus de précarité (pardon flexisécurité), et les Etats n’ont plus le choix. les orientations sont définies depuis toujours, on doit donc continuer même si les résultats de ces politiques sont absolument désastreux pour le citoyen lambda.
Toujours au point 49, on nous explique qu’"il convient d’adopter une approche de l’emploi fondée sur le cycle de vie (c’est-à-dire reculer l’âge de la retraite) en promouvant le vieillissement actif (sic) et la modernisation des régimes de retraite (tant qu’on y est)". Voilà encore un échantillon des principes sociaux européens du moment.
Passons à la suite, car c’est un véritable florilège de délires néo-libéraux. On apprend au point 50 l’existence de "politiques d’inclusion actives" destinées à pousser à "l’insertion dans le marché du travail, la mobilité de la main-d’oeuvre, la motivation à chercher activement un emploi". Mais c’est tout le programme social de Sarko qui nous est résumé là ! On doit donc être flexible, mobile et actif même au chômage, c’est vraiment génial. Et, en contrepartie, on a quoi ? Ben rien, pardi. Ah si, on nous dit que le Conseil est attaché à ce qu’on ait un "travail décent", probablement que les immigrés auront le travail indécent... On prône aussi des "normes de travail élevées", ce qui est totalement obscur surtout au vu de l’attachement des eurocrates à détruire le droit social et du travail depuis toujours.
Et puis, on nous parle de développement durable (ça ne mange pas de pain), d’écologie et de bonnes intentions. Après viennent les relation extérieures, et enfin le Kosovo, à qui on avait promis l’indépendance, mais c’est mal parti. A noter quand même : "le Conseil européen se déclare une nouvelle fois profondément préoccupé par le programme nucléaire iranien", faisant ainsi le jeu de Bush et sarkoléon. Pour lui, il "serait inacceptable" que l’Iran ait du nucléaire militaire, comme l’Europe ou les Etats-Unis, l’Inde, la Chine et d’autres grandes démocraties. Il y a même un mensonge éhonté, puisque le Conseil dit que l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) n’est pas contente car elle ne peut affirmer l’état d’avancement du programme nucléaire iranien. Or, si justement, l’AIEA a dit que l’Iran était incapable de faire du nucléaire militaire avant 2015. Mais ce n’est qu’un détail. Le Conseil, se joignant à Bush et à l’Otan, a donc décidé d’augmenter la pression sur l’Iran.
Passons. Voilà qu’on nous parle (puisque le Conseil est satisfait) des "progrès accomplis lors de la 1re réunion du Conseil economique transatlantique" (sic). Cet organe, créé en avril 2007 par Merkel, Bush et Barroso (président de la Commission) a pour but de renforcer la coopération économique avec les Etats-Unis et cherche l’"harmonissation des règlements, des normes et des critères" afin d’enlever tout protectionnisme et de s’aligner quant aux principes libéraux. Créé sans aucun débat parlementaire (et encore moins citoyen) préalable, cet organe n’a rien de démocratique (il est composé de fonctionnaires et hommes politiques, et de représentants d’entreprises privées) et pourtant, ses décisions doivent être appliquées. C’est grâce à cet organisme que, par exemple, nous aurons droit de manger du poulet transgénique américain, car l’interdire ce serait fausser la concurrence et faire du - vilain - protectionnisme.
Déclaration sur la mondialisation
Petit cours de propagande et de langue de bois européenne. Pardon pour mettre de longs extraits, mais il est toujours intéressant de voir comment les dogmes européens sont diffusés. Le texte commence ainsi :
"De plus en plus, la mondialisation façonne nos vies en favorisant la circulation des personnes (mais pas celle des immigrés bien sûr), des biens, des services et des idées et en offrant de nouvelles possibilités aux citoyens et aux entreprises (possibilité de se retrouver au chômage du jour au lendemain et de perdre l’ensemble des services publics ?). L’augmentation des échanges commerciaux et la croissance economique ont accru la prospérité (celle de qui ? Du salarié moyen ou du CAC 40 ?), en transformant les modes de vie des citoyens européens et en permettant à des millions de personnes de sortir de la pauvreté à travers le monde (c’est marrant, j’aurais plutôt dit qu’on a enfoncé beaucoup de monde dans la pauvreté, certainement pas qu’on leur a amené la prospérité, ça c’est ce qu’on disait pour justifier la colonisation au siècle dernier)."
Donc ça c’était l’entrée en matière, le conditionnement du cerveau pour lire la suite. L’Europe veut donc "orienter la mondialisation" pour éviter trop de dégâts (là je traduis). Mais pour ça elle a besoin d’établir avec ses "partenaires internationaux une coopération stratégique renforcée et oeuvrer ensemble dans le cadre d’organisations multilatérales plus fortes". Nous y voilà ! C’était donc ça le but de la manoeuvre : renforcer les institutions internationales (dont le déficit démocratique n’est plus à rappeler). Ce sont donc le FMI, l’OMC, la Banque mondiale, le Conseil transatlantique qui vont décider pour nous de la marche à suivre dans le domaine économique (et, par voie de conséquence, dans les domaines sociaux et politique également). De plus, on va renforcer ces institutions, ce qui est proprement consternant, et va encore éloigner les décisions du citoyen.
Tant qu’à parler mondialisation, autant aborder la question de décisions mondiales puisque "L’Union souligne la nécessité d’un accord mondial global pour l’après-2012, auquel participeraient en particulier les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde et le Brésil, et qui devrait être conclu au plus tard en 2009". L’enfer étant pavé de bonnes intentions, celles-ci ne manquent pas pour justifier un tel accord : environnement, développement, etc.
Tant qu’à rêver, on évoque aussi un "marché financier stable". Autant y aller franchement, c’est vrai. Un peu plus loin, on nous avoue que "L’Union a toujours encouragé le libre échange et l’ouverture en tant que moyen de promouvoir la croissance, l’emploi et le développement pour elle et ses partenaires commerciaux et elle entend continuer à montrer la voie dans ce domaine. Nous continuerons à oeuvrer en faveur d’un accord équilibré et global dans le cadre du programme de Doha pour le développement, complété par des accords bilateraux". Ainsi, puisque la Croissance est liée au libéralisme (et jamais l’Europe n’admettra que le libéralisme plonge la plupart des gens dans la précarité), il faut persévérer et aller vers toujours plus de libéralisme (ou d’"ouverture" ça fait mieux, puisque le contraire de l’ouverture est la fermeture et que les antilibéraux sont forcément des gens fermés). Accessoirement, le cycle de Doha - mené par l’OMC - n’a rien à voir avec le développement, bien au contraire, celui-ci vise à établir le plus parfait libéralisme partout dans le monde. Mais, on n’est plus à une contre-vérité près...
Juste après, on nous affirme que "Les dialogues avec les principaux partenaires commerciaux, comme celui qui est mené au sein du Conseil économique transatlantique, ont apporté une première contribution à la levée des obstacles non tarifaires (comme, par exemple, une interdiction des OGM ou des produits cultivés avec trop de pesticides) aux échanges et aux investissements." Ah voilà pourquoi on a si vite mis sur pied cet organe atlantiste et libéral (le Conseil économique transatlantique). Mais bon on s’en doutait... Les obstacles tarifaires étant déjà abolis avec les Etats-Unis, il n’y a plus qu’à s’occuper du reste.
"L’Union européenne agira résolument en faveur d’une ouverture croissante des marchés, qui devrait conduire à des avantages reciproques." Encore du dogmatisme, puisque les effets indésirables de ces politiques se mesurent chaque jour et se font de plus en plus évidents. Pourtant, on continue de dire qu’on pourra en tirer des "avantages réciproques", comme un voeu pieux... Ce qui est le plus consternant, c’est de s’aperçevoir que les eurocrates ne mettront jamais en cause les principes libéraux, maintenus depuis soixante ans malgré les crises économiques et sociales qu’il crée. On continue, donc... Mais à force d’"ouvrir les marchés", eh bien on se retrouve en europe avec la crise des subprime (les prêts immobiliers pourris des Etats-Unis, sur lesquels les spéculateurs ont allègrement spéculé avant de se retrouver le bec dans l’eau).
Restons mondialistes et occupons-nous de "sécurité et stabilité à l’échelle mondiale". Ne disons pas, surtout pas, qu’il s’agit de gouvernement mondial ou du moins d’un ersatz, mais "L’Union est résolument favorable à un multilatéralisme efficace et à des organisations internationales fortes, à commencer par les Nations unies."... A savoir : le fameux gouvernement mondial est en construction, à partir de l’ONU justement, qui s’apprête a créer un "impôt mondial" sous le prétexte du développement durable...
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