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Commentaire de masuyer

sur Les fillettes afghanes sacrifiées


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masuyer masuyer 27 décembre 2007 07:44

La condition faite aux femmes dans les sociétés à forte pratique religieuse, y compris judéo-chrétienne, est choquante pour la plupart d’entre nous. L’excision là où elle est pratiquée est le fait de chrétiens, d’animistes et de musulmans.

Je vous cite ce passage de Wikipédia sur la vie de famille chez les Haredims :

"La vie de famille [modifier]

Les mariages se font jeunes, sont souvent arrangés par un marieur (Shadkhan) et ont pour but d’avoir un maximum d’enfants. Sauf cas médicaux, les familles ont 5 à 10 enfants (7 enfants par famille en moyenne en Israël en 2005). Il s’agit pour les haredim d’un commandement religieux important : « croissez et multipliez » (Genèse 1:28, 9:1,7).

La femme est soumise à son père jusqu’au mariage, puis à son mari. L’autorité de ce dernier l’emporte alors sur celle du père. Quand des conflits surviennent entre communautés haredim, ou lors des élections en Israël (voir plus bas), la femme doit suivre la communauté et le parti de son mari, non celui de son père.

« La chasteté de la femme préoccupe énormément la société ultra-orthodoxe. Elle doit non seulement cacher ses cheveux, ses bras et jusqu’à ses chevilles, mais le moindre contact physique avec un homme qui n’est pas son mari lui est interdit[16] ». Elle ne doit d’ailleurs jamais se retrouver seule avec un homme autre que son mari. Ces deux contraintes limitent fortement les capacités de sorties de la femme haredi, que ce soit pour les loisirs ou le travail. Dans les années 1980, des passages piétons séparés pour les hommes et les femmes ont ainsi été créés dans certaines zones haredim, afin d’éviter les frôlements involontaires entre hommes et femmes sur les passages les plus fréquentés.

Dans la majorité des groupes haredim (mais pas dans tous), on a noté depuis les années 1970-80 une tendance au développement du travail des femmes (plus important en 2007 et en Israël que le travail des hommes[14]). Les familles nombreuses ont en effet des besoins financiers importants, surtout là où le mari ne travaille pas, mais se consacre à l’étude des textes sacrés (essentiellement en Israël). En 2007, une « enquête montre que les hommes de la communauté ultra-orthodoxe consacrent la plupart de leur temps à l’étude religieuse et travaillent pas, la charge de gagner un revenu retombant sur les femmes[14] ». Ce travail est un facteur limité mais bien réel de renforcement du poids de la femme haredi[17]. Il n’est cependant pas question d’égalité. Il est à noter que certains haredim (Edah Haredit) considèrent une telle évolution comme un grave péché. On peut noter que le travail des femmes est limité par deux facteurs : il n’est pas question d’accepter que la femme haredi fasse un travail dans un milieu mixte homme - femmes, ce qui réduit fortement le nombre de postes accessibles ; les grossesses fréquentes rebutent beaucoup d’employeurs.

Les enfants doivent être élevés si possible dans des écoles religieuses spécifiques : c’est assez simple en Israël, parfois plus difficile en diaspora, surtout dans les groupes les plus petits. Ce qui encourage d’ailleurs les regroupements en communautés compactes, dotées de leurs propres écoles.

L’homosexualité ou le concubinage sont totalement rejetés."

Les Haredims s’appuient sur les textes qui sont l’origine de ce que vous nommez Judéo-Chrétien.


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