Marsu, le temps de te répondre et je m’aperçois que le très cultivé Gazi Borat l’a déjà fait mieux que je ne pourrais le faire.
Forcément tu te sens obligé de lui répondre dans ton style inimitable :
« Je constate que tu fais un parallèle entre la prostitution enfantine qui sévit partout et les coutumes culturelles islamiques ou hindoues. C’est pas très cool pour le relativisme culturel, et pas très respectueux pour l’hindouisme ou l’islam. »
Ce que tu refuses de voir c’est que ce parallèle nous montre que comme dans l’exemple que nous donne l’article qui sert de support à ce débat, ces pratiques ont plus à voir avec la domination (notamment économique) qu’avec la religion.
« Les mariages quasi-forcés se perpétuent encore aujourd’hui dans le haute bourgeoisie et aristocratie française. Mais ça ne se fait plus avec des mineures comme auparavant. » dis-tu aussi.
Tu oublies aussi sciemment que la minorité n’est qu’une norme variable selon les sociétés et les époques, et que chez nous, compte tenu de la notion même d’adolescence, une fille de 18 ans, toute majeure qu’elle est au regard de la loi, n’est pas tout à fait considérée comme une adulte. Or pour une grande partie de la population de la planète (dont nous faisions partie il n’y a de ça pas si longtemps), l’entrée dans l’âge adulte coïncide avec l’apparition des premières règles. On peut trouver ça choquant, mais ça ne l’est que parce que c’est contraire à nos propres (et actuelles) moeurs. J’en suis désolé mais c’est comme ça.