Saluton Krokodilo,
Je ne reviens que très peu par ici. Puisqu’il y a témoignage, j’y vais.
Rappel : j’ai un peu appris ce qu’était l’esperanto et je suis belge.
La question à se poser en premier : pourquoi l’esperanto ne s’est-il pas imposé et bien plus tôt ?
Assez amusant qu’il n’y ai que des esperantistes en commentaire.
Est-ce que se serait voulu cette ignorance d’existance ?
Le problème d’une langue, c’est qu’elle doit être parlée et accepté par tous.
L’esparanto n’a-t-il pas eu la chance qu’elle aurait dû ?
Je dit que c’est très dommage.
Je l’ai dit ailleurs, je répète :
La langue, personne ne voudrait avoir que sa propre langue maternelle à parfaire en oubliant que les autres. C’est une facilité, mais c’est contraire à toutes volontés d’intégration et de compréhension entre les peuples.
Le Français est un exemple de volonté d’unilinguisme parfait.
En Belgique, nous en avons 3 + 1.
Le problème est très rapidement là quand on ne respecte pas ce principe. On l’a vu chez nous.
Nous avons aussi ce problème, mais d’après moi, sa résolution comme le préconise notre Roi dans son dernier discours, arrive beaucoup trop tard. J’ai eu une conversation assez dure avec un flaminguant... en anglais. Bizarre ? Non, un véritable signe.
A mon avis, tous les pays européens devraient absolument une deuxième langue aussi parfaitement que la langue maternelle. Une langue commune parlée dans toute l’Europe avec les mêmes principes de base. Le projet suivant n’est-il pas un peu là pour rivaliser les autres blocs ?
Que ce soit l’anglais ou une autre, j’en ai rien à cirer. Quoique je crois que les patates sont cuites.
L’esperanto aurait pu l’être et pas en contre poids antagoniste avec l’anglais mais parce qu’il est beaucoup plus facile à apprendre et bien mieux construit que toutes les autres langues européennes. Règles simples et constantes. Pas de conneries en exception idiomatiques ou autres. Véritable mécano, il permet de faire des néologismes à souhait.
Avec cette deuxième langue(laquelle ?), on peut faire l’Europe de la compréhension réelle. Sans cela, je dirai que l’Europe, ce sera toujours un raté.
Le côté social, toujours mis en avant, important, oui, n’est qu’un aspect parallèle antagoniste au financier. La langue est d’après moi tout aussi important, au milieu du jeu de quilles. Mais on n’en parle pas assez.