@Imhotep
mandrier a raison quelque part. Je dirais que nous avons beaucoup à apprendre de l’éducation africaine.
Vous parlez des enfants soldats. Bien sûr que c’est dramatique. Déjà, cela ne se pratique pas dans toute l’Afrique. Nous pouvons aussi dans ce cas parler des gosses américains, qui ont été envoyés en chair à canon en Irak à un âge, où ils n’ont pas encore le droit de déguster un verre de bière. Et encore, il y a eu des progrès considérables aux USA, concernant les enfants, bien que ce pays soit-disant civilisé, n’est pas encore ratifié les droits de l’enfant (il me semble, dites-moi si je me trompe). Parlons des enfants de notre pays. Vous n’imaginez pas le nombre d’enfants cognés, le nombre d’enfants subissant des violences sexuelles. Je ne parle pas des actes de pédophilie qui font la une des journaux, mais des violences incestueuses cachées dans le cocon familliale. C’est édifiant.
Parlons d’enfants « classiques ». Oui, je maintiens, nous avons beaucoup à apprendre de l’éducation africaine. Par exemple, le fait de porter son enfant. Remarquer avec quelle aisance les mamans africaines circulent dans les transports en commun avec leur bambins accrochés au dos. Ce n’est pas comme dans une poussette où l’enfant à le nez à hauteur des pots d’échappement. Jamais une poussette a franchi le seuil de ma maison. Mes 2 enfants ont été portés. J’ai privilégié cette ouverture d’esprit pour mes enfants. J’ai voulu qu’ils puissent voir ce qu’il y a sur la table, plutôt que les pieds de la table. Un autre exemple. Les animatrices de la halte garderie se plaignent d’être toujours dans l’obligation de mettre des panneaux prévenant qu’ils faut bien fermer les portes et que même malgré les panneaux, les parents partent avec leur progéniture en laissant la porte ouverte. Certains parents, même peuvent laisser partir des enfants, qui ne sont pas les leurs. Nous vivons dans un monde complétement individualiste. Seuls nos enfants propres sont nos enfants, pas ceux des autres. Osez faire une remarque à un enfant qui n’est pas le votre dans un bac à sable. Vous avez de fortes chances de voir la génitrice rappliquer. Alors qu’en Afrique, les enfants sont les enfants de tout le monde et donc respectés comme ses propres enfants. C’est pour cela que cela ne gène pas de laisser les enfants dans les rues, action très fortement critiquée en France. En France, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes, alors que en Afrique, n’importe quel adulte pourrait le remettre dans le droit chemin en cas d’écart.
De toute façon, on ne retire pas des enfants à ses parents.