à Krokodilo : Et la Chine, puisque la voix de la Chine dans le monde, Radio Chine Internationale, émet tous les jours en espéranto http://esperanto.cri.cn . J’ai reçu dernièrement le bulletin trimestriel de la Rédaction d’espéranto, « Mikrofone » : 16 pages en couleurs de format A4 que peuvent recevoir tous les auditeurs. Certes, le contenu peut être discutable, voire contestable, sur le plan politique, mais pour le reste, c’est impeccable.
Il y a aussi le Centre d’Informations Internet de Chine http://esperanto.china.org.cn/ .
On apprend d’ailleurs qu’un Grand Dictionnaire Chinois-Espéranto vient de paraître pour commémorer le centième anniversaire des premiers pas de l’espéranto en Chine : http://esperanto.china.org.cn/esperantujo/2007-12/25/content_9431174.htm
C’est donc un nouvel atout pour la diffusion de l’espéranto dans le pays. Ceux qui voient dans l’espéranto une langue en voie de disparition devraient se faire soigner...
Hormis la période du Kuo-min-tang, sous Tchang Kaï-Chek, et la Révolution culturelle, l’espéranto a toujours joui d’un certain respect dans ce pays. C’est d’ailleurs en Chine que des dispositions du ministre de l’éducation, Tsaï Yuanpei, ont été prises pour la première fois au monde en faveur de l’enseignement de cette langue. C’était en 1912, sous le bref régime de Sun Yatsen. Et une formation d’enseignants eut lieu au début des années 1920 à l’Institut de Linguistique de l’Université de Pékin dont Tsaï Yuanpei fut le recteur.