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Commentaire de Tzecoatl

sur Mais que devient la dette ?


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Tzecoatl Tzecoatl 31 décembre 2007 19:08

@ l’auteur :

« Je connais ces chiffres aussi mais ce qui m’interpelle, c’est que la dette file de manière croissante depuis des années de manière continue, qu’elle produit des intérêts qui pour la plupart échappent à l’Epargne française (je ne retrouve pas la source, mais il me semble avoir lu que 60% de la dette publique était détenue par des intérêts étrangers) et je me dis que cet argent pourrait être mieux employé dans l’éducation, la santé publique, la recherche ou la justice. »

La dette ne peut que croitre (à cause des taux d’intérêts, et/ou de la croissance et de l’inflation) dans le système actuel (monnaie d’endettement). La meilleure représentation que je puisse vous donner est une spirale qui croit d’année en année. Effectivement 60% de la dette est contractée par l’étranger (fonds de pensions américains essentiellement il me semble).

" Donc conte-feu, ou diversion, sûrement un peu quelque part (après tout l’Italie avec sa dette à 110% du PIB n’est pas encore en cessation de paiement), mais il me semble qu’il y a quand même quelque chose contre l’intérêt général dans cet état de fait."

Prenons l’exemple du réseau routier : personne n’aurait intérêt à ce qu’il soit privé, car il verrait un monopole s’installer d’emblée concernant l’accès à son logement (sauf si on a accès à deux routes appartenant à deux propriétaires, mais c’est rare). Et qui dit monopole dit abus.

Il en va de même de la monnaie, et c’est une hiérarchie d’un monopole (banque centrale, et comment considérer une banque centrale qui se s’occupe que de l’inflation) et un oligopole (banques secondaires). Hors taxes, les taux d’intérêts forment de 25 à 45% d’un produit fini (étude allemande, Margritt Kennedy et Becker). C’est ce que j’appelais dans un de mes articles précédents un impôt privé. Pour ma part, soit on redonne le caractère collectif à la monnaie, soit on lui donne le caractère individuel (comme je le propose dans mon article « la monnaie citoyenne »).

Mais continuer dans notre situation actuelle où l’intérêt général est dévoyé à quelques intérêts particuliers (comme je l’expliquai à Lerma plus haut) constitue la plus grosse fraude de notre époque, légimitée par les droits nationaux de surcroît.


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