« [car nous]... avons besoin de forger des politiques innovantes, qui servent d’exemples de résistance face à l’absolutisme sarkozyste, et à préparer à l’alternance », nous dit-il pour se justifier. C’est sûr, le cumul des mandats comme pratique innovante, on n‘y avait pas pensé... Encore une fois, pour la cohérence du discours et des actes, on repassera."
Cette apparente contradiction n’en est pas une car le non-cumul des mandats ne peut être qu’une décision collective valant pour tous également ; car pratiquer une règle qui n’existe pas encore pour un individu alors que les autres n’y sont pas soumis et n’ont pas à la respecter serait comme pour un joueur de ballon s’interdire de prendre la balle avec les mains alors que l’équipe adverse applique cette règle et y donc tire avantage évident. On ne pout jouer au rugby sans être assuerer de predre en s’imposant de jouer sans les mains !
Il ne faut pas confondre changer la règle du jeu et décider soi-même de jouer selon une autre règle que celle des autres (ce qu’a fait du reste SR, peut-être à tort), ce qui risque de vous mettre en position d’infériorité dans le jeu. En cela la morale métaphysique (absolue ou inconditionnelle) n’est pas la politique (relative au droit)
Je vous rappelle, en outre, qu’il n’y a de contradiction logique que lorsque une proposition (ne pas confondre contradiction et contrariété : ex le jour contrarie la nuit mais il n’y a là aucune contradiction ; pour preuve : il ne peut y avoir de jour sans nuit) est affirmée vraie et fausse dans le même temps et sous le même rapport ; ce qui n’est pas le cas ici.
Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, c’est Aristote qui a raison contre Platon...