Très bon article en lui-même, mais qui n’apporte cependant rien de nouveau. La chose est entendu que le PS est aux abois de son double orphelinat : pas de chef désigné et/ou respecté, et plus d’idées novatrices qui pourraient contribuer à faire progresser notre société.
L’élément significatif est apparu lors de la pseudo campagne présidentielle, où, doublé dès la première ligne droite par l’UMP, le PS a décidé de se la jouer démocratique et de préparer un programme électoral concerté. Comme personne n’était d’accord sur rien, ils n’ont eu d’autre choix que de préparer un texte consensus, démagogique, et qui, finalement, n’a plus à personne, et surtout pas aux électeurs sympatisants, qui n’y ont rien trouvé d’une vraie vision pour la France. Une fois ce programme anarchique et imbuvable établi, ils se sont attablés à trouver un candidat qui pourrait l’emporter face à Sarkosy tout en défendant ce programme !... Autrement dit, c’était plutôt Jim Phelps qu’il fallait appeler pour cette mission impossible !
Concrètement, ils ont fait les choses à l’envers :au lieu de se trouver un chef qui apporterait des idées neuves et rassemblantes, ils ont compilées toutes leurs idées en stock et ont demandé à quelqu’un de les supporter ! Comment voulez-vous après faire encore confiance à de gens qui ont ce niveau de lucidité !
Et un deuxième point qui rend le combat du PS très difficile pour sa rénovation : Quand on y regarde de plus près, touts les grandes idées de la gauche, les congés payés, le vote des femmes, le contrôle des naissances par les femmes, les libertés individuelles et collectives, ... Toutes ces choses qui soulevaient les masses laborieuses au début du 20ème siècle ont peu ou prou été gagnées et ne sont même plus remises en cause par les partis de droite « conservateurs ». Ce qui ne laisse plus beaucoup de marge de manoeuvre pour la gauche socialiste. Sauf à s’enfonser dans la radicalité comme le font les mouvements trotskiste...