cela a déjà été relevé plus haut dans un commentaire. Je me permet de le développer un peu.
Le PS n’est pas moribond depuis 1997 ou 2002.
Il a tout simplement cessé d’exister en 1983 en tant que force de gauche à part entière.
Et c’est cela qui le mine et le ronge depuis cette date.
Le PS actuellement ne PEUT rien dire, et ne peut réellement s’opposer (son rôle normal) au sarkozysme. Tout simplement parce que s’il était poussé dans ses retranchements, en allant au fond des choses, il n’a RIEN de réellement concret à proposer en tant que VRAI programme de gauche.
Parce qu’en 1983, la gauche au pouvoir a fait l’apprentissage de la punition, et que celui-ci l’a marqué de manière indélébile.
En dehors du Mitterandisme, souvenons-nous quand même de Jospin déclarant, en parlant de son programme présidentiel : « celui-ci ne sera pas socialiste » !
Dans les faits et en pratique, une très grande majorité du PS ne remet pas en cause la doctrine libérale, celle que sarkozy est en train de mettre en oeuvre à un point encore jamais atteint.
Ils ne peuvent que contester des points de détail, ou critiquer telle ou telle attitude. Mais de remise en question fondamentale il n’y aura pas.
Aussi est-ce pour cela qu’on les entend si peu.
Les alternances politiques de ces dernières décennies n’ont été en fait que des ravalements de façade sans changements profonds dans les fondations. C’était le même chien avec un autre collier.
Comment d’ailleurs s’en étonner, quand on sait que les élites dominantes, loin d’être les adversaires que l’on peut imaginer, ont des contacts très fréquents (qui se ressemble s’assemble) et des positions sur le fond qui doivent beaucoup se rapprocher.
Pour s’en convaincre, il suffit de lire l’article de Wikipédia sur le club « Le Siècle »,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle
La liste de ses membres, allant de Fabius ou Joffrin à R. Dati ou... Sarkozy permet de comprendre pas mal de choses...