Forest Ent a écrit :
« Le principal problème du PS est idéologique. Ses cadres sont à droite et son électorat à gauche. Plus précidément, en acceptant enfin l’économie de marché, le PS, sous la douce influence de quelques personnes intéressées, a gobé en même temps l’ultralibéralisme. »
Pas d’accord, l’électorat du PS n’est plus à l’extrême gauche, ou alors c’est que le PS ne veut plus jamais revenir au pouvoir. C’est le choix cornélien du PS : Abandonner définitivement l’idéologie pour espérer regouverner 1 jour et admettre enfin qu’il n’y aura qu’une voie sociale-libérale (pas ultra-libérale) qui pourra le sauver, ou, continuer à semer le trouble faute de ne pouvoir trancher.
En fait on s’en fout complètement du PS en tant que PS.
On a bien compris comme eux qu’il n’y avait finalement qu’une seule politique possible à mettre en apllication, et que cette politique est d’essence libérale. Vouloir continuer à croire le contraire c’est se couper de pratiquement 80% de l’électorat. Difficile dans ces conditions d’arriver au pouvoir en démocratie.
Les dirigeants socialistes le savent depuis longtemps, il n’est qu’à voir les politiques qu’ils ont le plus généralement appliquées quand ils furent au pouvoir, mais ils ont encore des pudeurs de vierges effarouchées quand il s’agit de le dire tout haut. Alors pour donner un peu le change (mais finalement pour quelles raisons persister ?) assez pitoyablement, ils laissent s’exprimer en leur sein l’opinion divergente, les vieilles lunes marxistes réformistes. Et chaque fois que ces vieux gauchos parlent le PS perd un peu plus de poids électoral. Tout cela au nom de l’Histoire du parti, de sa légitimité historique.
Sans scission claire entre les 2 courants du PS il n’y aura aucun salut pour lui, et le PS se sera suicidé « à l’insu de son plein gré »
Qu’il repose en paix !