@Illiouchine
« Pensez vous vraiment que la rigueur scientifique habite Markan et Okili ? »
Sachez qu’Okili c’est mon vrai nom. Lorsque je débats je ne me cache pas derrière un pseudonyme comme vous. Si vous aviez un peu de jugeote vous vous poserez la question de savoir pourquoi Dieudonné, Kémi Séba, les Indigènes de la république, Tutti quanti ?
Nous arrivons à un tournant où ce que la France a cru enfuir définitivement, refait surface. Les mensonges, les rafistolages historiques se fracassent à l’épreuve de la vérité. Pour l’heure ce sont les noirs et les arabes qui empêchent désormais de mentir en rond. Dans une vingtaine d’années, les cambodgiens et les Vietnamiens entreront dans la danse.
Je ne cesse de me répéter depuis plusieurs jours : déconstruisons le paradigme civilisationnel de l’occident. C’est dans votre intérêt d’abord d’accepter que le monde ne se résume pas à 400 millions d’individus. En même temps je comprends les réticences du système. Accepter de déconstruire c’est reconnaître auprès de vos concitoyens que vous n’avez brassé que du vent durant 6 ou 7 siècles.
Lorsqu’on suit votre intelligentsia, brillante par certains aspects, elle se fracasse presque toujours devant le mur de l’Afrique. De l’homme noir par voie de fait. C’est valable pour quasiment tous : Hume, Hegel, Hobbes, Marx, Kant, Heidegger, Montesquieu, Diderot, Voltaire, Hugo, Ferry, Schoelcher, Renan, Broca, Bodin, Vacher de Lapouge, Napoléon, Tocqueville et j’en passe.
Votre histoire officielle est une saillie d’incongruités et de rafistolages. Ce n’est pas en regardant le journal de TF1 tous les jours que vous pourrez juger de son objectivité. Il faut le comparer à d’autres journaux télévisés. C’est basique ! Vous vous comportez comme si votre histoire officielle qui n’est faite que de gloriole était une réalité. Quel abâtardissement ! Vous faites sourire ceux qui vous connaissent lorsque vous parlez de sciences.
Qui est-ce qui s’est servi de la science pour inventer des monstruosités, à part vous. L’Aryanisme ce n’est pas un concept africain, que je sache. Vous avez le culot de vouloir recycler votre antisémitisme séculaire aux noirs... Vous ne vous rendez même plus compte que vous épouser jusqu’à la caricature toutes les névroses occidentales que nous dénonçons par ailleurs.
Les jeunes français à peaux mates ne veulent qu’une chose, que le discours réchauffé et indigeste qu’on leur sert tous les jours : Liberté Egalité Fraternité, ne soit pas seulement une escroquerie. Qu’il se traduise dans les actes de la vie quotidienne. Ils veulent être des citoyens à part entière. Dans leurs droits et leurs devoirs. Ne pas le comprendre c’est faire preuve d’autisme. C’est ce que la France a toujours fait, hélas. Ce n’est pas en fuyant la réalité qu’elle disparaît.
Tant que vous refuserez d’accepter cet appel à la république vous ne ferez que reporter les solutions et développer des frustrations qui se transformeront petit à petit en aigreur.
La loi Taubira n’a pas de sens pour moi. Lorsqu’il y a crime, il y a criminels... et il y a réparations. Je ne me satisfais pas d’incohérences. Je vous la laisse. Faites-en ce que vous voulez. Elle a été vidée de sa substance. La loi Taubira à ma connaissance n’interdit aucune étude comme fait scientifique de la traite (voir ci-dessous). Elle encourage même l’étude de cette question.
La reconnaissance de l’holocauste comme génocide et crime contre l’humanité interdit-elle d’étudier cette atrocité comme un fait scientifique ? Le simulacre du procès de Nuremberg empêche t-il cette étude ? Contingence que tu nous tiens !
Votre défausse n’a d’égale que votre irresponsabilité. Revendiquer le respect de la république serait-il dangereux pour celle-ci ? Vous préférez pousser des jeunes français dans la désespérance totale pour susciter des violences en réaction chez eux ? Mesurez-vous les propos que vous tenez ? Votre cynisme est à l’aune du mépris que vous avez de ces jeunes gens. Sortez de votre tour de Babel. Descendez sur terre !
LOI no 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité (1)
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit : Article 1er
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du xve siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité.
Article 2
Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent. La coopération qui permettra de mettre en articulation les archives écrites disponibles en Europe avec les sources orales et les connaissances archéologiques accumulées en Afrique, dans les Amériques, aux Caraïbes et dans tous les autres territoires ayant connu l’esclavage sera encouragée et favorisée.
Article 3
Une requête en reconnaissance de la traite négrière transatlantique ainsi que de la traite dans l’océan Indien et de l’esclavage comme crime contre l’humanité sera introduite auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’Organisation des Nations unies. Cette requête visera également la recherche d’une date commune au plan international pour commémorer l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage, sans préjudice des dates commémoratives propres à chacun des départements d’outre-mer. Article 4
Le dernier alinéa de l’article unique de la loi no 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés : « Un décret fixe la date de la commémoration pour chacune des collectivités territoriales visées ci-dessus ; « En France métropolitaine, la date de la commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage est fixée par le Gouvernement après la consultation la plus large ; « Il est instauré un comité de personnalités qualifiées, parmi lesquelles des représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves, chargé de proposer, sur l’ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations. La composition, les compétences et les missions de ce comité sont définies par un décret en Conseil d’Etat pris dans un délai de six mois après la publication de la loi no 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. » Article 5
A l’article 48-1 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, après les mots : « par ses statuts, de », sont insérés les mots : « défendre la mémoire des esclaves et l’honneur de leurs descendants, ». La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.
Fait à Paris, le 21 mai 2001. Jacques Chirac Par le Président de la République :
Le Premier ministre, Lionel Jospin La garde des sceaux, ministre de la justice, Marylise Lebranchu
Le ministre de l’intérieur, Daniel Vaillant Le ministre de l’éducation nationale, Jack Lang
Le ministre des affaires étrangères, Hubert Védrine La ministre de la culture et de la communication, Catherine Tasca
Le ministre de la recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg Le ministre délégué chargé des affaires européennes, Pierre Moscovici
Le secrétaire d’Etat à l’outre-mer, Christian Paul
(1) Travaux préparatoires : loi no 2001-434. Assemblée nationale : Propositions de loi nos 792, 1050, 1297 et 1302 ; Rapport de Mme Christiane Taubira-Delannon, au nom de la commission des lois, no 1378 ; Discussion et adoption le 18 février 1999. Sénat : Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale, no 234 (1998-1999) ; Rapport de M. Jean-Pierre Schosteck, au nom de la commission des lois, no 262 (1999-2000) ; Discussion et adoption le 23 mars 2000. Assemblée nationale : Proposition de loi, modifiée par le Sénat, no 2277 ; Rapport de Mme Christiane Taubira-Delannon, au nom de la commission des lois, no 2320 ; Discussion et adoption le 6 avril 2000. Sénat : Proposition de loi, adoptée avec modifications par l’Assemblée nationale en deuxième lecture ; Rapport de M. Jean-Pierre Schosteck, au nom de la commission des lois, no 165 (2000-2001) ;
30/12 18:52 - jean-pierre castel
Bonjour, merci pour cet excellent article. Pouvez-vous me dire de quand date l’abolition (...)
06/01 17:18 - ATHENA
@ MAKAN Jugez de mon ignorance : WATSON est un inconnu pour moi, (sauf oubli de ma part, je ne (...)
06/01 01:47 - Makan
@ATHENA, « Je lis votre réponse et je ne sais si je dois rire ou pleurer.... » Je vous (...)
05/01 22:15 - Landry Okili
@Illiouchine « Pensez vous vraiment que la rigueur scientifique habite Markan et Okili ? » (...)
05/01 20:55 - Act
Malraux, Si vous m’aviez lu sereinement, vous auriez remarqué que je parle (...)
05/01 18:07 - ATHENA
@ MAKAN Je lis votre réponse et je ne sais si je dois rire ou pleurer.... Ayant Dieu comme (...)
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