L’esclavage, un sujet Glissant
Fonder le Centre national consacré à la traite et à l’esclavage est la mission confiée au poète Édouard Glissant. Rappelons que, depuis 2001, le 10 mai est devenu une journée nationale consacrée à la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Le Parlement adoptait cette année-là, à l’unanimité, une loi faisant de l’esclavage un crime contre l’humanité.
La Documentation française publie un rapport sur la mission de fondation d’un Centre national pour la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Le rapport est préfacé par Dominique de Villepin.
Le devoir de mémoire :
On est loin ici de la caricature qui est faite aujourd’hui, par certains, du devoir de mémoire. Il ne s’agit pas de "repentance", mais d’un combat contre l’oubli, l’ignorance et les idées reçues, d’apporter témoignage aussi pour les siècles futurs.
"La grandeur d’un pays, c’est d’assumer toute son histoire. Avec ses pages glorieuses, mais aussi avec sa part d’ombre. Notre histoire est celle d’une grande nation. Regardons-la avec fierté. Regardons-la telle qu’elle a été", avait déclaré le président Chirac en 2001.
Le choix de la date du 10 mai comme Journée nationale avait un temps prêté à discussion. Comme le fit remarquer François Bayrou, le 27 avril, date anniversaire de l’abolition de l’esclavage par Victor Schoelcher tombait davantage sous le sens, ou bien la date de l’abolition de l’esclavage par la Révolution française et l’abbé Grégoire. Ce point de discorde s’est vite estompé derrière la grandeur du projet.
En 2006, le président Chirac confia à l’écrivain martiniquais Edouard Glissant la présidence d’une mission de préfiguration d’un Centre national consacré à la traite et à l’esclavage. "La mémoire de l’esclavage doit s’incarner dans un lieu ouvert à tous les chercheurs et au public". Ce Centre devra témoigner symboliquement de la capacité de la nation à se rassembler au-delà des polémiques nées de la concurrence des mémoires.
La conception d’Edouard Glissant :
Le poète martiniquais Edouard Glissant s’est très tôt démarqué des poètes de la négritude, Césaire et Senghor. Comme il le fait remarquer, c’est seulement dans les pays africains francophones que la notion de négritude est apparue. Cette notion n’est pas assez universelle. Glissant développe donc un projet moins binaire, plus universaliste : l’antillanité, la "créolisation". Face à la mondialisation libérale qui "massacre les peuples" et uniformise les cultures, il plaide pour une mondialité, en forme d’échanges "dont la loi ne serait plus le profit le plus éternel possible, mais les équilibres du donner-recevoir".
Pour Glissant, la colonisation française a revêtu une forme spécifique. Elle fut généreuse, mais aussi perverse parce qu’elle a tenté d’assimiler à tout prix le colonisé. Le colonialisme français est une sorte de menace pour la culture des peuples qui le subissent. Les partisans de Victor Schoelcher ont fini par marquer leur fidélité inconditionnelle à la métropole française, garante supposée des libertés nouvelles. En 1946, les schoelchéristes étaient devenus des assimilationnistes.
Il ne s’agit pas de repentance dit le poète : "Je trouve stupide de demander aux gens du repentir ou de la repentance, ou de faire semblant de croire que d’autres le demandent. Il n’est absolument pas question de cela." Il s’agit bien plutôt de lutter contre l’oubli et l’ignorance, d’éduquer la nouvelle génération sur ces questions. "Les non-dits, en ce qui concerne l’esclavage, sont innombrables. D’abord de la part des descendants d’anciens esclaves, dont certains ne veulent pas entendre parler de ce passé. C’est un non-dit très grave, car il laisse en suspens quelque chose qui n’est pas résolu."
Le rapport sur la mission de fondation d’un Centre national pour la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions :
Ce rapport est en ligne sur le site de la Documentation française (disponible ici en format pdf). On passera très vite sur la longue introduction de Dominique de Villepin qui n’offre aucun intérêt informatif. Un chapitre est consacré aux Antilles, à la mer Caraïbe et à l’océan Indien.
Concernant les abolitions officielles et gouvernementales, les proclamations furent de caractère très différent, essentiellement de trois natures, dit le rapport :
- l’abolition, arrachée par un soulèvement révolutionnaire des esclaves et qui aboutit à la création d’un nouvel État, c’est le cas de la seule Haïti (1794) ;
- les abolitions déclarées par les États, désormais souverains de la région, après qu’ils se sont émancipés de la tutelle colonisatrice européenne, c’est le cas des États-Unis, des pays de l’Amérique latine ou centrale, de la mer Caraïbe et, enfin, du Brésil (1881) ;
- les abolitions proclamées par les anciens pays colonisateurs et qui régissaient encore leurs possessions dans la région, c’est le cas pour les colonies anglaises des Antilles (1838) et pour les colonies françaises (1848).
Le Centre national pour la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions :
"Le Centre national sera visible. Il signifiera par sa stature, exactement comme un athlète en pleine activité. Il s’élèvera dans un lieu partageable par tous." Il comportera un centre national d’étude, une aire d’activités et d’actualités, un centre des archives portant sur le sujet et un mémorial.
Il existe des dizaines d’institutions consacrées à la mémoire de l’esclavage ou à l’étude de ses implications en Afrique, en Europe, en Amérique. L’ambition du centre ne sera pas de faire la synthèse de leurs documentations, mais de "transformer la nature même du corps d’étude et de réflexion à propos de l’esclavage transatlantique, de telle sorte que nous puissions mettre en relief et en relation des éléments jusqu’ici indistincts et isolés (...). Il s’agira d’opérer le mouvement contraire de ce qui se passe dans les histoires de ces esclavages, d’Amérique du Nord, de la mer Caraïbe, du Brésil, de l’océan Indien : elles sont demeurées opaques et indistinctes, et elles sont restées imperméables les unes aux autres, alors que, par exemple, les mêmes bateaux négriers desservaient tour à tour les ports de la mer Caraïbe, des Carolines et des Virginies, et parfois même poursuivaient au Brésil. Elles sont restées imperméables les unes aux autres, il faut établir pourquoi, et nos optiques d’étude seront précisément d’ouvrir toutes ces dimensions."
Les activités et actualités devront être tournées d’abord vers les jeunes, et la pédagogie sous des formes alternatives. Le mémorial représentera au mieux l’ensemble du Centre national et en donnera une image prestigieuse et de sérénité. L’entrée du mémorial sera dédiée à toutes les oeuvres d’art et aux centres répartis dans le monde et consacrés aux esclavages.
En conclusion, dit le rapport, "le Centre national est conçu non pas comme un lamentarium, mais comme un lieu vivant de relation, de mise en ferveur, d’échange de connaissances et de solidarités, ce qui manque le plus au monde, au moins dans les rapports des sensibilités des peuples. C’est ainsi qu’une accumulation de lieux communs, d’évidences tranquilles, nous porte." Le Centre ne sera pas exclusivement tourné vers le passé, ignorant du présent. Edouard Glissant veut, en effet, lancer une série de colloques pour envisager et préparer, avec l’appui des ONG et des gouvernements, l’installation d’un tribunal international qui aurait à juger des crimes d’esclavage moderne.
95 réactions à cet article
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snoopy86 31 décembre 2007 11:53Il conviendrait également de confier (toujours aux frais du contribuable ) à Paulo La Taverne une mission consacrée à la fondation du CNCB le Centre National du Calembour Breton
Combien a-t’il touché le pouette zantillais ? combien côutera le bidule s’il existe un jour ?
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Je savais bien que c’était un sujet glissant mais c’est pour faire parler, pour en parler. Combien ont rapporté à l’empire français ces millions d’esclaves ? La connaissance a-t-elle un prix à ne pas dépasser ? Lequel ?
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« La grandeur d’un pays, c’est d’assumer toute son histoire. »
Je comprend pas du tout pourquoi on nous demande d’assumer.. Evidement qu’on assume et que si c’était à refaire, on le referait ! Pourquoi nous souler avec ca ?
Enfin, de toute façon, Chirac était gateux, alors ses déclarations..
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Vous évacuez bien vite la question par un trop facile « de toute façon Chirac était gâteux » qui vous dispense de toute introspection. Vous assumez et vous dites prêt à recommencer mais dans le rôle de l’esclave que l’on fouette et que l’on jette à fond de cale aussi ? Car on ne sait jamais à l’avance de quel côté on peut se trouver : l’Histoire n’est pas un long fleuve tranquille ; elle est pleine de vissicitudes.
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Votre « Pourquoi nous souler avec ca ? » me donne le sentiment de parler à un adolescent qui utilise cette expression quand il est mal à l’aise devant une vérité qui le bouleverse et qu’il préfère fuir plutôt que de regarder en face.
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Nul doute que pas mal de pays vont s’opposer à la naissance d’un tribunal international de l’esclavage moderne... Pays du golfe, Liban, et pas mal d’autres. Sinon, où trouver des « employées » de maison payées une misère pour la semaine de 80 heures, passeport confisqué, exploitables à merci et bonnes à tout faire... Les suicides d’employées de maison au Liban font quelques lignes au fond des journaux, ce qui est un progrès sur les pays où on n’en parle pas ! Et que dire des enfants bossant très jeunes en Chine, où contraints de souffrir des années pour sélectionner les futurs athlètes ou contorsionnistes, seuls espoirs pour leurs parents de sortir de la misère. Et l’esclavage sexuel, plus ou moins toléré par les pays qui apprécient les devises du tourisme sexuel ?
La gloire du sport - et même de certains cirques - a des relents nauséabonds.
Il est beaucoup plus facile de s’occuper des vielles lunes de la traite des noirs (à laquelle les chefs des peuples africains ont participé en vendant leurs ennemis), que personne ne nie mais qui devrait être du domaine des historiens, pas de la politique, que de s’attaquer aux turpitudes de notre présent, lesquelles devraient être la priorité des politiques.
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Vous avez bien compris l’un de buts de la démarche : il s’agit de cultiver le devoir de mémoire (et ce sont bien les historiens qui s’en occuperont et non le politique qui s’est contenté de donner l’impulsion nécessaire ainsi que les moyens) . Cette mémoire aura aussi pour ambition de lutter contre les formes d’esclavage moderne. Qui sait si demain certains de nos compatriotes même ne seront pas traités en esclaves dans des pays à très forte croissance où ils auront à s’exiler ?
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Sur l’entraide internationale : dans le film « Le jour d’après » et dans un téléfilm récemment rediffusé sur l’explosion du super-volcan du parc Yellowstone, des millions d’étatsuniens réfugiés au sud demandent l’entrée au Mexique et son aide.
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Il y a un livre qui vient de sortir : « Du racisme français », qui fait fait un peu pendant à la « férocité blanche » de Uribe. Le projet de centre de mémoire de la traite s’inscrit dans cette aire là.
Il ne s’agit en rien de lutter contre l’esclavage ou même d’un devoir de mémoire sur l’esclavage. Si c’était le cas on parlerait de l’esclavage, du servage , de la condition ouvriére épouvantable qui amena le peuple ouvrier de 1848 à conduire une révolution, au terme de laquelle l’esclavage fut aboli justement. Qui pour rendre justice à ce peuple de « blouses grises » , de « petits blancs » ???
Il y a dans ce délire malade de mémoire folle quelque chose d’obscéne. Devons nous demander des comptes aux Musulmans qui ont massacré, colonisé l’Espagne, le Sud de la France ? Devons nous instaurer « des maisons de la mémoire », des « parcours méditatifs » à ce sujet ?
Devons nous demander des comptes à la Turquie qui a mis en esclavages des millions de Chrétiens européens ???
Nous ne demanderons pas de compensations financiéres, bien sur. Pas plus que nous n’en demanderons aux Haitiens coupables du génocide de toute leur population blanche, ou aux Algériens coupables d’épuration ethnique ....
Vous allez me dire que ça ne sert à rien de remuer ces vieilles histoires, que ça va dresser les gens les uns contre les autres.... Vous aurez raison. Et c’est bien à cela que servent toutes ces cérémonies obscénes des « devoirs de mémoire » (rien que ce terme, ça pue l’hypocrisie , la haine ...).
Et puis un détail : ce fameux devoir de mémoire occulte totalement la traite négriére arabe (il ne fallait pas stigmatiser les jeunes maghrebins, a dit Me Taubira....) ; il occulte la part africaine de la traite (TOUTE la traite a été africaine au départ : s’il ne s’était pas trouvé d’Africains pour vendre leurs compatriotes, il n’y aurait pas eu de traite.... Et pourquoi ces occultations ?? Pour ne pas semer divisions et troubles chez les non-blancs ??? Dites moi que je me trompe SVP ....
Quant à la richesse issue de la Traite ...L’argent n’est pas une masse immobile ...Ou alors les peuples Africains héritiers des royaumes negriers , les Turcs héritiers de l’Empire Ottoman, surferaient sur l’or à ce compte là...
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« ça pue l’hypocrisie, la haine » : Non ! il s’agit de descendants d’esclaves aujourd’hui français comme vous et moi : les Antillais !
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Oui nous avons fort bien compris qu’il s’agit de compatriotes Antillais.
Ceci dit si nos compatriotes vendéens exigent le même genre de devoir de mémoire , ainsi que nos compatriotes cevenols, protestants (massacres de la St Bathelemy ; etc...), catholiques (massacres de Nimes et autres lieux), ...
Sans parler de nos compatriotes Pieds-noirs (eux ont été séchement invités à se taire, d’ailleurs) ou bêtement « sous-chiens » : descendants d’esclaves ou de serfs ou de prolétaires asservis...
Ca va en faire des devoirs de mémoire... Va t-on inviter les descendants d’esclaves noirs (attention à ne pas confondre avec un descendant de négrier africain !) à aller « méditer » sur un « parcours de mémoire » de la Commune avec ses « petits blancs » tombés pour un monde meilleur ? Ou des descendants de colonisés algériens à aller méditer sur les femmes et enfants massacrés à Philippeville ou à Guelma ?
Je crains le pire...
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Vous sortez du sujet. Il est question d’esclavage. Le servage n’était pas l’esclavage. Une différence notable : ce dernier considérait les êtres humains comme des choses. Les peuples envahis ou opprimés que vous citez nont pas été mis en esclavage. Votre démarche est de tout amalgamer pour tourner en ridicule une cause noble et grave.
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Entièrement d’accord Daniel.
Tous les pays du monde ou presque ont pratiqué l’esclavage à un moment ou à un autre. Si on devait faire repentence, il y aurait des milliers de repentences croisées.
Ce qui me gêne, c’est que l’on parle uniquement de l’esclavage des Africains par les Européens, jamais des autres esclavages.
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Pourquoi faut-il que ce « devoir de mémoire » importune tant ceux qui voudrait bien oublier ou mieux encore ignorer ??
Je crois quand à moi, que la connaissance historique des évènements de son passé est une nécessité pour toute nation. Et ce n’est pas parceque certains pays ne se posent aucune question (les Pays Arabes dans le cas de la traite africaine notamment) que celà justifie qu’ici nous nous en dispensions.
Je ne suis pas du tout d’accord avec Daniel et d’autres qui trouvent que nous en « faisons trop » et que celà nous empêche de voir les turpitudes actuelles. L’un n’empêche pas l’autre bien au contraire, les évènements s’éclairent souvent entre eux !!
Quand à imaginer que tous les citoyens français (pour ne parler que d’eux) connaissent parfaitement bien tous les aspects de la traite négrière c’est leur faire beaucoup d’honneur !! Il faut au minimum être passé par un collège et un lycée pour en connaître les grandes lignes et ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand à ceux qui ont approfondi la question par curiosité personnelle... ils ne sont pas légion.
Quand au raisonnement simpliste qui consiste à dire que les peuples africains ont été dans leur ensemble des esclavagistes, c’est pure fantaisie qui permet de se « déculpabiliser » à peu de frais. Les historiens savent bien qu’il y a eu en effet de nombreuses complicités, mais ils savent faire la part des choses et ne renversent pas la situation pour plus de confort personnel.
Faut-il rappeler aussi que le propre du racisme est de considérer le blanc comme « l’étalon or » de la valeur humaine. Les amérindiens, les africains, les peuples d’océanie... ont longtemps été considérés comme « naturellement inférieurs » (la réligion catholique s’interrogeait même sur l’existence d’une âme). Quand les « blancs » sont victimes d’exactions et de haine, ce n’est pas du tout sur la base d’une prétendue infériorité, c’est au contraire l’envie d’accèder aux mêmes richesses, au même statut qui en le plus souvent le moteur. Je ne parlerai même pas du besoin qu’on certaines personnes de se « blanchiser » à tout prix pour se rapprocher un tant soit peu de la « norme ».
Il n’y a que quelques decennies finalement que l’on sait sans équivoque possible que nous appartenons tous à une même et seule race : HOMO SAPIENS ce qui interdit toute possibilité de racisme !! Merci la génétique, merci la science !!
Mais bien sûr tout le monde n’est pas encore au courant, il faut donc le crier bien fort et souvent !
Comme il faut redire souvent que le pire est toujours possible : après les « camps de la mort » ont a cru naïvement que l’horreur ne pourrait plus se reproduire... on sait ce qu’il en est aujourd’hui.
VIGILANCE DONC, aucune initiative n’est superflue !!!
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aTHENA dit : « Quand au raisonnement simpliste qui consiste à dire que les peuples africains ont été dans leur ensemble des esclavagistes, c’est pure fantaisie qui permet de se »déculpabiliser« à peu de frais. Les historiens savent bien qu’il y a eu en effet de nombreuses complicités, mais ils savent faire la part des choses »
Il ne s’agit pas de « raisonnement simpliste » mais de faits. Ignorer ces faits pour « déculpabiliser » les Africains (cette notion de culpabilité pour des faits dont ils ne sont pas responsables est d’ailleurs idiote) semblent être la marotte des racistes bien pensants d’aujourd’hui.
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@daniel,
Les Africains actuels sont majoritairement les descendants de ceux qui ont échappé à l’esclavage, qu’on n’a pas eu le temps de déporter.
Votre raisonnement consisterait à dire qu’en France, les collabos étaient majoritaires en 40. Ce qui serait une insulte aux nombreux résistants qui ont lutté contre l’occupation allemande.
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@ Makan : Vous oubliez que beaucoup d’esclaves africains étaient en esclavage en Afrique.
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@makan
la résistance en france concernait seulement environ 45.000 personnes.
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@hurlevent
« Vous oubliez que beaucoup d’esclaves africains étaient en esclavage en Afrique. »
Et beaucoup d’Européens de vrais négriers en Europe ?
Je ne crois pas avoir nié le fait qu’il y ait eu des esclaves en Afrique. Je dirais même que les Africains actuels sont majoritairement les descendants de ces esclaves que les Blancs et leurs collabos locaux n’ont pas eu le temps ou l’occasion de déporter.
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@jako
« la résistance en france concernait seulement environ 45.000 personnes. »
450.000 personnes qui ont eu le courage de prendre les armes et des millions d’autres qui étaient viscéralement contre l’occupation. Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas pris les armes qu’ils étaient du côté de l’envahisseur.
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« Et beaucoup d’Européens de vrais négriers en Europe ? »
Vous oubliez que les Arabes ont également pratiqué la traite des noirs. En fait, vous oubliez tout ce qui ne vous arrange pas.
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@Daniel,
Il ne s’agit pas de culpabiliser les uns pour déculpabiliser les autres ! Comme vous le dites si bien, aujourd’hui nous ne sommes ni les uns ni les autres responsables de ce que firent nos « ancêtres » respectifs !
Pour autant, il ne faut pas tout mélanger et vouloir pour distraire l’assemblée jouer avec les morts, c’est-à-dire passer en revue les massacres, pogroms, guerres de religions, bûchers aux sorcières et aux hérétiques de tout poil !!
Ce mélange des genres est certes dans l’air du temps (le zapping permanent permet de ne jamais rien approfondir), mais à force d’amalgame, les mots n’ont plus aucune valeur. Or le mot esclave a un sens précis et doit le garder dans l’esprit des gens, vouloir le banaliser est ridicule et dangereux.
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Je ne suis pas surpris par la tonne de conneries, d’inepties et de contradictions que les descendants de Colbert déversent en réaction à cet article. Pour votre lanterne les africains n’ont jamais vendus personne. Je demande à voir les actes de vente. Pourquoi ne met-on pas à la disposition de tous les chercheurs sur la traite négrière et l’esclavage, les archives des esclavagistes. Ils tenaient une comptabilité très rigoureuse. Je ne suis jamais tombé sur un acte de vente d’homme par les Africains. Pour la bonne et simple raison que ces vouyous les raflaient. Ou prenaient en otage les membres des familles des chefs et exigeaient leur libération contre un nombre précis d’hommes. Durant cette période les occidentaux n’achetaient rien. Ils pillaient, brulaient, décimaient toute résistance à leur bestialité. Si c’était le cas ils n’auraient pas semer autant de terreur en Afrique et en Amérique. Dans la grande majorité des cas, le personnel des navires négriers ne parlaient jamais de leurs activités inhumaines aux membres de leurs familles. Ils avaient donc conscience de l’abjection de leurs actes. Il y a une foule de fantasmes qui entoure cette période. Les occidentaux ont décidé d’étouffer cette page blanche de l’abomination humaine parce qu’elle les met en porte-à-faux avec l’idéologie droit de l’hommiste à géométrie variable qu’ils portent en bandoulière. Quelque soit la durée de la nuit, le jour finit toujours par se lever. Nous ne sommes qu’à l’aube de ce jour. Tout le révisionnisme et la négation ou la dénégation de ce crime, est un combat d’arrière garde. Il serait plus sage d’aborder cette thématique dans le respect des souffrances des uns et des autres. Plus certains ramèneront leur morgue, plus ils radicaliseront ceux qui n’aspirent qu’à faire un devoir de mémoire. Les descendants d’esclaves découvrent l’histoire qu’on leur a occultée ou dénaturée. Cette prise de conscience est irréversible. L’arrogance, la violence, le mensonge et l’hypocrisie du descendant de Voltaire n’y changera rien. Avant de donner des leçons de démocratie à la terre entière, certains feraient mieux de balayer leur paillasson. Jamais barbarie n’aura connu une telle ampleur dans le temps, dans la bestialité et dans le nombre, de toute l’histoire de l’humanité. Cela gène beaucoup aux entournures de savoir que plus sauvages qu’eux ça n’existe pas... s’ils analysaient les choses ils verraient que leur sauvagerie et leur bestialité sont toujours d’actualité, elles ont seulement pris d’autres formes. Regardons l’histoire tous ensemble, ce sera un gage de paix sur terre. Le contraire ne présage rien de bien.
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L’histoire de cette atrocité contée par les chercheurs français à quelques exceptions près, est une escroquerie. Je suis content que ce débat s’ouvre en fin. Le cuistreries et autres fantasmes de descendants de négriers seront mis à nu. Pour votre information. Je suis tombé par hasard lors d’une visite à un musée à Nantes sur le tableau de bord de Surcouf. Il n’est jamais mentionné achat d’esclave, mais capture. Avec un décompte précis jour par jour. Arrêtez vos singeries ! Je vous conseille le livre de Gomes Eanes de Zurara « Chronique de Guinée (1453) » ou celui de Mungo Park, « Voyage à l’intérieur de l’Afrique ». Il y a des résistances intellectuelles en France sur cette question qui dépassent tout entendement. Les espagnols, les portugais, les anglais, les états-uniens, les hollandais, etc., commencent à aborder cette page blanche de la bestialité blanche de manière scientifique. Seuls les français se ferment, qu’ont-ils à perdre de traiter cette histoire avec les mêmes méthodes historiographiques que d’autres évènements à peu près comparables. Quand l’intelligentsia français prend les élucubrations de Pétré-Grenouilleau pour du travail scientifique, elle ne rend pas service aux grands esprits qui ont marqué ce pays. Citez-moi des références objectives et scientifiques et non des bêtises. Vous parlez du fait que les africains n’écrivaient pas leurs actes. J’ai des traités de coopération entre des Royaumes africains et des puissances occidentales qui datent de la même période. Par exemple entre le roi du Portugal Jean II et le roi Nzinga Bemba du Congo. Ouvrez les archives de Nantes, Bordeaux, La Rochelles, etc., aux chercheurs noirs pour que s’amorcent un débat franc et ouvert. Sinon, fermez-là.
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J’assume et revendique qu’aucun africain n’a vendu personne. Je ne fais pas dans l’idéologie dominante comme vous. Je demande à voir des preuves. Vous me répondez que les africains ne les ont pas archivées. Pendant quatre siècles de terreur nous serions au moins tombés sur un seul document. Pour votre gouverne, il y a une correspondance abondantes entres les rois africains et les rois occidentaux sur leur refus de vendre leurs concitoyens et de les christianiser de force. Je mets au défi quiconque de m’apporter une preuve sur la vente supposée d’hommes par les rois africains. Lorsqu’on va acheter quelque chose on ne brûle pas tout sur son passage. Drôle de manière de faire ses courses. On ne se cache pas aux alentours des villages la nuit tombée pour kidnapper le malheureux qui aura l’imprudence de trainer par là. Arrêtez vos salades. Lorsqu’on ne partage pas vos élucubrations vous sortez tout de suite les grands mots « terrorisme intellectuel ». Pour votre lanterne, c’est l’occident qui pratique du terrorisme intellectuel sur ces questions. Je vous reprends texto la 4e de Couverture du livre de Bwemba Bong « Quand l’Africain était l’or noir de l’Europe » : Toute l’histoire des razzias négrières transatlantiques tourne autour de cette réalité des rapports entre l’Europe d’hier, l’Occident d’aujourd’hui et l’Afrique noire. C’est dire que la réponse qui en découle tout naturellement, éclaire de mille éclats de la Vérité, cette page tragique de l’histoire de l’Afrique et du peuple noir. Ce génocide sur lequel, jusqu’alors, l’Occident s’est, par diverses formes de terrorisme dont il a l’art du secret et le secret de l’art, réservé le monopole de la narration. Un droit de regard exclusif par lequel il s’est institué Juge, Partie, Jury et au surplus Exécuteur testamentaire pour la partie du peuple noir qu’il a déportée pendant quatre siècles comme bêtes de sommes, par l’une des plus terribles violences, pour son bien-être et son confort.
Lorsqu’ils encensaient Pétré-Grenouilleau, les médias français n’ont jamais, je dis bien jamais, invités des contradicteurs noirs face à lui. Il y a en des tonnes sur la place de Paris. Pourquoi ? Parce que nous n’étions pas dans un débat universitaire mais bel et bien dans de la propagande occidentalo-occidentale. Nous discutons de traite négrière transatlantique. Restons sur celle-là. Je ne minore pas les effets de la traite arabe, mais c’est un autre débat. C’est justement le travers du débat sur cette question. Pourquoi chaque fois que les occidentaux sont acculés sur leurs turpitudes ils veulent se défausser sur celles des autres ? Il n’y avait pas d’esclavage en Afrique à cette période-là. L’Afrique connaissait du servage, on ne peut le nier. Les serfs étaient tellement bien intégrés qu’il arrivait que certains terminent à la tête d’un royaume. Chose impossible dans un système esclavagiste. Je trouve que notre débat pour plus de clarté devrait concerner des périodes précises pour qu’on sache de quoi nous parlons. La transfiguration de l’Afrique vient de cette triste incurie. Toutes les structures actuelles de l’Afrique sont la conséquence de ce démembrement. L’Afrique était constituée de grands ensembles culturels et linguistiques. Ce sont les occidentaux qui ont saucissonné le continent pour mieux l’assujettir. Tous les ersatz de cultures africaines contemporaines sont des pâles réminiscences de l’Afrique majestueuse de l’avant traite atlantique. Je vous le confirme, en France il y a un ostracisme intellectuel sur cette question, ne vous déplaise. On ose organiser des ventes aux enchères d’objets et documents sur cette barbarie sans que cela n’émeuve personne, à part quelques associations noires. Alors que tout le travail de recherche reste à affaire. On empêche les chercheurs noirs qui ne font pas partie du système de consulter certains documents. Les descendants des grandes familles négrières refusent de mettre sur la place publique les archives de leurs ancêtres. C’est dire tout le mépris que cela suscite. Les pouvoirs publics se comportent comme si cette histoire n’avait rien à voir avec la république. J’ai le sentiment qu’elle ne concerne que les originaires des DOM-TOM. Combien de chaires sur cette abomination dans les universités françaises ? C’est à peine depuis 2 ou 3 ans qu’il y a un balbutiement de recherche.
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J’assume et revendique qu’aucun africain n’a vendu personne. Je ne fais pas dans l’idéologie dominante comme vous. Je demande à voir des preuves. Vous me répondez que les africains ne les ont pas archivées. Pendant quatre siècles de terreur nous serions au moins tombés sur un seul document. Pour votre gouverne, il y a une correspondance abondantes entres les rois africains et les rois occidentaux sur leur refus de vendre leurs concitoyens et de les christianiser de force. Je mets au défi quiconque de m’apporter une preuve sur la vente supposée d’hommes par les rois africains. Lorsqu’on va acheter quelque chose on ne brûle pas tout sur son passage. Drôle de manière de faire ses courses. On ne se cache pas aux alentours des villages la nuit tombée pour kidnapper le malheureux qui aura l’imprudence de trainer par là. Arrêtez vos salades. Lorsqu’on ne partage pas vos élucubrations vous sortez tout de suite les grands mots « terrorisme intellectuel ». Pour votre lanterne, c’est l’occident qui pratique du terrorisme intellectuel sur ces questions. Je vous reprends texto la 4e de Couverture du livre de Bwemba Bong « Quand l’Africain était l’or noir de l’Europe » : Toute l’histoire des razzias négrières transatlantiques tourne autour de cette réalité des rapports entre l’Europe d’hier, l’Occident d’aujourd’hui et l’Afrique noire. C’est dire que la réponse qui en découle tout naturellement, éclaire de mille éclats de la Vérité, cette page tragique de l’histoire de l’Afrique et du peuple noir. Ce génocide sur lequel, jusqu’alors, l’Occident s’est, par diverses formes de terrorisme dont il a l’art du secret et le secret de l’art, réservé le monopole de la narration. Un droit de regard exclusif par lequel il s’est institué Juge, Partie, Jury et au surplus Exécuteur testamentaire pour la partie du peuple noir qu’il a déportée pendant quatre siècles comme bêtes de sommes, par l’une des plus terribles violences, pour son bien-être et son confort.
Lorsqu’ils encensaient Pétré-Grenouilleau, les médias français n’ont jamais, je dis bien jamais, invités des contradicteurs noirs face à lui. Il y a en des tonnes sur la place de Paris. Pourquoi ? Parce que nous n’étions pas dans un débat universitaire mais bel et bien dans de la propagande occidentalo-occidentale. Nous discutons de traite négrière transatlantique. Restons sur celle-là. Je ne minore pas les effets de la traite arabe, mais c’est un autre débat. C’est justement le travers du débat sur cette question. Pourquoi chaque fois que les occidentaux sont acculés sur leurs turpitudes ils veulent se défausser sur celles des autres ? Il n’y avait pas d’esclavage en Afrique à cette période-là. L’Afrique connaissait du servage, on ne peut le nier. Les serfs étaient tellement bien intégrés qu’il arrivait que certains terminent à la tête d’un royaume. Chose impossible dans un système esclavagiste. Je trouve que notre débat pour plus de clarté devrait concerner des périodes précises pour qu’on sache de quoi nous parlons. La transfiguration de l’Afrique vient de cette triste incurie. Toutes les structures actuelles de l’Afrique sont la conséquence de ce démembrement. L’Afrique était constituée de grands ensembles culturels et linguistiques. Ce sont les occidentaux qui ont saucissonné le continent pour mieux l’assujettir. Tous les ersatz de cultures africaines contemporaines sont des pâles réminiscences de l’Afrique majestueuse de l’avant traite atlantique. Je vous le confirme, en France il y a un ostracisme intellectuel sur cette question, ne vous déplaise. On ose organiser des ventes aux enchères d’objets et documents sur cette barbarie sans que cela n’émeuve personne, à part quelques associations noires. Alors que tout le travail de recherche reste à affaire. On empêche les chercheurs noirs qui ne font pas partie du système de consulter certains documents. Les descendants des grandes familles négrières refusent de mettre sur la place publique les archives de leurs ancêtres. C’est dire tout le mépris que cela suscite. Les pouvoirs publics se comportent comme si cette histoire n’avait rien à voir avec la république. J’ai le sentiment qu’elle ne concerne que les originaires des DOM-TOM. Combien de chaires sur cette abomination dans les universités françaises ? C’est à peine depuis 2 ou 3 ans qu’il y a un balbutiement de recherche.
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« J’assume et revendique qu’aucun africain n’a vendu personne. »
Vous vous égarez complètement. Vous niez la réalité du commerce triangulaire, dont je vous rappelle les principes : marchandises d’Europe vers l’Afrique, esclaves d’Afrique vers l’Amérique, et sucre/mais/etc d’Amérique vers l’Europe. Les esclaves ont bien été achetés. Ils ont étés vendus par les Africains, qui, lors de combats inter-tribaux, mettaient en esclavage les perdants. Cette vente s’est effectuée aux vendeurs Arabes d’abord, Européens ensuite.
Je vous invite à lire l’histoire du Dahomey : http://en.wikipedia.org/wiki/Dahomey
Et le commerce triangulaire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Commerce_triangulaire
Donc, pour votre lanterne, les Africains ont vendus des esclaves. En masse. Désolé, mais c’est la réalité.
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il n’y apas seulement que les européens qui pratiquait l’esclavage d’autres le pratiques encore et qui osent de la dénoncer
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Personne ne dit que les européens ont été les seuls à pratiquer l’esclavage. Mais que les européens ont été les seuls à le pratiquer à une échelle industrielle, inhumaine, bestiale et codifiée aussi longue. Les Africains et les Amérindiens ne se sont jamais remis de leur rencontre avec l’homme blanc. Il a théorisé (Ancien Testament, Bible), codifié (Code Noir), « justifié » « scientifiquement » (Lapouge, Gobineau, Cuvier, etc.) sa bestialité. Ses névroses l’habitent jusqu’à aujourd’hui. La colonisation c’est encore très récent. Lorsqu’on va exterminer des peuples pour exploiter, piller, voler leurs matières premières et qu’on se permet de dire que le dispensaire qu’on a construit pour soigner les colons, ou la route qu’on a construit pour évacuer les produits volés, est un bienfait de la colonisation... Cela relève de la psychiatrie. Rien d’autre. Personne n’a apporté une contradiction au livre de Mme Rosa Amelia Plumelle-Uribe, La férocité blanche... On le dénigre de manière allusive sans contre-argumenter sur le fond. Pareil pour le livre de Mme Tobner. Je souhaite organiser un débat avec tous les bouseux, tapis comme toujours dans l’ombre pour dénigrer, mépriser sans aucune construction intellectuelle. Pourquoi les grands médias nationaux n’invitent-ils pas sur leurs plateaux ces deux dames pour débattre face à des contradicteurs vecteur de la pensée négrophobe ? I Télé a invité Mme Plumelle-Uribe il y a deux, pour censurer 90% de son intervention. C’est ce qu’on appelle un pays démocratique. Mensonge et hypocrisie quand vous nous tenez. En somme minable. Le travail de déconstruction de votre escroquerie droit de l’hommiste est en marche. Aucune nation européenne ne peut se permettre de donner des leçons à un pays Africain. Je dis bien aucune ! Un criminel ne peux pas juger d’honnêtes gens. Tous les potentats africains sont des émanations de l’occident. Mis en place pour empêcher la renaissance africaine et piller le sol et sous-sol de ces Etats. La renaissance africaine se fait malgré tout. Lentement. Mais elle se fait. Vos sbires vont tomber un à un. M. Sarkozy ne se permettra plus d’aller insulter les gens chez eux. Internet nous permet de ne plus être exposé à vos propagandes. L’information circule en temps réel. Fini les manipulations des opinions. Seuls les peuples occidentaux subissent encore le lavage des cerveaux d’une élite corrompue et cynique.
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L’effet Le Pen-Sarkozy sur le devoir de mémoire est désastreux. C’est l’esprit repentance zéro, comme si le devoir de mémoire, c’était de la repentance et rien d’autre. Je pense comme Glissant qu’il faut faire de ce devoir de mémoire une force positive et internationale pour non seulement regarder notre passé en face (et par un effet d’entraînement inciter d’autres peuples à en faire autant) mais aussi veiller sur le présent et l’avenir, lutter contre les formes d’esclavage moderne. Cela passe par l’éducation qui est une arme contre l’oubli et l’ignorance.
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« Mais que les européens ont été les seuls à le pratiquer à une échelle industrielle, inhumaine, bestiale et codifiée aussi longue. »
Ha oui ? aussi longue ? Les Arabes ont pratiqué l’esclavage du XVe au XXe siècle. Les Européens du XVIe au XIXe siècle. Les pays Européens sont les premiers, au monde, a avoir aboli l’esclavage. Je passe sur le reste de votre commentaire (comme si les autres esclavages étaient moins bestiaux et inhumains).
« Ses névroses l’habitent jusqu’à aujourd’hui. »
Ne prenez pas votre cas pour une généralité ...
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..vive la renaissance africaine mais vous en etes malade
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Dire que les noirs ne sont pas malades serait mensonger. Lorsqu’on a subi des atrocités comme la traite négrière et l’esclavage, la colonisation et la néocolonisation ça laisse des séquelles profondes. Il faut faire une catharsis. Cela relève presque du miracle qu’il y ait encore des noirs en vie à la surface du globe. La barbarie blanche a eu raison des Amérindiens. Complètement desarticulés. Les traumatismes qu’ont subi les noirs sont incommensurables. Pour moins que ça d’autres pleurnichent à longueur d’antennes. C’est vous dire la force mentale et psychique qui est la nôtre. Nous avons un travail de reconstruction à faire. Nous assumons notre réalité. Ce n’est malheureusement pas le cas des fous qui nous ont fait et nous font du mal jusqu’à maintenant. Il nous faut sortir de ce face à face avec l’homme blanc... le laisser seul face ces névroses... il s’autodétruira. Les psychiatres doivent se pencher sur la violence que cet individu porte en lui. D’où vient cette haine l’autre chez lui ? Il y a un champs de recherche à explorer.
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Vous parlez vraiment comme un raciste de bas étage !!!
Il n’y a pas plus de « barbarie blanche » que de « sauvagerie noire ». De nombreux hommes à la peau blanche n’ont jamais réduit quiconque en esclavage, et de nombreux hommes à ma peau noire n’ont jamais été ni mis en esclavage, ni même colonisés (deux choses très différentes, même si bien souvent les partisans de la repentance font allègrement l’amalgame)...
Quasiment toutes les sociétés du monde sont passées par des périodes de violence extrême et la violence d’une société n’a rien à voir avec la couleur de la peau de ses membres.
Comme l’a fait remarquer un autre contributeur, ce qui différencie pour les historiens la traite négrière transatlantique de la traite intra continentale à l’Afrique, c’est simplement l’existence ou non de documents écrits. Les sociétés européennes sont depuis très longtemps des sociétés de l’écrit, comme les sociétés moyen orientales, tandis que les sociétés d’Afrique sub saharienne ont été pendant longtemps des sociétés de traditions orale. Et la tradition orale, quelle que puisse être son utilité comme élément de cohésion sociale, n’atteint jamais la précision, l’exactitude, la froideur des livres de compte. Il est plus facile de s’insurger contre quelque chose qui a laissé des traces objectives que de tenter d’objectiver ce qui n’a pas laissé de traces. Il est même possible de le nier.
Le travail des historiens est justement AUSSI de savoir reconnaître « en négatif » ce qui n’a pas laissé de traces objectives. On ne trouve peut être pas de contrats d’achats d’esclaves aux souverains des royaumes africains de la côte pour qui l’écrit n’avait aucune valeur, par contre on peut très bien trouver dans les manifestes des navires négriers à Nantes ou St Malo le décompte exact de la « pacotille » embarquée dans le seul but de servir de monnaie d’échange dans cette traite triangulaire. Et qui dit « monnaie d’échange » dit obligatoirement bénéficiaires de cette monnaie...
Il y a sans doute une névrose de l’esclavage dans les peuples antillais, mais comme toute névrose, elle n’est pas la conséquence d’un préjudice subi, mais d’un conflit interne entre deux pulsions contradictoires : d’un côté la « tentation victimale », avec tous les bénéfices secondaires qu’on peut en tirer (et pas seulement matériels...) et de l’autre le désir de normalité dans une société française à laquelle les antillais sont profondément liés autant par la réalité de leur vie quotidienne que par le fantasme des ancêtres blancs dont ils ont tous sinon connaissance réelle, du moins conscience fantasmatique.
Pour revenir à la repentance chiraquienne, autant la _connaissance_ de la réalité de l’histoire de l’esclavage est un devoir car elle est une partie indissociable de l’histoire de notre communauté, autant la « repentance » est une notion profondément perverse, injuste pour les français d’origine européenne et maintenant les français d’origine africaine dans une position d’infériorité psychologique qui n’a rien à voir avec leur intégration dans la société du 21ème siècle
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@Malraux (IP:xxx.x48.136.95)
« Il y a sans doute une névrose de l’esclavage dans les peuples antillais, mais comme toute névrose, elle n’est pas la conséquence d’un préjudice subi, mais d’un conflit interne entre deux pulsions contradictoires : d’un côté la »tentation victimale« , avec tous les bénéfices secondaires qu’on peut en tirer (et pas seulement matériels...) »
N’importe quoi.
L’Européen ramène toujours tout à l’argent, aux bénéfices et aux intérêts. Il projette sa propre cupidité sur tous les peuples.
Des millions d’hommes et de femmes luttent pour retrouver leur dignité bafouée et vous, vous pensez que des siècles d’humiliation, de déshumanisation, de théorisation de leur infériorité ne sont pas des causes suffisante de cette névrose mais plutôt le désir d’en tirer des avantages matériels. Quel aveuglément !
« et de l’autre le désir de normalité dans une société française à laquelle les antillais sont profondément liés autant par la réalité de leur vie quotidienne que par le fantasme des ancêtres blancs dont ils ont tous sinon connaissance réelle, du moins conscience fantasmatique. »
Quand au « fantasme des ancêtres blancs », comme vous le dîtes, c’est plutôt plus un sujet de honte que de fierté pour ces hommes et femmes. Quelle gloire y a-t-il à tirer du fait que son ancêtre a été violée par son maître blanc et qu’on est le fruit, même lointain, de ce viol ? Et puis, quel fantasme y a-t-il donc à avoir un ancêtre blanc ? Vous croyez encore à la vieille connerie de l’amélioration de la race noire ? Pourquoi ne pas parler plutôt d’ « abâtardisation » de la race noire qui a été souillée par ce sang blanc.
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« Vous croyez encore à la vieille connerie de l’amélioration de la race noire ? Pourquoi ne pas parler plutôt d’ « abâtardisation » de la race noire qui a été souillée par ce sang blanc. »
Je ne reviendrai pas sur le caractère raciste de vos propos sur la « race noire souillée par du sang blanc »...
La relation des antillais avec la couleur de la peau et les origines ethniques est beaucoup plus complexe que ce que vous caricaturez ici. Il n’y a pas « les bons noirs » et « les méchants blancs » Il n’y a pas d’ailleurs de « noirs » et de « blancs »... Il y a d’infinies variétés de nuances, du chabin au congo, de l’indien au blanc pays. Les relations avec les uns ou les autres sont régies par des codes dans lesquels l’ancienneté de la présence sur place est plus importante que la couleur proprement dite.
Les congos (les plus noirs de peau) et les indiens, tous arrivés après l’abolition de l’esclavage sont pourtant ceux qui ont eu le plus de difficultés à se faire une place dans la société antillaise et qui ont le plus subi de discriminations de la part des anciens habitants, blancs ou descendants d’esclaves.
Quant au mythe de la gentille noire violée par le méchant maître blanc, je vous fais remarquer que 160 ans après l’abolition, un antillais jeune adulte aujourd’hui est au moins la sixième génération d’homme libre. Ça veut dire qu’il a 32 arrière arrière GP nés libres et 64 AAAGP qui ont vécu au temps de l’esclavage. Parmi ces 32 ou 64 ascendants il y a quasiment toujours un ou plusieurs (voire 1/4 ou la moitié) ascendants d’origine européenne. Et que ça vous fasse plaisir ou pas, c’est souvent ça qui est valorisé.
Alors est ce qu’enfoncer les antillais dans leur position de victime est vraiment utile pour eux, je ne crois pas. Vous faisiez allusion dans un de vos posts à la psychiatrie, il me semble qu’en l’occurence il n’y a rien de bien efficace sur le plan narcissique de s’entendre seriner à longueur de temps qu’on est un fils d’esclave et qu’il n’y a que ça d’important dans la vie...
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@Malraux (IP:xxx.x3.194.20)
« Quant au mythe de la gentille noire violée par le méchant maître blanc, je vous fais remarquer que 160 ans après l’abolition, un antillais jeune adulte aujourd’hui est au moins la sixième génération d’homme libre. Ça veut dire qu’il a 32 arrière arrière GP nés libres et 64 AAAGP qui ont vécu au temps de l’esclavage. Parmi ces 32 ou 64 ascendants il y a quasiment toujours un ou plusieurs (voire 1/4 ou la moitié) ascendants d’origine européenne. Et que ça vous fasse plaisir ou pas, c’est souvent ça qui est valorisé. »
Bien sûr, pour vous, il suffit qu’un crime se soir passé il y a 160 ans pour que ce ne soit plus un crime. Je pense que si certains Noirs, se blanchissent la peau, il doit bien y en avoir effectivement qui mettent en valeur leur « origines » européennes. Il y a des esprits faibles partout. Mais cela n’enlève rien au crime qui a été perpétré et à la souillure du sang noir que constituent ces viols.
« Alors est ce qu’enfoncer les antillais dans leur position de victime est vraiment utile pour eux, je ne crois pas. »
Personne ne cherche à enfoncer qui que ce soit dans une position de victime. Il s’agit de rendre justice à la mémoire des hommes et des femmes qui ont été bafoués dans leur dignité. C’est facile de lancer les mots magiques de « victimes » et de « victimisation » aux visages de ceux qu’on méprise encore à cause de ce passé, mais tout le monde n’est pas influencé par vos mensonges.
« Vous faisiez allusion dans un de vos posts à la psychiatrie... »
Je n’ai jamais parlé de psychiatrie dans mes posts. Relisez-les !
« ...il me semble qu’en l’occurence il n’y a rien de bien efficace sur le plan narcissique de s’entendre seriner à longueur de temps qu’on est un fils d’esclave et qu’il n’y a que ça d’important dans la vie... »
Ah oui ? Pourtant, vous autres Européens ne ratez aucune occasion de rappeler que l’arrière grand-père de telle personnalité était esclave. Quelle hypocrisie !
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« Mais cela n’enlève rien au crime qui a été perpétré et à la souillure du sang noir que constituent ces viols. »
Encore une fois, je suis profondément choqué par le racisme de vos propos. Votre discours est exactement le même que celui des racistes blancs du XIX° siècle.
Un viol perpétré il y a 160 ans est toujours un crime, je ne remets certainement pas ça en question. Simplement celui qui doit répondre d’un crime c’est celui qui l’a commis, pas son arrière arrière arrière petit fils. Quant au crime dont il s’agit ce n’est certainement pas la « souillure du sang noir ». Violer une femme est un crime quelle que soit la couleur de sa peau. Et « souiller le sang » ça n’existe plus dans aucun code pénal depuis plus de 60 ans... Et c’est très bien comme ça
« Je pense que si certains Noirs, se blanchissent la peau, il doit bien y en avoir effectivement qui mettent en valeur leur »origines« européennes. Il y a des esprits faibles partout »
Si je comprends bien votre pensée et que je la mène jusqu’à son terme, vous êtes tellement fier de votre « sang noir » que vous méprisez tous ceux qui sont un tant soit peu métissés et qui ne peuvent pas prouver 16 quartiers de sang noir ?
« Ah oui ? Pourtant, vous autres Européens ne ratez aucune occasion de rappeler que l’arrière grand-père de telle personnalité était esclave. Quelle hypocrisie ! »
Qu’est ce que ça veut dire ça « vous autres européens » ? c’est qui « vous autres européens » ? Il y aurait selon vous une responsabilité collective avec punition collective à la clé ? C’est ça votre conception de la justice ?
PS : quand je lis vos posts, et que je constate votre ignorance de la réalité de la société antillaise, je me demande si vous avez mis les pieds une fois dans votre vie aux Antilles, là où justement vivent les gens qui sont concernés par l’histoire de l’esclavage...
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@Malraux
« Si je comprends bien votre pensée et que je la mène jusqu’à son terme, vous êtes tellement fier de votre »sang noir« que vous méprisez tous ceux qui sont un tant soit peu métissés et qui ne peuvent pas prouver 16 quartiers de sang noir ? »
Moi, je ne méprise ni ne rejette personne à cause de ses origines. Je laisse cela à vous autres Européens pour qui la pureté raciale a eu tant d’importance au cours des siècles passés et en a tellement encore aujourd’hui.
Mais je suis loin, très loin de penser qu’avoir du sang blanc est un avantage pour un Noir.
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Ne vous en déplaise cher Monsieur, il y a bien une barbarie blanche. Je le dis sans méchanceté aucune. Le système occidental s’est bâti sur la spoliation, la rapine et la destruction des autres peuples. Sortez de l’histoire officielle, nous avons une chance formidable avec internet pour trouver des documents auxquels nous n’aurions jamais eus accès. Prenez par exemple l’histoire de la deuxième guerre mondiale. Faites une bibliographie des plus exhaustives, vous verrez que le système vous prend pour des ânes. Je suis amusé quand quelqu’un va prendre un lien de Wikipedia comme preuve de la vente des Africains par leurs rois. C’est comme si on allait demander à l’OAS de conter la guerre d’Algérie, ou aux nazie d’écrire l’histoire de la deuxième guerre mondiale. Tous les enjeux de domination, qui sont l’apanage de l’occident, nécessitent qu’on traficote les faits à son avantage. L’occident n’a qu’une crainte, c’est le réveil des peuples à qui ils ont infligés les pires atrocités. Lorsque je parle de l’homme blanc, je parle du système, entendons-nous bien. Il s’est trouvé des blancs pour dénoncer l’incurie du système négrier, colonial et néocolonial... Malheureusement, ils ont toujours été une infime minorité. Le fait que des blancs n’aient pas participé à ces massacres ne les dédouane en aucun cas. Ils en tirent les bénéfices malgré tout. Rappelez-moi des actes de violences qu’auraient perpétré des africains en Europe, en Asie, en Amérique ou en Océanie. Qu’est-ce que les Tasmaniens ont fait aux anglais pour qu’ils les exterminent tous. Qu’est-ce que les Amérindiens ont fait aux Espagnols. Seuls les Arabes et les Occidentaux ont toujours eus des visées hégémoniques et destructrices hors de leur sphère géographique. Vous parlez de repentance... qui vous demande la repentance ? Ce que les descendants d’Africains déportés et les Africains demandent c’est juste qu’on relate ce qui s’est passé. Un point un trait. L’Afrique avait des grands centres de savoirs avant la traite négrière. Des bibliothèques. On n’y stockait pas des bandes audio mais des livres. Autre fantasme. L’oralité de l’Afrique date de la période des razzias négrières. Nous avons inventé l’écriture au cas où vous ne le saurez pas. Vous êtes tellement empêtré dans l’idéologie que vos ancêtres ont développée pour justifier l’esclavage que vous faites du psittacisme benêt. Votre lobotomisation est telle que le système se perpétue seul maintenant. Plus besoin d’encadrer la plèbe, elle est bien infectée. Il n’y a jamais eu de traite intra africaine ! C’est pur fantasme de barbares qui veulent se donner une bonne conscience à posteriori. Les Amérindiens pratiquaient aussi les génocides c’est pourquoi ils ont été génocidés, pendant qu’on y est. Dans 4 ou 5 siècles vous raconterez que les dictatures africaines que la France organise et porte à bout de bras étaient la volonté des peuples africains. Que les bataillons de militaires français qui y sont stationnés étaient là-bas à la demande des africains pour les aider à mourir de l’incurie de la françafrique. Tout ce que je peux vous dire en guise de conclusion, c’est que la décadence de l’occident est bien entamée. Les crispations qui se font jour autour des questions comme la traite atlantique et l’esclavage sont le signe d’une perte de contrôle totale. L’amertume de ne plus être le centre du monde vous effraie et chagrine au plus au point. C’est malheureusement l’ordre des choses. On nait, on grandit et on meure. La planète entière vit votre décadence dans l’indifférence. L’humanité contra enfin un peu de répit. La planète retrouvera son lustre d’antan. La couche d’ozone va se refermer bientôt !
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@Landry Okili
Difficile de répondre de manière sereine à un tel ramassis de fantasmes...
Votre haine vous aveugle et ça n’est pas la lecture d’africa maat ou des oeuvres complètes de Cheikh Anta Diop qui vont vous permettre de jeter sur le monde qui vous entoure un regard un peu plus objectif.
A propos des bibliothèques africaines : c’est possible qu’il ait existé des bibliothèques en Afrique (à commencer par celle d’Alexandrie...) mais le problème n’est pas là. Nous parlions des documents écrits relatant la traite négrière et du fait qu’il n’existait aujourd’hui quasiment aucune autre source écrite que celles des archives européennes pour décrire ce phénomène, ce qui entraine obligatoirement une vision tronquée. Il est beaucoup plus facile de nier l’intervention des royaumes africains dans la traite devant cette absence de documents. Mais comme je l’indiquais dans un autre post, on a des moyens indirects de le prouver, et notamment l’existence des cargaisons destinées à l’échange et qui étaient embarquées sur les navires partant d’Europe.
Pour le reste de votre post, on est dans le domaine de la vocifération et de l’insulte, il est donc impossible d’y apporter une quelconque réponse. C’est à vous de faire le travail et de comprendre ce qui dans votre histoire personnelle a pu déclencher pareille colère...
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Cher monsieur, loin de moi l’idée d’avoir de la colère. Je vous dis simplement ce qui est. Je constate le manque d’objectivité manifeste que l’occident déploie pour ne pas assumer ses névroses destructrices. C’est quelques fois très dur... mais certaines vérités dérangent. Vous devriez me remercier d’éclairer votre lanterne sur les manipulations dont vous êtes l’objet depuis des siècles. Ce qui est de plus risible ou cruel, c’est selon, dans cet intérêt à agir ainsi, c’est que ça continue sous nos yeux en 2007. Les procédés se sont adaptés. On agit avec moins de grossièreté le plus souvent. Lorsqu’on est acculé, on reprend nos bonnes vieilles habitudes d’antan. La guerre en Irak en ait une des illustrations. Je vous vois venir : « mais la France était contre » ! Oui elle s’y opposée. Mais pas contre le principe de la guerre, plutôt contre la manière de procéder. Pour preuve elle a apporté son expertise en matière de torture à Guanetanamo (elle en sait un rayon là-dessus. Demandez aux africains et aux asiatiques). Elle coopère avec les américains pour kidnapper des gens qui sont supposé être des terroristes un peu partout dans le monde, et les parquer dans des prisons sécrètes... C’est tout à son honneur je suppose. Pour vous sortir de l’obscurantisme qui est le vôtre, je vous suggère une liste d’ouvrages que je parcoure pour m’informer sur les questions de la traite atlantique, de l’esclavage, de la colonisation et de la néocolonisation. Pour m’amuser, je vous donne ma liste et plus bas celle disponible sur Wikipedia. Ma liste : Abbé GREGOIRE : De la littérature des nègres ou Recherches sur leurs facultés intellectuelles, leurs qualités morales et leur littérature, Ed. Perrin, Paris, 1991 ABDERRAHMAN BEN ABDALLAH IMRAN BEN AMIR ES-SA DI : Tarkh es Soudan, Ed. Adrien-Maisonneuve, Paris, 1964 AMIN Samir : Le Développement Inégal, Essai sur les formations sociales du capitalisme périphérique Ed. De Minuit, Paris 1973 BARBARIN Georges : Le Secret de la Grande Pyramide, L’Enigme du Grand Sphinx, Ed. Adyar, Paris 1974 BEDAL Arnaud, BOULEAU Gilles, NICOLAS Bernard : L’ordre du Temple Solaire, les secrets d’une manipulation, Ed. Flammarion, 2000 BERLIA Georges : Cours de Grands problèmes contemporains. Cours de Licence, 4ème année, Les Cours de Droit, 1967-1968 BERNERT Philippe : SDECE : Service 7 : l’extraordinaire histoire du Colonel LEROY-FINVILLE et de ses clandestins, Ed. France Loisirs, 1981 CESAIRE Aimé : Discours sur le colonialisme, Ed. Présence Africaine, Paris 1955 CHAMPOLLION-FIGEAC : Egypte Ancienne, Collection L’Univers, 1839 CHEIKH ANTA DIOP : L’Afrique Noire Précoloniale, Ed. Présence Africaine, 1960 CHEIKH ANTA DIOP : Antériorité des Civilisations nègres, Mythes ou Vérité Historique ? Ed. Présence Africaine, Paris, 1967 CHEIKH ANTA DIOP : Les Fondements Economiques et Culturels d’un Etat Fédéral d’Afrique Noire, Ed. Présence Africaine, Paris, 1974 CHEIKH ANTA DIOP : Civilisation ou Barbarie, Ed. Présence Africaine, Paris 1981 CHEIKH ANTA DIOP : Alerte sous les Tropiques. Articles 1946-1960. Culture et Développement en Afrique Noire, Ed. Présence Africaine, Paris, 1990 COHEN William B. : Français et Africains. Les Noirs dans le regard des Blancs. 1530-1880, NRF, Ed. Gallimard, Paris 1981 COLARD D. : Les Relations Internationales de 1945 à nos jours, Paris, Masson, 1993 Comte de VOLNEY : Voyage en Syrie et en Egyptien in L’Abbé Grégoire, De la littérature des Nègres, Ed. Perrin 1990 CUOQ R.P. : Recueil des sources arabes concernant l’Afrique occidentale du VIIème au XVIème siècle, Ed. Du C.N.R.S., Paris 1975 COUPLAND Reginald : Wilberforce, Ed. Collins CRITESCU A. in Le Droit à l’autodétermination : développement historique et actuel sur la base des instruments des Nations Unies, New-York, Nations-Unies, 1981 DAGET Serge : La traite des Noirs, Ed. 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Bonne lecture
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@Landry Okili
Encore une fois, que répondre à un post tel que le votre ???
Une première partie où vous déversez votre colère contre la France, en reprenant toutes les vieilles critiques éculées ressassées sur Internet, et en deuxième partie un inventaire à la Prévert d’ouvrages concernant non pas l’histoire de la traite négrière, sujet de notre débat, mais ce qui semble être votre marotte : la supériorité du peuple noir. Sans qu’on sache très bien ce qu’est exactement le peuple noir d’ailleurs... Y incluez vous les Khoïsans, les Andamanais, les papous ??? Et les antillais, ces traitres sang-mélés ? (d’aucuns pourraient les appeler sang-de-bourbe d’ailleurs...)On trouve bien sûr dans votre liste quelques ouvrages antisémites (Gobineau évidemment, mais aussi Garaudy...), ce qui n’est guère surprenant quand on lit votre prose raciste.
Je crois que pour une bonne compréhension de ladite traite, il n’est pas besoin de lire les élucubrations de Cheikh Anta Diop. La lecture des codes noirs et celle de Schoelcher suffisent à se convaincre de l’absurdité et de l’injustice de l’esclavage.
Le travail de mémoire est une chose, une autre est de permettre à des extrémistes d’utiliser ce prétexte pour travestir la vérité historique et remettre au goût du jour des théories nauséeuses sur la supériorité d’une race sur une autre qu’on espérait disparues depuis plus d’un demi-siècle.
C’est contre ça que je me bats et que je me battrai autant que je le pourrai.
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@Malraux
"Le travail de mémoire est une chose, une autre est de permettre à des extrémistes d’utiliser ce prétexte pour travestir la vérité historique et remettre au goût du jour des théories nauséeuses sur la supériorité d’une race sur une autre qu’on espérait disparues depuis plus d’un demi-siècle.
C’est contre ça que je me bats et que je me battrai autant que je le pourrai."
Vous êtes quelqu’un de pathétique. Vous donnez dans le négationnisme le plus absurde concernant l’esclavagisme des Européens et quand on vous met toutes les preuves sous le nez, vous vous drapez dans votre rôle du défenseur de la Justice et de la Fraternité entre les peuples.
Ce genre de discours, largement pratiqué par vos ancêtres négriers et colonisateurs, n’abuse plus personne.
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@Malraux
Cher monsieur, je vois bien que vous êtes empétré dans vos contradictions. Je ne partage pas le point de vue de tous les ouvrages que je consulte pour me forger une opinion sur ces questions. La négrophobie des Montesquieu, Voltaire, Gobineau, De Gaulle, Lapouge, Cuvier, Mitterrand et autre Sarkozy, ne me dispense pas de pas lire ce qu’ils ont écrit au prétexte qu’ils n’aiment pas ou ont un mépris vicéral de l’homme noir. Lire Céline ferait de nous des antisémites ? Ou Marcel Aymé, des thuriferères du régime de Vichy ? Dans la liste des ouvrages que j’ai mis à votre disposition il y a des auteurs qui disent tout et n’importe quoi, blancs comme noirs. Dans un souci d’objectivité je suis obligé de les lire. J’ai lu (pas acheté) Pétré-Grenouilleau malgré sa prose révisionniste. Cela ne veut pas dire que j’adhère à son charabia. Je constate que vous avez un problème de dialectique. Cela se comprend d’ailleurs. Comme toujours, c’est un défaut bien occidental, vous parlez des questions que vous ne maîtrisez pas. Lorsqu’on ne sait pas, on lit, on écoute, on se renseigne pour apprendre. On ne déboule dans un débat qu’on ne connait qu’à travers la lobotomisation dont vous êtes l’objet. Je constate que vous ne repondez jamais aux critiques de fond que je vous oppose, vous faites la pirouette. Je vous démontre la méchancete viscérale de l’occident, je suis factuel. Sur quel autre continent au monde il y a eu autant de guerres que chez vous ? Faites un simple travail de recension. La violence est une valeur propre à vous. Regardez les pays qui détiennent le plus grand arsenal d’armes de destructions massives. Ce n’est un pas hasard. Ca peut s’expliquer d’ailleurs, vous avez vécu dans des conditions difficiles... un environnement très hostile ça pu développer un instinct de survi odieux. Ce sont des hypothèses de travail. Nous devons entreprendre des travaux de recherche sur cette violence qui vous est consubtentiel. Je ne dis pas que les autres peuples ne sont pas violents, ne caricaturez pas mes propos. Je dis seulement que chez l’homme blanc il y a un problème de fond plus que chez d’autres peuples, sur cette question. J’ai quelques fois la peine quand je vous vois agir. Vous avez un manque d’humanité instinctive que je vous essayez d’acquerir culturellement. Faites un travail d’introspection mon cher Malraux. Essayez des philosophies comme le Yoga ou le Boudhisme. Sinon cotoyez des africains, des asiatiques pour être moins imprégné par cette violence. Je ne me suis jamais vanté sur une supériorité noire. Votre bile sur Cheick Anta Diop est pathétique. Voici quelqu’un qui est vomi par l’intelligentsia française pour avoir démontré, démonté et dénoncé une idéologie d’infériorisation ontologique du noir. Tout un pan des cuistreries occidentales s’est éffrondré. Anta Diop était un scientifique. Un Savant. L’un des meilleurs qu’ait connu l’humanité. Dans 10 siècles on parlera encore de lui alors que beaucoup de charlatans que vous idéalisez auront sombré dans l’oubli le plus blanc. Chaque fois qu’on lui en a donné la possibilité, il a ridiculisé ses contradicteurs. Essayez d’obtenir les travaux du colloque du Caire de 1974 auprès de l’UNESCO. C’est un grand moment d’intelligence. Comment deux individus, Anta Diop et Obenga donnent une leçon sur l’égypte antique à la fine fleur de l’Egyptologie occidentale. C’est factuel, je ne fais dans l’idéologie comme vous. Vous pourrez aussi vous renseigner au Centre Pompidou sur une de ses conférences, ils doivent avoir des enregistrements vidéo, je crois. Pour vous dire que la haine de l’Université française envers Cheick Anta Diop découle des vérités historiques qu’il leur a assené. Je suis deçu que vous vehiculiez avec autant de légerté les frustrations et les poncifs de vos aînés. Essayez d’apprendre par vous même, sortez de ce carcan carceral que les élites françaises construisent autour de leur opinion publique. En somme arrêtez d’être un mouton de panurge, faites travailler votre iintelligence, soyez curieux. Essayez de regardez les choses sous un autre angle que celui qu’on vous impose. Sortez des discours officiels et convenus. Si les français avaient conscience de toutes les atrocités qu’on commet en leur nom, beaucoup en auraient honte et se révolteraient. Voyagez, pas au club med, mais dans la vraie vie des gens. Vous verrez, vous vomirez votre haine de l’autre et la violence qui l’accompagne. Je suis peiné par l’ignorance et l’obscurantisme qui sont les vôtres. Bon apprentissage.
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@OKILI,
Pourriez-vous SVP aérer votre texte en utilisant les alinéas. Dans sa forme actuelle il est illisible.
Merci d’avance.
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@Okili
« Pour vous dire que la haine de l’Université française envers Cheick Anta Diop découle des vérités historiques qu’il leur a assené »
Ça ne vous est jamais venu à l’idée que si Anta Diop était critiqué ça n’était pas parcequ’il était noir mais parceque ses travaux étaient mauvais et sans base scientifique sérieuse ?
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@ Malraux
Relisez bien mon post ! Je n’ai jamais dit que la haine que vouait l’université française à l’encontre de Cheikh Anta Diop était pigmentaire. Ils n’ont pas supporté qu’il batte en brèche toute leur idéologie d’infériorisation du noir. Dans les cénacles pseudo scientifiques occidentaux de l’époque, il était largement admis que l’homme noir n’avait rien apporté à la civilisation.
Tout le travail de Cheikh Anta Diop a consisté à démontrer que la civilisation égyptienne que l’occident voulait helléniser était d’essence nègre.
Je vous passe les détails et péripéties qu’il a rencontrés. L’ostracisme dont il a fait l’objet, les intimidations et les pressions que le système exerçait sur les gens qui le fréquentaient. Vous comprendrez que ça dépasse largement un simple débat universitaire.
Puisque vous êtes dans un enfermement idéologique je préfère arrêter ici. Pour moi un échange c’est donner et recevoir. Je perds mon temps avec vous, vous êtes plus dans la plaisanterie. Je trouve que ce sont des choses très sérieuses pour qu’on plaisante avec.
Je vous mets quelques éléments pour que vous appreniez à connaitre qui était Cheikh Anta Diop. Faites quand même un petit effort neuronal pour sortir de votre prison mentale et intellectuelle.
Puis, vous pourrez aller tranquillement sur le forum de Skyrock où vous serez plus à l’aise.
Quelques éléments sur Anta Diop :
Cheikh Anta Diop naît en 1923 dans un petit village du Sénégal, Caytou. L’Afrique est sous la domination coloniale européenne qui a pris le relai de la traite négrière atlantique commencée au 16ème siècle. La violence dont l’Afrique est l’objet, n’est pas de nature exclusivement militaire, politique et économique. Théoriciens (Voltaire, Hume, Hegel, Gobineau, Lévy Bruhl, etc.) et institutions d’Europe (l’institut d’ethnologie de France créé en 1925 par L. Lévy Bruhl, par exemple), s’appliquent à légitimer au plan moral et philosophique l’infériorité intellectuelle décrétée du Nègre. La vision d’une Afrique anhistorique et atemporelle, dont les habitants, les Nègres, n’ont jamais été responsables, par définition, d’un seul fait de civilisation, s’impose désormais dans les écrits et s’ancre dans les consciences. L’Égypte est ainsi arbitrairement rattachée à l’Orient et au monde méditerranéen géographiquement, anthropologiquement, culturellement.
C’est donc dans un contexte singulièrement hostile et obscurantiste que Cheikh Anta Diop est conduit à remettre en cause, par une investigation scientifique méthodique, les fondements mêmes de la culture occidentale relatifs à la genèse de l’humanité et de la civilisation. La renaissance de l’Afrique, qui implique la restauration de la conscience historique, lui apparaît comme une tâche incontournable à laquelle il consacrera sa vie.
C’est ainsi qu’il s’attache, dès ses études secondaires à Dakar et St Louis du Sénégal, à se doter d’une formation pluridisciplinaire en sciences humaines et en sciences exactes, nourrie par des lectures extrêmement nombreuses et variées. S’il acquiert une remarquable maitrise de la culture européenne, il n’en est pas moins profondément enraciné dans sa propre culture. Sa parfaite connaissance du wolof, sa langue maternelle, se révèlera être l’une des principales clés qui lui ouvrira les portes de la civilisation pharaonique. Par ailleurs, l’enseignement coranique le familiarise avec le monde arabo-musulman.
A partir des connaissances accumulées et assimilées sur les cultures africaine, arabo-musulmane et européenne, Cheikh Anta Diop élabore des contributions majeures dans différents domaines. L’ensemble se présente comme une œuvre cohérente et puissante qui fait de Cheikh Anta Diop un savant et un humaniste.
On se propose dans une première partie de dégager de manière concise quelques-uns des traits essentiels de son œuvre. En second lieu, on présente la poursuite de l’œuvre du savant dans le domaine de l’histoire et de l’égyptologie.
L’œuvre de Cheikh Anta Diop
La reconstitution scientifique du passé de l’Afrique et la restauration de la conscience historique
Au moment où Cheikh Anta Diop entreprend ses premières recherches historiques (années 40) l’Afrique noire ne constitue pas « un champ historique intelligible » pour reprendre une expression de l’historien britannique Arnold Toynbee. Il est symptômatique qu’encore au seuil des années 60, dans le numéro d’octobre 1959 du Courrier de l’UNESCO, l’historien anglo-saxon Basile Davidson introduise son propos sur la « Découverte de l’Afrique » par la question : « Le Noir est-t-il un homme sans passé ? »
Dans son récent ouvrage Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Théophile Obenga montre magistralement en quoi consiste l’originalité et la nouveauté de la problématique historique africaine ouverte et développée par Cheikh Anta Diop :
« En refusant le schéma hégélien de la lecture de l’histoire humaine, Cheikh Anta Diop s’est par conséquent attelé à élaborer, pour la première fois en Afrique noire une intelligibilité capable de rendre compte de l’évolution des peuples noirs africains, dans le temps et dans l’espace [...] Un ordre nouveau est né dans la compréhension du fait culturel et historique africain. Les différents peuples africains sont des peuples »historiques« avec leur État : l’Égypte, la Nubie, Ghana, Mali, Zimbabwe, Kongo, Bénin, etc. leur esprit, leur art, leur science. Mieux, ces différents peuples historiques africains s’accomplissent en réalité comme des facteurs substantiels de l’unité culturelle africaine ». [Théophile Obenga, Leçon inaugurale du colloque de Dakar de février-mars 1996 intitulé : « L’œuvre de Cheikh Anta Diop - La Renaissance de l’Afrique au seuil du troisième millénaire », Actes du colloque de Dakar à paraître).
Nations nègres et Culture - De l’Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique d’aujourd’hui- que publie en 1954 Cheikh Anta Diop aux Éditions Présence Africaine créées par Alioune Diop est le livre fondateur d’une écriture scientifique de l’histoire africaine. La reconstitution critique du passé de l’Afrique devient possible grâce à l’introduction du temps historique et de l’unité culturelle. La restauration de la conscience historique devient alors elle aussi possible.
Les principales thématiques développées par Cheikh Anta Diop
Les thématiques présentes dans l’œuvre de Cheikh Anta Diop peuvent être regroupées en six grandes catégories :
a. L’origine de l’homme et ses migrations. Parmi les questions traitées : l’ancienneté de l’homme en Afrique, le processus de différentiation biologique de l’humanité, le processus de sémitisation, l’émergence des Berbères dans l’histoire, l’identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies africaines.
b. La parenté Égypte ancienne/Afrique noire. Elle est étudiée selon les aspects suivants : le peuplement de la vallée du Nil, la genèse de la civilisation égypto-nubienne, la parenté linguistique, la parenté culturelle, les structures socio-politiques, etc.
c. La recherche sur l’évolution des sociétés. Plusieurs développements importants sont consacrés à la genèse des formes anciennes d’organisation sociale rencontrées dans les aires géographiques méridionale (Afrique) et septentrionale (Europe), à la naissance de l’État,.à la formation et l’organisation des États africains après le déclin de l’Égypte, à la caractérisation des structures politiques et sociales africaines et européennes avant la période coloniale ainsi qu’à leur évolution respective, aux modes de production, aux conditions socio-historiques et culturelles qui ont présidé à la Renaissance européenne.
d. L’apport de l’Afrique à la civilisation. Cet apport est restitué dans de nombreux domaines : la métallurgie, l’écriture, les sciences (mathématiques, astronomie, médecine, ...), les arts et l’architecture, les lettres, la philosophie, les religions révélées (judaïsme, christianisme, islam), etc.
e. Le développement économique, technique, industriel, scientifique, institutionnel, culturel de l’Afrique. Toutes les questions majeures que pose l’édification d’une Afrique moderne sont abordées : maîtrise des systèmes éducatif, civique et politique avec l’introduction et l’utilisation des langues nationales à tous les niveaux de la vie publique ; l’équipement énergétique du continent ; le développement de la recherche fondamentale ; la représentation des femmes dans les institutions politiques ; la sécurité ; la construction d’un État fédéral démocratique, etc. La création par Cheikh Anta Diop du laboratoire de datation par le radiocarbone qu’il dirige jusqu’à sa disparition est significative de toute l’importance accordée à « l’enracinement des sciences en Afrique ».
f. L’édification d’une civilisation planétaire. L’humanité doit rompre définitivement avec le racisme, les génocides et les différentes formes d’esclavage. La finalité est le triomphe de la civilisation sur la barbarie. Cheikh Anta Diop appelle de ses vœux l’avènement de l’ère qui verrait toutes les nations du monde se donner la main « pour bâtir la civilisation planétaire au lieu de sombrer dans la barbarie » (Civilisation ou Barbarie, 1981). L’aboutissement d’un tel projet suppose :
- la dénonciation de la falsification moderne de l’histoire : « La conscience de l’homme moderne ne peut progresser réellement que si elle est résolue à reconnaître explicitement les erreurs d’interprétations scientifiques, même dans le domaine très délicat de l’Histoire, à revenir sur les falsifications, à dénoncer les frustrations de patrimoines. Elle s’illusionne, en voulant asseoir ses constructions morales sur la plus monstrueuse falsification dont l’humanité ait jamais été coupable tout en demandant aux victimes d’oublier pour mieux aller de l’avant » (Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres - mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, p. 12).
- la réaffirmation de l’unité biologique de l’espèce humaine fondement d’une nouvelle éducation qui récuse toute inégalité et hiérachisation raciales : « ... Donc, le problème est de rééduquer notre perception de l’être humain, pour qu’elle se détache de l’apparence raciale et se polarise sur l’humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques. » (Cheikh Anta Diop, « L’unité d’origine de l’espèce humaine », in Actes du colloque d’Athènes : Racisme science et pseudo-science, Paris, UNESCO, coll. Actuel, 1982, pp. 137-141).
L’ensemble de ces grandes problématiques définit de façon claire et cohérente un cadre, des axes et un programme de travail.
L’apport méthodologique et les acquis du colloque du Caire
Pour sortir l’Afrique du paradigme anhistorique et ethnographique dans lequel anthropologues et africanistes l’avaient confinée Cheikh Anta Diop adopte une méthodologie de recherche qui s’appuie sur des études diachroniques, le comparatisme critique, la pluridisciplinarité : archéologie, linguistique, ethnonymie/toponymie, sociologie, sciences exactes, etc.. Grâce à une approche à la fois analytique et synthétique il lui a été possible de rendre aux faits historiques, sociologiques, linguistiques, culturels du continent africain, leur cohérence et leur intelligibilité. La nouvelle méthodologie en matière d’histoire africaine que préconise et met en œuvre Cheikh Anta Diop dans ses travaux est exposée dans son livre Antériorité des civilisations nègres - mythe ou vérité historique ?, (op. cit., pp. 195-214) et largement commentée par le professeur Aboubacry Moussa Lam (cf. bibliographie).
S’agissant de l’Égypte ancienne alors étudiée dans son contexte négro-africain, Cheikh Anta Diop écrit :
« Partant de l’idée que l’Égypte ancienne fait partie de l’univers nègre, il fallait la vérifier dans tous Ies domaines possibles, racial ou anthropologique, linguistique, sociologique, philosophique, historique, etc. Si l’idée de départ est exacte, l’étude de chacun de ces différents domaines doit conduire à la sphère correspondante de l’univers nègre africain. L’ensemble de ces conclusions formera un faisceau de faits concordants qui éliminent le cas fortuit. C’est en cela que réside la preuve de notre hypothèse de départ. Une méthode différente n’aurait conduit qu’à une vérification partielle qui ne prouverait rien. Il fallait être exhaustif » (Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres - mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, 1967, p. 275).
En 1970, l’UNESCO sollicite Cheikh Anta Diop pour devenir membre du Comité scientifique international pour la rédaction d’une Histoire générale de l’Afrique. Son exigence d’objectivité le conduit à poser trois préalables à la rédaction des chapitres consacrés à l’histoire ancienne de l’Afrique. Les deux premiers consistent en la tenue d’un colloque international, organisé par l’UNESCO, réunissant des chercheurs de réputation mondiale, pour d’une part, traiter de l’origine des anciens Égyptiens, et d’autre part faire le point sur le déchiffrement de l’écriture méroïtique. En effet, une confrontation des travaux de spécialistes du monde entier lui paraissait indispensable pour faire avancer la science historique. Le troisième préalable concerne la réalisation d’une couverture aérienne de l’Afrique afin de restituer les voies anciennes de communication du continent.
C’est ainsi que se tient au Caire du 28 janvier au 3 février 1974, organisé par l’UNESCO dans le cadre de la Rédaction de l’Histoire générale de l’Afrique, le colloque intitulé : « Le peuplement de l’Égypte ancienne et le déchiffrement de l’écriture méroïtique ».
Ce colloque rassemble une vingtaine de spécialistes appartenant aux pays suivants : Égypte, Soudan, Allemagne, USA, Suède, Canada, Finlande, Malte, France, Congo et Sénégal. La contribution très constructive des chercheurs africains tant au plan méthodologique qu’au niveau de la masse des faits apportés et instruits, a été reconnue par les participants et consigné dans le compte-rendu du colloque, notamment dans le domaine de la linguistique : « un large accord s’est établi entre les participants ». « Les éléments apportés par les professeurs DIOP et OBENGA ont été considérés comme très constructifs. (...) Plus largement, le professeur SAUNERON a souligné l’intérêt de la méthode proposée par le professeur OBENGA après le professeur DIOP. L’Égypte étant placée au point de convergence d’influences extérieures, il est normal que des emprunts aient été faits à des langues étrangères ; mais il s’agit de quelques centaines de racines sémitiques par rapport à plusieurs milliers de mots. L’égyptien ne peut être isolé de son contexte africain et le sémitique ne rend pas compte de sa naissance ; il est donc légitime de lui trouver des parents ou des cousins en Afrique. »[cf. Histoire générale de l’Afrique, Paris, Afrique/Stock/Unesco, 1980, pp. 795-823].
S’agissant de la culture égyptienne : « Le professeur VERCOUTTER a déclaré que, pour lui, l’Égypte était africaine dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser. Le professeur LECLANT a reconnu ce même caractère africain dans le tempérament et la manière de penser des Égyptiens. »
Le rapport, dans sa conclusion générale indique que « La très minutieuse préparation des communications des professeurs Cheikh Anta DIOP et OBENGA n’a pas eu, malgré les précisions contenues dans le document de travail préparatoire envoyé par l’UNESCO, une contrepartie toujours égale. Il s’en est suivi un véritable déséquilibre dans les discussions. »
Depuis 1974, les découvertes archéologiques, les études linguistiques, les études génétiques, l’examen de la culture matérielle, l’étude de la philosophie, etc. ne font que confirmer chaque jour davantage les grandes orientations de recherche recommandées par le Colloque du Caire.
La postérité intellectuelle
Dans le domaine de l’égyptologie, par exemple, une communauté d’égyptologues africains existe désormais. Elle s’est constituée selon les étapes ci-après.
La période de la recherche solitaire 1946-1970
Jusqu’au début des années 1970, Cheikh Anta Diop poursuit, dans une totale solitude intellectuelle, ses recherches sur la parenté existant entre l’Égypte ancienne et le reste de l’Afrique noire engagées déjà depuis plus d’une vingtaine d’années. Un veto s’oppose implacablement à ce qu’il enseigne à l’Université de Dakar. Deux conséquences immédiates en découlent : l’impossibilité d’orienter et de former les jeunes générations d’historiens et d’égyptologues africains, et celle de procéder au renouvellement complet des « Études africaines » tant sur le plan du contenu de l’enseignement (intégration des antiquités égypto-nubiennes, etc.) que sur celui des critères de compétence.
Théophile Obenga rencontre Cheikh Anta Diop
Au début des années 60, Théophile Obenga, découvre le livre de Cheikh Anta Diop Nations nègres et Culture. Théophile Obenga, est déjà formé à la philosophie et il maîtrise le grec ancien ainsi que le latin. Il s’oriente de manière décisive vers l’égyptologie et la linguistique. Il suit les enseignements de grands noms de la linguistique historique comme Henri Frei à l’Université de Genève et Émile Benveniste au Collège de France à Paris. Les premiers résultats des recherches de Théophile Obenga en histoire et en linguistique paraissent dans des articles dès 1969. C’est en 1973, qu’il publie aux Éditions Présence Africaine son premier grand livre, L’Afrique dans l’Antiquité - Égypte pharaonique/Afrique Noire. Le lecteur y trouvera entre autres des chapitres fondamentaux consacrés à la comparaison de la langue égyptienne ancienne et des langues négro-africaines contemporaines, ainsi qu’aux écritures anciennes du continent africain.
Cheikh Anta Diop n’est désormais plus seul. Il le sait et il exprime l’espoir, dans sa préface au livre de Théophile Obenga, de voir se constituer à terme une équipe de chercheurs africains : « Il est indispensable de créer une équipe de chercheurs africains où toutes les disciplines sont représentées. C’est de la sorte qu’on mettra le plus efficacement possible la pensée scientifique au service de l’Afrique. », avec la mise en garde préalable suivante : « Puissent-ils comprendre qu’à la maîtrise des connaissances il faut ajouter l’efficacité de l’organisation pour se maintenir ».
Le colloque du Caire (1974) évoqué plus haut consolide la collaboration entre les deux hommes pour la réécriture de l’histoire de l’Afrique et partant de l’humanité, sur des bases strictement objectives.
Les acquis du colloque du Caire provoquent des fissures dans le dispositif d’isolement dressé autour de Cheikh Anta Diop. La technicité du débat scientifique, dévoile jour après jour, l’incompétence et l’imposture africaniste qui se réfugie de manière malsaine, hier comme aujourd’hui encore, dans une pseudo critique à caractère psychanalytique ou dans le procès d’intention.
Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga se sont attachés, parallèlement à leurs recherches, à sensibiliser les Africains à l’histoire de l’Afrique avant la colonisation, aux enjeux vitaux qui lui sont associés, à faire naître des vocations, au moyen de conférences, de colloques, de longues interviews en Afrique, en Europe, dans les Caraïbes, aux États-Unis.
Au fil des années des Africains se sont engagés dans la voie de l’égyptologie, tout en se heurtant, d’une part à l’hostilité du milieu universitaire, notamment francophone, où une telle orientation est « politiquement incorrecte » et d’autre part à la faiblesse des moyens matériels.
Source : http://www.cheikhantadiop.net/
Bonne lecture.
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@ Okili
Diop est surtout un homme politique raté et frustré de ne pas avoir pu prendre le pouvoir à Léopold Sedar Senghor, ce qui n’apparaît pas dans le panégyrique que vous nous avez asséné...
Quant à ses « recherches » en égyptologie, on revient toujours sur les mêmes choses : Il n’a jamais rien cherché. Il a trituré les travaux des autres pour leur faire dire ce que lui avait envie d’entendre. Je n’appelle pas ça de la recherche scientifique, mais de la manipulation... Les régimes totalitaires ont toujours très bien su faire ça... un peu comme les souris de Lysenko !
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Merci pour cet article.
l’information sur le projet de centre national consacré à l’esclavage prend pas mal de place et j’aimerais appuyer sur l’autre info donnée dans cet article je cite :
« Le poète martiniquais Edouard Glissant s’est très tôt démarqué des poètes de la négritude, Césaire et Senghor. Comme il le fait remarquer, c’est seulement dans les pays africains francophones que la notion de négritude est apparue. Cette notion n’est pas assez universelle. Glissant développe donc un projet moins binaire, plus universaliste : l’antillanité, la »créolisation« . Face à la mondialisation libérale qui »massacre les peuples« et uniformise les cultures, il plaide pour une mondialité, en forme d’échanges »dont la loi ne serait plus le profit le plus éternel possible, mais les équilibres du donner-recevoir« . »
Il me semble que ce projet de créolisation trouve toute sa place actuellement et est comme décrit universaliste.
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Sauvegarde ici de mon édito-acrostiche du 31 décembre : Comme je rédige un édito quotidien dans mon CV, je stocke les anciens éditos sous mes articles. Bonne année à tous et à toutes !
édito-acrostiche du 31 décembre :
- Assez de
- Grossier
- Onanisme
- Raciste,
- Antisémite,
- Virulent,
- Ordurier,
- Xénophobe.- Laissez-nous
- Espérer de- Meilleurs
- Echanges
- Dans une
- Interaction
- Active,- Citoyenne
- Inédite,
- Tolérante,
- Ouverte.
- Youpi et bonne année 2008 à tous
- Et mes meilleurs voeux pour l’année
- Nouvelle !-
Lien glissant : laissez-vous glissser : http://www.potomitan.info/atelier/glissant3.php
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merci pour ce lien !
On y voit bien l’universalité des conceptions de l’auteur sur le « vivre ensemble », « la relation ».
je cite : « ce que vous appelez relation c’est la possibilité d’un vivre ensemble quelque soit notre âge, quelque soit notre localisation géographique, quelque soit notre classe sociale... »
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J’ai lu dernièrement un article justement sur ce type de sujet (je crois sur le MONDE) le conclusion était que si on cherchait bien, personne n’était innocent des événements qui se sont passés dans l’histoire que se soit du coté des soit disant tortionnaires ou martyrs. Les exemples justement des traites des noirs ou de la guerre d’Algérie étaient évoqués. Comme des personnes le disent plus haut, les esclaves étaient vendus par des tributs noires le plus souvent, et il est vrai que l’esclavage existe depuis 15 siècles dans les pays musulmans sans que cela n’émeuvent personnes. Mais il est plus facile aujourd’hui de traiter de raciste quelqu’un qui met en avant ce genre de commentaire pour couper cours. Je signalerais que par exemple, nous, français ne réagissons pas de la même manière avec les allemands avec qui nous avons eu les trois dernières guerres dont deux mondiales (pourtant très proches et non pas vieille de trois siècles), avec les anglais qui sont nos plus vieux ennemis. Nous ne leur demandons pas tout le temps de s’excuser sur ceux qu’ils ont pu faire à nos ancêtres. En conclusion, je voudrais vous signaler quelque chose : Pourquoi toutes ces repentances demandées aux vilains, racistes de blancs que nous sommes ? Pour des choses qui se sont passées il y a des siècles ou plus proches ? 1- Parce que c’est toujours la même choses : des personnes se sont enrichies de ces traites de noirs (voir les familles riches de Bordeaux , de Nantes ...) les mêmes riches aujourd’hui qui font travailler des enfants en Chine pour se faire encore plus d’argent. Mais vous me direz, c’est à cause de ce raciste de blanc qui veut acheter des produits encore moins chers. En effet, vous irez dire à ces enfants devenus adultes dans une dizaines d’années et qui se seront révoltés que c’est à cause du vilain blanc qui lui a perdu son travail ( justement, il a été délocalisé en Chine depuis une dizaines d’années) et qui ne peut plus nourrir sa famille. Il est plus facile de mettre les fautes sur le dos des autres.(*) 2- Ça permettra de faire rentrer plus d’immigrés en France, parce que le Medef (le syndicat des riches, qui sont eux responsables des traites, esclavages, guerres ...) veut des travailleurs corvéables et pas chers pas comme ces sales fainéants et racistes de blancs.
(*) Sur ce sujet d’ailleurs, il est assez comique de voir des gens riches qui le sont plus que les autres (Bill Gates et Grands Financiers..) créer des fondations pour venir en aide à des populations pauvres. Est-ce qu’ils ont des remords (car c’est sur ces populations qui se sont enrichis) ou parce que il n’ont pas pu faire porter le chapeau à d’autre ?
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@Mordius
« Comme des personnes le disent plus haut, les esclaves étaient vendus par des tributs noires le plus souvent, et il est vrai que l’esclavage existe depuis 15 siècles dans les pays musulmans sans que cela n’émeuvent personnes. »
Bien sûr que d’autres peuples ont pratiqué et pratiquent encore l’esclavage. Mais aucun peuple n’a théorisé l’infériorité d’un groupe humain comme le Blanc l’a fait. Le Blanc a voulu faire du Noir un esclave éternel, quelqu’un qui est condamné à être dominée pour toujours.
Chez les Arabes, il n’y a rien eu de tel. Vous pouvez facilement rencontrer des princes à la peau noire chez les Arabes. Montrez-moi un seul prince ou homme politique Occidental à la peau sombre ! Parce qu’à la différence de l’Arabe, l’Européen considère qu’un enfant avec une femme noire n’est pas un être humain. J’ai bien dit « considère » et non « considérait » parce que ces choses là sont d’actualité. On se rappelle encore l’émotion de vos médias à la découverte d’une liaison entre un certain prince avec une jeune femme noire pas plus tard qu’en 2005. La question récurrente dans tous les médias était la possibilité pour l’enfant issu de cette liaison d’hériter.
De même, il est indéniable qu’il y avait des esclaves en Afrique. Mais à la différence de ce qui s’est passé en Occident, leur descendants se sont mélangés au reste de la population. Bien malin est celui qui pourrait dire aujourd’hui qui est descendant d’esclave et qui ne l’est pas. Personne n’a théorisé leur infériorité génétique.
Chez le Blanc, le Noir est un être marqué du sceau de l’infamie pour l’éternité. Et c’est cela qui pose problème, bien plus que le devoir de mémoire ou les questions de repentance.
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@Makan.
Votre commentaire pue le racisme.
Comment pouvez-vous écrire « Mais aucun peuple n’a théorisé l’infériorité d’un groupe humain comme le Blanc l’a fait. » ?
Vous ne pouvez pas mettre tous les Blancs dans le même panier, c’est ridicule et mensonger.
« Le Blanc a voulu faire du Noir un esclave éternel, quelqu’un qui est condamné à être dominée pour toujours. »
N’importe quoi. Vous faites un procès d’intention.
« Chez les Arabes, il n’y a rien eu de tel. »
Vous délirez ou quoi ? En Arabie Saoudite, l’esclavage n’a été abolit qu’en 1962. Et même aujourd’hui, il y a de nombreux cas à la limite de l’esclavage.
« Vous pouvez facilement rencontrer des princes à la peau noire chez les Arabes. Montrez-moi un seul prince ou homme politique Occidental à la peau sombre ! »
Ha oui ? Désolé, nous n’avons pas de prince ici, mais comme homme politique nous avons Rama Yade en France, Condoleeza Rice aux USA. Maintenant, pouvez vous me citer un homme politique noir dans un pays Arabe ?
« Parce qu’à la différence de l’Arabe, l’Européen considère qu’un enfant avec une femme noire n’est pas un être humain. »
Ces commentaires sont grossiers et déplacés. c’est vraiment degueulasse de proférer de telles injures envers tout un peuple.
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@ Makan
Le but de mon commentaire n’était pas de savoir celui qui a fait le plus d’esclavage (pour cela voir commentaire de hurlevent) mais de montrer que tout cela n’était que de la manipulation. Si vous ne m’avait pas compris, continuez à écouter les speudos intellectuels type BHL et les guides spirituels de la manipulations : NS.
J’avais oublié au premier commentaire : Pour vous Makan et pour tous les personnes participant à AGORAVOX : MES MEILLEURS VOEUX, BONHEURS, ARGENTS, SANTE POUR CETTE NOUVELLE ANNEE 2008 !!!!!!!!!!!!!
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@hurlevent,
Je savais que vous alliez me sortir l’exemple (ou le contre-exemple) de ces deux femmes potiches, présentées comme des avancées des Noirs dans la société occidentale.
Quand les Arabes ont eu des rois, des présidents et des princes qui avaient du sang noir, vous, vous nous présentez des personnalités au rôle fictif.
En plus, Rama Yade n’est pas un produit du système esclavagiste dont nous parlons.
Il y a toujours eu des Noirs faire-valoirs dans les gouvernements occidentaux. Et c’est un mensonge de présenter Rama comme la première en France à occuper ce genre de poste, comme le fait souvent vos médias mensongers.
Quand à Miss Condi, elle est l’alibi des néocons US pour donner aux électeurs noirs l’impression qu’il y a des avancées dans leurs conditions. D’ailleurs ils ne sont pas dupes.
Ne vous en déplaise, vous Européens, n’auraient jamais eu un Sadate (dont la mère était noire) - pour ne citer que cet exemple - comme président, vous qui allez chercher l’origine des hommes et des femmes sur plusieurs génération pour voir s’ils n’ont pas une goutte de sang noir.
@Mordius
C’est quoi un intellectuel ? Je n’écoute jamais les élucubrations d’un BHL ou, pire, d’un NS.
Bonne année 2008 à vous aussi.
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Le même article ometait sûrement d’appliquer le même raisonnement à l’holocauste je suppose. C’est ce qu’on appelle de l’idéologie. Les noirs sud-africains sont responsables d’avoir été bestialisés par des nazis soutenus par des sionnistes. A peine quelques mois après la fin de la seconde guerre mondiale... Franchement, il faut de temps en temps aller voir un psy.
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« Je savais que vous alliez me sortir l’exemple (ou le contre-exemple) de ces deux femmes potiches, présentées comme des avancées des Noirs dans la société occidentale. »
Désolé si elles ne sont pas assez bien pour vous. Mais vous me demandez des exemples, je vous les donne. Maintenant, je vous demande un exemple d’homme politique dans un pays arabe noir, et vous n’en sortez aucun.
« comme le fait souvent vos médias mensongers. »
Et maintenant, vous insultez la presse française ? Mais qui êtes vous pour juger de cette manière les Français et les Européens ? Qui vous donne le droit de nous insulter de cette manière ? Vous rendez-vous compte du racisme de vos propos ?
« vous qui allez chercher l’origine des hommes et des femmes sur plusieurs génération pour voir s’ils n’ont pas une goutte de sang noir. »
Qu’est ce que c’est que ce délire ? ? ?
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Landry Okili,
Bravo pour votre courage et votre pertinence. Vous touchez à, si j’ose dire, un pan entier du « saint des saints » de l’inconscient collectif occidental. C’est l’inavouable dans lequel la France des paradoxes est profondément enferrée, bien plus que les autres pays Européens. C’est dire la férocité des réactions que vous rencontrerez. Rien ne vous sera épargné : de l’incrédulité la plus imperméable, à la mauvaise foi la plus crasse. Le tout ponctuée de profondes ignorance, ruse et méchanceté.
Mais avez-vous seulement le choix de mener ou non ce redoutable combat ? Pas vraiment puisqu’il est question d’existence au monde, de place pour soi et les autres, de projection dans l’avenir, de « renaissance » comme vous l’appelez. Il s’agit ni plus ni moins que de l’ontologie, du fondement des fondements quoi !
Bon courage et surtout ne lâchez jamais le morceau. Il y en a qui ne sont pas indifférents. De plus, vous pouvez constater que les rapports de forces évoluent et que l’Occident sera bientôt contraint de changer positivement ou de sombrer.
J’espère que vous écoutez Bob Marley pour vous mettre du baume au coeur de temps en temps.
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Sans la participation de certains rois esclavagistes (notamment Guézo au Bénin, ex-Dahomey), la traite négrière aurait existé mais elle n’aurait pas connu la même ampleur ; dans la plupart des pays africains, à l’heure actuelle, il y a toujours des ethnies considérées inférieures à certains autres....
Pour répondre à Makan, désolé mais j’ai rencontré dans mon entourage nombre d’arabes considérant les Noirs comme des inférieurs, ce n’est pas un mythe ; je connais bien le milieu africain que je fréquente depuis de nombreuses années et je sais de quoi je parle, ce ne sont pas des observations d’intellectuels...
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@Claudia « dans la plupart des pays africains, à l’heure actuelle, il y a toujours des ethnies considérées inférieures à certains autres.... »
En Afrique, comme partout ailleurs (Flamand/Wallons en Belgique, Serbes/Musulmans au Kosovo, Chiites/Sunnites en Irak), il y a des rivalités entre ethnies ou groupes humains. Mais ces rivalités n’ont rien de comparable avec l’idéologie de haine que l’homme blanc a développée contre l’homme noir.
« Pour répondre à Makan, désolé mais j’ai rencontré dans mon entourage nombre d’arabes considérant les Noirs comme des inférieurs, ce n’est pas un mythe »
Je sais bien que l’Arabe considère le Noir comme inférieur mais, à la différence des Européens, eux n’ont pas fait de construction idéologique pour figer l’infériorité du Noir dans le marbre.
Et puis, l’Arabe reconnaît toujours l’enfant qu’il a eu avec une femme noire. On ne peut pas en dire autant des Européens.
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« Je sais bien que l’Arabe considère le Noir comme inférieur mais, à la différence des Européens, eux n’ont pas fait de construction idéologique pour figer l’infériorité du Noir dans le marbre. »
Allez vous comprendre que vos propos sont profondément raciste ? Vous portez des accusations sans fondements sur les Blancs et Européens, et traitez les Arabes comme s’ils étaient une race supérieure.
« Et puis, l’Arabe reconnaît toujours l’enfant qu’il a eu avec une femme noire. On ne peut pas en dire autant des Européens. »
Vous délirez complètement. Je connais personnellement plusieurs couples mixtes noir/blanc et je peux vous assurer que ce n’est pas le cas. Ouvrez les yeux, et essayez de voir en dehors de vos ornières.
En Occident nous avons des hommes politiques noirs. Pouvez vous me citer un homme politique noir dans un pays Arabe ?
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On est toujours épaté par la haine raciale. Qu’on attribue en principe aux blancs.Alors qu’ils n’ont, dans une grande majorité, que de l’indifférence ou du mépris pour les noirs, dans le pire des cas.
Ayant lu in extenso vos échanges fleuris, il est évident aujourd’hui, et c’est peut-être cela la nouveauté, que la haine raciale est du côté des noirs.
Mais de quoi donc ont-ils tellement honte ?... Être noir serait donc une réelle infériorité ?... Pourquoi ?...Pourquoi se teindre la peau en blanc sinon par complexe ?...Ah !... j’ai appris beaucoup avec vos échanges !...Mais pourquoi les Arabes colonialistes et négriers bénéfiecient-ils d’une marge de sympathie dont les blancs ne bénéfiecient pas ?...À cause de leur couleur plus cuivrée que les blancs ?...C’est une question de couleur de peau ?...
Ça doit être ça. Peut-être l’accession de Tarak Obama à la Présidence des EU aura-t-il un effet lénifiant sur ces blessures d’amour propre, où n’entre en rien la honte d’avoir eu un ancêtre esclave.Le martyre ancestral n’engendre pas la honte, mais la fierté.
Donc c’est bien la couleur de peau qui est à l’origine du complexe. Et de la haine.
C’est vrai que c’est moche. Je suis sûr que cela me ferait chier moi aussi.
Le pire serait, par la même occasion, d’apprendre que mes belles dents blanches de noir ne sont que la marque différenciée de notre lointaine origine. Qui n’est pas commune du tout, contrairement à ce que martèle Yves Coppens.Que cette mandibule ultra saine est la marque, chez nos amis colorés, d’une incapacité de l’os sphénoïde à s’aplatir pour laisser davantage d’espace au cerveau. Ce que l’évolution du faciès des blancs, dont l’évolution arrive à un tournant crucial pour le siècle à venir, laisse déjà constater.Très spécifiquement par l’intermédiaire de leur orthodoncie qui, au contraire des jaunes et des noirs, s’affine et s’encave, en proportion de l’aplatissement progressif de l’os à la base du cervelet, déjà cité.
Nous avons donc des chances d’être exterminés à la machete.Par haine raciale.
Pas à dire, c’est moche !...
Là, je crois que nous touchons le véritable point de friction. Sans tourner autour du pot historique, cultuel, culturel, sexuel, esthétique etc...comme vous l’avez gentiment fait.
On me traitera d’évolutionniste si on veut, mais les faits sont là, avec des statistiques sur des milliers de chinois et africains, et n’annoncent rien de bon.
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@ernst
Je n’ai rien compris à votre charabia, si tant est qu’il y ait eu quelque chose à comprendre. Je note que vous écrivez à 4h du mat, vous auriez dû retourner vous coucher. C’est beaucoup trop tôt.
D’abord Barack (et non Tarak) Obama n’est pas un descendant d’esclave. Ensuite, vous êtes effectivement un évolutionniste, c’est votre droit. Prendre des caractéristiques des traits Européens comme une marque de perfection, une sorte d’aboutissement en quelque sorte, est une ineptie. Même en admettant que l’évolution soit une réalité, ce que je ne crois pas du tout, supposer qu’un processus aussi complexe va dans le sens de faire du Blanc l’être suprême, la référence est stupide.
Cette théorie évolutionniste a pour but de placer l’homme blanc au sommet de l’Humanité et même de l’univers, ça on l’avait compris. Après avoir décrété que Dieu est mort, vous espériez prendre sa place. Mais malheureusement pour vous, il semble qu’une mutation soudaine vienne de se produire chez un milliard et demi de Chinois, faisant des Jaunes la nouvelle race supérieure.
Bonne année 2008 et faites attention à ce que vous fumerez au prochain réveillon.
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Je reprend ta phrase MAKAN : « Et puis, l’Arabe reconnaît toujours l’enfant qu’il a eu avec une femme noire. On ne peut pas en dire autant des Européens. »
Désolée une fois de plus mais tu généralises beaucoup trop...ne pas reconnaître son enfant dans certains cas, ce n’est pas particulier à l’homme blanc mais à l’homme tout court. En plus, je vois autour de moi nombre de couples mixtes (avec enfants) noir-blanche ou noire-blanc mais jamais de couple homme magrébin- femme noire ....qu’est-ce que tu penses de ça ?
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J’ai exactement la même expérience. Je connais 4 couples blancs-noirs dans mon entourage, mais aucun couple arabe-noir. J’ai l’impression que c’est l’hopital qui se moque de la charité.
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@Claudia,
Tiens, c’est c’est vrai, moi aussi je vis dans un milieu où je ne vois pas non plus de couples Chinois/Papou. C’est bien la preuve que les Chinois détestent les Papous, non ?
Quand je vous parle de choses en général, vous me sortez des exemples de votre petit milieu bien confiné et vous prenez cela pour la réalité ultime.
Comment pourrions-nous nous comprendre ?
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"Quand je vous parle de choses en général, vous me sortez des exemples de votre petit milieu bien confiné et vous prenez cela pour la réalité ultime.
Comment pourrions-nous nous comprendre ? "
Nous pourrions nous comprendre quand vous montrerez le début du commencement d’une preuve pour étayez vos accusations.
Rien qu’un exemple : vous dites que Claudia vit dans un milieu « confiné ». Qu’en savez-vous ? Qu’est ce qui vous fait dire cela ?
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Salut à tous,
Pour vous mettre tous d’accord, (du moins je l’espère) lire ou relire le libre de JARED DIAMOND : « De l’inégalité entre les société » 1996.
Enfin un bouquin sérieux et non partisan sur la formation des sociétés à travers l’espace et le temps.
DIAMOND met en évidence de manière irréfutable les conjonctions entre la géographie, la climatologie (ce qu’il nomme l’écologie) pour expliquer l’apparation de la « revolution néolitique » dans le Croissant Fertile en premier lieu, puis en Chine, Afrique, Amérique....
Petit Rappel : Le Croissant fertile disposait à lui seul d’une majorité de plantes et d’animaux domesticables, lesquels lui ont permis de prendre une longueur d’avance sur toutes les autres régions du monde moins bien loties.
Par ailleurs, l’axe des continents (Est-Ouest) de l’Eurasie explique la rapidité de propagation des cultures et animaux qui trouvent un climat propice, alors que l’axe (Nord-Sud) de l’Afrique et surtout de l’Amérique ne permet pas des échanges aussi aisés en raison de nombreuses barrières écologiques.
Parmi les régions les moins favorisées par la nature : l’Australie qui ne disposait d’AUCUNE ESPECE VEGETALE ou ANIMALE pouvant être domestiquée (avant la colonisation), d’où impossibilité totale de changer de statut de chasseur cueilleur.
En résumé, aucune supériorité « raciale » n’est à l’origine de l’émergeance de sociétés dites « avancées », mais une conjonction d’éléments NATURELS dont certains ont bénéficiés et d’autres pas.
L’EUROPE ayant pris une longueur d’avance l’a gardé très longtemps, et a pu croire de se fait être douée d’une quelconque supériorité sur les autres peuples. Cela lui a permis de conquérir (relativement facilement et avec l’aide souvent des virus et d’armes plus efficace) tous les continents (sauf la CHINE) et cela a encore renforcé la haute idée qu’elle se faisait (se fait encore) d’elle même.
Une idée précise et juste de l’histoire et plus encore de la préhistoire est donc utile, plus que jamais, pour arriver (enfin) à un dialogue vrai entre les peuples.
A Lire la méchanceté gratuite des arguments développés ici, on en est bien loin...
Cependant, n’en déplaise à certains, notre foyer maternel à tous se trouve en Afrique et comme le dit Yves COPPENS nous sommes tous des Africains (les blancs étant des africains décolorés somme-toute). Les généticiens sérieux, les scientifiques sérieux savent bien que la couleur de la peau (qui résulte seulement d’une adaptation au climat), n’a rien à voir avec les capacités cognitives des uns ou des autres. CRO-MAGNON dont on ignore la couleur, avait les mêmes compétences que nous.
La taille du cerveau est la même au sein des différentes population, et d’ailleurs la taille du cerveau n’a rien à voir avec nos capacités cognitives : EINSTEIN avait un cerveau plus petit que la moyenne...
Depuis au moins 15O OOO ans nous sommes tous (absolument tous des HOMO-SAPIENS), hormis l’homme de FLORES disparu il y a environ 18 OOO ans.
Ces notions de pureté de sang sont dépassées depuis 1 siècle. Au fait, quand vous avez besoin d’une transfusion sanguine, vous vous interrogez sur l’origine de la poche qu’on vous fourni ?
Ce qui est môche c’est qu’après les BLANCS se sont les NOIRS qui tombent dans le panneau. La haine a donc, de beaux jours devant elle.
Pour ma part, je suis entourée de gens de différentes couleurs et origines (même au sein de ma famille) et je m’en porte très bien, je vous souhaite à tous le même bonheur !!
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@ATHENA
« Cependant, n’en déplaise à certains, notre foyer maternel à tous se trouve en Afrique et comme le dit Yves COPPENS nous sommes tous des Africains (les blancs étant des africains décolorés somme-toute). »
Cette construction évolutionniste est une idéologie développée par les Blancs pour faire passer l’idée que l’homme blanc est plus évolué que l’homme noir. Et pourquoi les Noirs ne seraient pas des Blancs colorés ?
L’évolutionnisme est une idéologie impie qu’il nous faudra balayer avec tout le reste de la pourriture que les Blancs ont installée sur toute la terre. Je me réjouis de constater que cette théorie est maintenant attaquée de toutes parts, pour d’autres raisons, certes, mais pour moi le résultat est le même.
Pour l’homme blanc, tout ce qui est mauvais vient d’Afrique y compris l’Homme.
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« L’évolutionnisme est une idéologie impie qu’il nous faudra balayer avec tout le reste de la pourriture que les Blancs ont installée sur toute la terre. »
Encore une attaque raciste. Pourquoi dites-vous que les Blancs ont installé la pourriture sur Terre ? Aimeriez vous que l’on accuse les Arabes ou les Noirs d’avoir installé la pourriture sur Terre ?
D’autre part, je ne vois pas en quoi cette théorie est « impie ». Impie signifie non pieuse, et je ne vois pas ce que la religion a à voir.
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@MAKAN
Vous êtes ridiculement borné ! Vous ne comprenez rien absolument rien à ce que les scientifiques entendent par « evolution ».
Ce terme n’a rien de péjoratif quand il s’agit d’admettre qu’une peau blanche s’est « eclaircie » au fil des millènaires (la production de mélanine n’étant plus nécessaire sous les climats du nord plus froid".
Contesteriez-vous ce fait (qui par ailleurs n’a aucune signification d’un point de vue moral) ? Si Oui, qu’elle est votre explication ?
Maintenant si celà vous fait plaisir de renverser la proposition et de voir dans l’homme noir un blanc coloré, OK, perso. je n’y vois aucun inconvénient, mais pouvez-vous en fournir la preuve ?
Lisez donc le livre de JARED DIAMOND, il vous réconfortera dans un premier temps (vous semblez en avoir grandement besoin) et vous donnera de solides arguments pour vous défendre.
Il ne suffit pas de prendre à contrepied toutes les théories « blanches » du passé pour parvenir à la vérité.
Vous simplifiez à plaisir mon propos pour le ridiculiser, ce qui est malhonnète sur le plan intellectuel : j’ai dit exactement le contraire de ce que vous prétendez.
Pour ce qui est des BLANCS en général (en dehors du fait que les généralités sont faciles), « Tout ce qui est mauvais vient d’Afrique, même l’homme ! » C’est une vision complètement simpliste des choses qui vous permet de vous complaire dans une position d’incompris permanent.
SORTEZ DONC DE CES CLICHES ETERNELS ! de cette oppositon grossière digne de l’école maternelle !
j’aimerais assez savoir comment vous comptez faire pour « eliminer » de manière définitive tout ce qui est blanc de peau ou d’esprit sur cette pauvre planète ?
A supposer que vous y arriviez, pensez-vous vraiment que l’humanité ne s’inventerait pas d’autres démons (histoire de se desennuyer, car on s’ennuie beaucoup il paraît au Paradis) ???
Bien amicalement, Blanchette
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@ATHENA,
« Vous ne comprenez rien absolument rien à ce que les scientifiques entendent par »evolution« . »
Qu’en savez-vous ? Vous ne me connaissez même pas, si ce n’est à travers quelques posts.
« Contesteriez-vous ce fait (qui par ailleurs n’a aucune signification d’un point de vue moral) ? Si Oui, qu’elle est votre explication ? »
Ce « fait » comme vous l’appelez n’a rien d’un fait. C’est une affabulation qui sera démontée au fur à mesure que les impies qui l’ont élaborée perdront les moyens de la défendre.
« Lisez donc le livre de JARED DIAMOND, il vous réconfortera dans un premier temps (vous semblez en avoir grandement besoin) et vous donnera de solides arguments pour vous défendre. »
Désolé, vous vous trompez, je n’ai besoin ni de réconfort, ni même de me défendre.
« j’aimerais assez savoir comment vous comptez faire pour »eliminer« de manière définitive tout ce qui est blanc de peau ou d’esprit sur cette pauvre planète ? »
Je ne crois pas avoir parlé d’éliminer tout ce qui est blanc de peau mais bien la pourriture idéologique que les Blancs ont installée. Les génocidaires sont du côté de qui vous savez.
Bien à vous.
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@ MAKAN
Voilà bien un dialogue de sourds !
Certes, et vous avez raison, je ne vous connais pas (et vous n’ont plus par voie de conséquence), celà n’interdit pas de dialoguer calmement. Pourquoi tant d’animosité ?
Vous parlez d’affabulation, sans jamais proposer la moindre explication, vous réfugiant derrière des théories fumeuses.... sans doute nourries par AFRICA MAAT.
Par ailleurs, je note que vous avez utilisé 2 fois (sur 2 posts) le terme impie.
Y aurait-il dans votre raisonnement une justification religieuse à votre « combat » ? En ce qui me concerne je suis athée, et je ne me nourris que de rationnel, je n’ai pas d’ennemi, je ne combats que les idées malsaines autant que fausses que propagent des idéologues foireux.
Je vous le redemande donc quelles sont vos preuves et vos sources ??
Quand à « la pourriture malsaine » propagée par les blancs j’admets qu’elle a fait des ravages et continue encore à bien des égards. Toutefois, et contrairement à ce que vous pensez « l’évolutionnisme » défend mieux que vous la cause des Africains. La lecture que vous en faites est totalement erronée (mais peut-être est-ce une volonté de votre part) en tout cas, je ne l’accepte pas et n’y souscris en aucune façon.
Que les blancs aient été, des « génocidaires » comme vous dites, l’histoire ne plaident pas en leur faveur il est vrai. Je ne pense pas qu’ils soient pour autant programmés génétiquement pour cela.
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@ATHENA
« Vous parlez d’affabulation, sans jamais proposer la moindre explication, vous réfugiant derrière des théories fumeuses.... sans doute nourries par AFRICA MAAT. »
Désolé, je crois que j’ai dû me connecter, de toute ma vie, que deux ou trois fois sur AFRICA MAAT. En aucune façon ce qui s’y trouve n’est à l’origine de mes convictions. Mais je pense que chacun est libre de s’abreuver à la source qu’il veut.
Si les théories développées sur AFRICA MAAT vous irritent au point que vous les traitiez de fumeuses, elles ne sont, à mon avis, que le début de la contre-attaque de l’homme noir face à tous les mensonges dont il est victime depuis 5 siècles de la part de l’homme blanc. Et ça ne fait que commencer.
« Y aurait-il dans votre raisonnement une justification religieuse à votre »combat« ? »
Non, il n’y pas de justification religieuse à mes posts (le terme de combat me semble exagéré), même si je trouve quand même la théorie de l’évolution impie. Elle s’arroge le privilège d’être la seule capable de nous dire d’où nous venons alors que ces thèses ne sont pas plus crédibles que ce que nous en disent les saintes Ecritures. Ces défenseurs, lorsqu’ils sont acculés vous diront qu’ils font de la science et non de la religion mais ne manquent jamais une occasion d’empieter sur le domaine religieux. C’est cette imposture que je dénonce.
« Toutefois, et contrairement à ce que vous pensez »l’évolutionnisme« défend mieux que vous la cause des Africains. »
Là, j’espère que vous plaisantez. Voyez les idées que des personnes nourries à la soupe évolutionniste comme ernst véhiculent (voir son post ci-dessus) et vous comprendrez que vous vous trompez. Il n’y a pas si longtemps que ça, ses grands pères venaient en Afrique mesurer le volume crânien des nègres. Depuis, ils ont changé de discours en apparence mais le fond de leur pensée reste le même.
L’évolutionnisme est la théorie mère de toutes idéologies impies qui dévastent notre planète depuis 3 siècles : le nazisme, le communisme et le capitalisme sauvage pour ne citer que ces 3 là.
Le nazisme parce que si nous sommes le produit de l’évolutionnisme, alors il y a forcément au sein de la race humaine une catégorie qui est plus évoluée que les autres : les Aryens.
Hitler disait :
« Si je peux envoyer la fine fleur de la jeunesse allemande dans la tempête d’acier de la guerre, pourquoi n’aurais-je pas le droit d’exterminer les races inférieures qui se reproduisent comme de la vermine ».
Le communisme parce ce que si Dieu n’existe pas, si nous sommes le fruit du hasard, alors l’homme ne peut qu’être ramené à de simples besoins matériels dont la satisfaction justifie toutes les abominations que cette idéologie a fait vivre aux peuples dans le monde entier.
Enfin le capitalisme sauvage, parce que c’est le plus fort, le plus adapté qui survit. Les faibles méritent la disparition, parce qu’inadaptés.
Il y a quelques mois, une vielle dame anglaise racontait sur une chaîne comme elle s’était arraché les dents toute seule. Parce qu’elle n’avait plus accès aux soins dentaires de la Grande Bretagne du XXIème siècle, une grande puissance mondiale. Les listes d’attente du service public sont interminables et elle n’a pas les moyens de payer le privé.
Même dans mon Afrique que vous dites ravagée par toutes sortes de fléaux, elle aurait trouvé ne serait-ce qu’un infirmier pour l’aider à s’arracher les dents.
Les capitalistes sont entrain de nous ramener à l’état sauvage.
Vous devriez méditer ces choses au lieu de raconter n’importe quoi.
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@ MAKAN
Il m’est impossible de vous laisser croire un instant que mes idées sont un tant soit peu sur la même ligne de pensée que celles de l’immonde ERNST sus-cité !!
Faites-vous exprès de mal comprendre, ou provoquez-vous par plaisir ???
Je vous accorde le bénéfice du doute, il y a des choses plus importantes après-tout...
Le Blanc n’est pas un noir décoloré O.K. (perso. je m’en contrefout), mais répondez-moi, juste pour satisfaire ma curiosité : d’où vient-il donc alors (le blanc), une espèce à part ? un HOMO-GENOCIDUS peut-être ?? car tout de même la rigueur scientifique qui nous habite (vous et moi) nous oblige à répondre à cette question ?
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Pensez vous vraiment que la rigueur scientifique habite Markan et Okili ?
Ils ne sont pas là pour parler de faits scientifiques, mais de propagande pour un courant de pensée malsain, représenté en France par des gens comme Dieudonné ou Stellio Capochichi, dit Kemi Seba, ex dirigeant d’un groupuscule raciste noir dissous en juillet 2006 pour provocation à la haine raciale : la « tribu Ka ».
Si vous vous intéressez au sujet de l’extrémisme « noir », vous allez découvrir tout un monde assez délirant où se cotoient des racistes authentiques, pronant la supériorité du peuple noir, des illuminés sectaires professant des idées messianiques, des jeunes des cités en difficulté sociale qui trouvent dans ce milieu ce que les jeunes musulmans recherchent chez les islamistes : reconnaissance sociale et modèle identificatoire.
Ils ont quand même quelques points communs : l’instrumentalisation de l’histoire et sa falsification au service de leurs idées, un antisémitisme aussi forcené que difficilement compréhensible, une utilisation efficace des outils de propagande moderne, et notamment d’Internet. Sous des pseudos divers, vous allez systématiquement trouver des gens comme Okili ou Markhan dans tous les sites ou les forums où sont débattus des sujets qui peuvent être utilisés ou détournés au profit de leurs idées.
Leur lobby est très efficace et a sans doute participé de manière importante à la promulgation de la loi Taubira, qui interdit « de facto » d’étudier comme un fait scientifique la traite atlantique.
Ils ne représentent pas grand chose en terme de militants actifs, mais leurs idées si elles s’étendent peuvent aboutir à des situations dangereuses pour la démocratie.
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@ATHENA
« Le Blanc n’est pas un noir décoloré O.K. (perso. je m’en contrefout), mais répondez-moi, juste pour satisfaire ma curiosité : d’où vient-il donc alors (le blanc), une espèce à part ? un HOMO-GENOCIDUS peut-être ? ? car tout de même la rigueur scientifique qui nous habite (vous et moi) nous oblige à répondre à cette question ? »
En tant que croyant (je pense que vous l’aviez déviné dans mes posts précédents), je pense que l’espèce humaine est une et indivisible. Je n’ai pas besoin d’élucubrations de pseudo-scientifiques mensongers pour accepter ce fait. Et je suis désolé de vous dire que la rigueur scientifique dont vous parlez est relative, les scientifiques n’étant pas eux-même des êtres désincarnés insensibles à toute influence.
Si ça peut vous rassurer (mais je sais que vous vous en contre-foutez), loin de moi l’idée que le Blanc soit autre chose qu’un être humain.
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@Illiouchine
« Pensez vous vraiment que la rigueur scientifique habite Markan et Okili ? »
Ce que vous appelez « rigueur scientifique » n’est qu’un tissu de mensonge. Et vous espériez que les autres accepteraient passivement des idéologies iniques destinées à les asservir pour toujours ?
« Ils ne sont pas là pour parler de faits scientifiques, mais de propagande pour un courant de pensée malsain, représenté en France par des gens comme Dieudonné ou Stellio Capochichi, dit Kemi Seba, ex dirigeant d’un groupuscule raciste noir dissous en juillet 2006 pour provocation à la haine raciale : la »tribu Ka« . »
Vous aimez mettre les gens dans des petites cases. C’est cela l’homme blanc : classer, ranger les personnes dans les catégories (nègres, juifs, jaunes, antisémites, racistes, islamistes, partisans de Dieudonné ou de Kemi Seba). Et vous êtes surpris que des gens retournent les mêmes méthodes contre vous.
Je n’ai rien à voir avec les groupuscules racistes ou antisémites actifs en France. Je n’y vis même pas. Ce que vous évoquez est un problème franco-français qui ne m’intéresse pas.
« Ils ont quand même quelques points communs : l’instrumentalisation de l’histoire et sa falsification au service de leurs idées, un antisémitisme aussi forcené que difficilement compréhensible, une utilisation efficace des outils de propagande moderne, et notamment d’Internet. Sous des pseudos divers, vous allez systématiquement trouver des gens comme Okili ou Markhan dans tous les sites ou les forums où sont débattus des sujets qui peuvent être utilisés ou détournés au profit de leurs idées. »
C’est facile pour vous de brandir l’antisémitisme contre tout et n’importe quoi. Mais l’antisémitisme est une tare de l’Occident blanc et chrétien contre un peuple qu’ils ont exclu, maltraité et tenter d’éliminer depuis près de 2000 ans. C’est marrant de voir que les descendants de ces gens se permettent d’accuser tout le monde à tort et à travers. Je vois dans le comportement de ces nouveaux chevaliers blancs, grands défenseurs des Juifs, une minable tentative de racheter les crimes de vos pères à peu de frais sur le dos d’autres gens.
Quand à la falsification de l’Histoire et à son instrumentalisation, nos sommes loin du degré d’abjection que vous avez atteint dans ce domaine.
« Ils ne représentent pas grand chose en terme de militants actifs, mais leurs idées si elles s’étendent peuvent aboutir à des situations dangereuses pour la démocratie. »
Comme vous êtes aveugle ! Il y a bien d’autres choses plus dangereuses qui menacent votre « démocratie » mais vous ne les voyez pas.
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@Illiouchine
« Pensez vous vraiment que la rigueur scientifique habite Markan et Okili ? »
Sachez qu’Okili c’est mon vrai nom. Lorsque je débats je ne me cache pas derrière un pseudonyme comme vous. Si vous aviez un peu de jugeote vous vous poserez la question de savoir pourquoi Dieudonné, Kémi Séba, les Indigènes de la république, Tutti quanti ?
Nous arrivons à un tournant où ce que la France a cru enfuir définitivement, refait surface. Les mensonges, les rafistolages historiques se fracassent à l’épreuve de la vérité. Pour l’heure ce sont les noirs et les arabes qui empêchent désormais de mentir en rond. Dans une vingtaine d’années, les cambodgiens et les Vietnamiens entreront dans la danse.
Je ne cesse de me répéter depuis plusieurs jours : déconstruisons le paradigme civilisationnel de l’occident. C’est dans votre intérêt d’abord d’accepter que le monde ne se résume pas à 400 millions d’individus. En même temps je comprends les réticences du système. Accepter de déconstruire c’est reconnaître auprès de vos concitoyens que vous n’avez brassé que du vent durant 6 ou 7 siècles.
Lorsqu’on suit votre intelligentsia, brillante par certains aspects, elle se fracasse presque toujours devant le mur de l’Afrique. De l’homme noir par voie de fait. C’est valable pour quasiment tous : Hume, Hegel, Hobbes, Marx, Kant, Heidegger, Montesquieu, Diderot, Voltaire, Hugo, Ferry, Schoelcher, Renan, Broca, Bodin, Vacher de Lapouge, Napoléon, Tocqueville et j’en passe.
Votre histoire officielle est une saillie d’incongruités et de rafistolages. Ce n’est pas en regardant le journal de TF1 tous les jours que vous pourrez juger de son objectivité. Il faut le comparer à d’autres journaux télévisés. C’est basique ! Vous vous comportez comme si votre histoire officielle qui n’est faite que de gloriole était une réalité. Quel abâtardissement ! Vous faites sourire ceux qui vous connaissent lorsque vous parlez de sciences.
Qui est-ce qui s’est servi de la science pour inventer des monstruosités, à part vous. L’Aryanisme ce n’est pas un concept africain, que je sache. Vous avez le culot de vouloir recycler votre antisémitisme séculaire aux noirs... Vous ne vous rendez même plus compte que vous épouser jusqu’à la caricature toutes les névroses occidentales que nous dénonçons par ailleurs.
Les jeunes français à peaux mates ne veulent qu’une chose, que le discours réchauffé et indigeste qu’on leur sert tous les jours : Liberté Egalité Fraternité, ne soit pas seulement une escroquerie. Qu’il se traduise dans les actes de la vie quotidienne. Ils veulent être des citoyens à part entière. Dans leurs droits et leurs devoirs. Ne pas le comprendre c’est faire preuve d’autisme. C’est ce que la France a toujours fait, hélas. Ce n’est pas en fuyant la réalité qu’elle disparaît.
Tant que vous refuserez d’accepter cet appel à la république vous ne ferez que reporter les solutions et développer des frustrations qui se transformeront petit à petit en aigreur.
La loi Taubira n’a pas de sens pour moi. Lorsqu’il y a crime, il y a criminels... et il y a réparations. Je ne me satisfais pas d’incohérences. Je vous la laisse. Faites-en ce que vous voulez. Elle a été vidée de sa substance. La loi Taubira à ma connaissance n’interdit aucune étude comme fait scientifique de la traite (voir ci-dessous). Elle encourage même l’étude de cette question.
La reconnaissance de l’holocauste comme génocide et crime contre l’humanité interdit-elle d’étudier cette atrocité comme un fait scientifique ? Le simulacre du procès de Nuremberg empêche t-il cette étude ? Contingence que tu nous tiens !
Votre défausse n’a d’égale que votre irresponsabilité. Revendiquer le respect de la république serait-il dangereux pour celle-ci ? Vous préférez pousser des jeunes français dans la désespérance totale pour susciter des violences en réaction chez eux ? Mesurez-vous les propos que vous tenez ? Votre cynisme est à l’aune du mépris que vous avez de ces jeunes gens. Sortez de votre tour de Babel. Descendez sur terre !
LOI no 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité (1)
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit : Article 1er
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du xve siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité.
Article 2
Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent. La coopération qui permettra de mettre en articulation les archives écrites disponibles en Europe avec les sources orales et les connaissances archéologiques accumulées en Afrique, dans les Amériques, aux Caraïbes et dans tous les autres territoires ayant connu l’esclavage sera encouragée et favorisée.
Article 3
Une requête en reconnaissance de la traite négrière transatlantique ainsi que de la traite dans l’océan Indien et de l’esclavage comme crime contre l’humanité sera introduite auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’Organisation des Nations unies. Cette requête visera également la recherche d’une date commune au plan international pour commémorer l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage, sans préjudice des dates commémoratives propres à chacun des départements d’outre-mer. Article 4
Le dernier alinéa de l’article unique de la loi no 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés : « Un décret fixe la date de la commémoration pour chacune des collectivités territoriales visées ci-dessus ; « En France métropolitaine, la date de la commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage est fixée par le Gouvernement après la consultation la plus large ; « Il est instauré un comité de personnalités qualifiées, parmi lesquelles des représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves, chargé de proposer, sur l’ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations. La composition, les compétences et les missions de ce comité sont définies par un décret en Conseil d’Etat pris dans un délai de six mois après la publication de la loi no 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. » Article 5
A l’article 48-1 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, après les mots : « par ses statuts, de », sont insérés les mots : « défendre la mémoire des esclaves et l’honneur de leurs descendants, ». La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.
Fait à Paris, le 21 mai 2001. Jacques Chirac Par le Président de la République :
Le Premier ministre, Lionel Jospin La garde des sceaux, ministre de la justice, Marylise Lebranchu
Le ministre de l’intérieur, Daniel Vaillant Le ministre de l’éducation nationale, Jack Lang
Le ministre des affaires étrangères, Hubert Védrine La ministre de la culture et de la communication, Catherine Tasca
Le ministre de la recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg Le ministre délégué chargé des affaires européennes, Pierre Moscovici
Le secrétaire d’Etat à l’outre-mer, Christian Paul
(1) Travaux préparatoires : loi no 2001-434. Assemblée nationale : Propositions de loi nos 792, 1050, 1297 et 1302 ; Rapport de Mme Christiane Taubira-Delannon, au nom de la commission des lois, no 1378 ; Discussion et adoption le 18 février 1999. Sénat : Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale, no 234 (1998-1999) ; Rapport de M. Jean-Pierre Schosteck, au nom de la commission des lois, no 262 (1999-2000) ; Discussion et adoption le 23 mars 2000. Assemblée nationale : Proposition de loi, modifiée par le Sénat, no 2277 ; Rapport de Mme Christiane Taubira-Delannon, au nom de la commission des lois, no 2320 ; Discussion et adoption le 6 avril 2000. Sénat : Proposition de loi, adoptée avec modifications par l’Assemblée nationale en deuxième lecture ; Rapport de M. Jean-Pierre Schosteck, au nom de la commission des lois, no 165 (2000-2001) ;
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Athena et Makan,
Il me semble indispensable de définir les termes pour avancer. Il existe une différence de nature entre l’évolutionnisme (tout court) qui est anthropologique donc purement culturel et l’évolutionnisme biologique auquel Makan semble se référer. Le biologique qui s’inspire du darwinisme, et est le fondement intellectuel de la plus part des racismes ataviques, est antagoniste à l’anthropologique qui lui postule que l’espèce humaine est unique.
L’évolutionnisme (anthropologique) définit une trajectoire civilisationnelle unique qui part de « primitif » et s’achève à « avancé » dans un processus vivant et fluctuant. C’est un mouvement universaliste à palliers mais à trajectoire unique basé sur les contingences historiques.
La principale critique de l’évolutionnisme porte sur le fait que la trajectoire qu’il propose (l’évolution) conduit vers la civilisation occidentale considérée comme l’aboutissement du modèle (depuis la naissance de la théorie jusqu’à ce jour). D’où la présomption d’ethnocentrisme (européocentrisme en l’occurrence).
Les courants concurrents sont : Le structuralisme anthropologique qui analyse les civilisations à l’intérieur même des sociétés qui les portent et se refuse à toute comparaison systémique.
Le culturalisme qui pose la culture première des individus comme déteminant de la personalité par delà toute contingence.
Merci de m’avoir lu et pour vos contributions respectives
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@ Act
« Le biologique qui s’inspire du darwinisme, et est le fondement intellectuel de la plus part des racismes ataviques, est antagoniste à l’anthropologique qui lui postule que l’espèce humaine est unique. »
Je ne comprends pas bien votre post. Dire que le darwinisme est le fondement intellectuel du racisme est totalement infondé.
Le darwinisme est une description des mécanismes qui permettent aux êtres vivants de se modifier de génération en génération pour s’adapter au mieux à leur milieu. En aucune façon le darwinisme ne postule un quelconque déterminisme évolutif qui mènerait à une espèce supérieure aux autres.
L’espèce humaine telle qu’elle existe aujourd’hui est unique, il s’agit d’homo sapiens sapiens, quelle que soit la couleur de sa peau ou son origine géographique, parfaitement interfécond et susceptible de tous les métissages.
L’expérience montre que depuis quelques milliers d’années les mécanismes évolutifs lui ont conféré une aptitude exceptionnelle à s’adapter au milieu dans lequel elle vit. Mais rien ne dit que cette adaptation soit toujours aussi efficace et on peut très bien imaginer un monde dans lequel l’espèce humaine n’existerait plus et qui continuerait à fonctionner sans elle. Le darwinisme accepte parfaitement celà, et c’est sans doute la raison pour laquelle de nombreuses sectes religieuses anthropocentristes considèrent cette théorie comme « impie »...
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Malraux,
Si vous m’aviez lu sereinement, vous auriez remarqué que je parle d’inspiration. Il ne s’agit donc pas du darwinisme mais de l’évolutionnisme biologique. Pourquoi évoquer le darwinisme ? Parceque les tenants de l’évolutionnisme biologique reprennent parmi les déterminants des mutations des espèces, l’influence génétique issue du darwinisme. Les théoriciens du racisme au XIX siècle l’ont transformée en prépondérance génétique différenciant les groupes humains, qu’ils ne considèrent d’ailleurs pas tous comme homo sapiens sapiens. D’ailleurs, il apparait nettement dans le fil au moins un amateur de cette thèse.
Les enjeux du débat sont trop importants et les échanges trop tendus pour ne pas prêter attention. Je viens de lire « l’avioneur » du fil qui fait des affirmations infondées et des amalgames grossiers pour tenter de disqualifier ses contradicteurs. De plus si la censure s’en mêle comme certains le disent, c’est encore plus compliqué.
J’espère que vous m’avez compris.
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AgoraVox le média citoyen qui use et abuse de la censure lorsque le débat ne va pas dans le sens du politiquement correct. Pitrerie ! Une escroquerie intellectuelle de plus comme d’habitude. Vive la liberté d’expression.
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@Landry Okili
C’est vrai que les commentaires étaient inaccessibles sur ce fil hier pendant une bonne partie de la journée.
Toujours de grands principes dans les discours mais dans la réalité, c’est autre chose.
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Sans vouloir entrer dans la polémique il est bon de faire remarquer que cete fameuse loi dite loi Taubira reconnaissant l’eslavage comme crime contre l’Humanité,a rencontré une très forte résistance à l’assemblé Nationale. Les opposants se trouvant principalement dans les rangs de la droite traditionnelle, mais pas seulement...Cette opposition se faisant l’expression du fameux courant dit du refus de la repentance, ayant pour artisans entre autres Pascal Brukner auteur de « la Tyranie de la Pénitence » et « Les sanglots de l’homme blanc » ainsi que Gluksman et surtout Alain Finkielkraut qui de ce groupe de gens las de battre leur coulpe, en est le choryphée.
Il est proprement scandaleux et honteux, que ce soit ces intellectuels-là qui après avoir pratiquement exigé que le pays fasse repentence durant 50 ans pour la Shoah, se soient indignés et élevés contre tout ce qui pourrait tourner autour de la mémoire de l’esclavage, sous prétexte que le passé était le passé, et que l’on ne pouvait pas demander au pays de battre indéfiniment sa coulpe et de faire perpétuellement repentance...Très drôle non ?!...
Il est beau le genre humain !
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Ah, enfin la « liaison » est rétablie, nous allons pouvoir poursuivre ce stérile, mais néanmoins, passionnant dialogue...
@ MAKAN
Vous n’avez pas répondu à ma question sur « l’origine du Blanc », seriez-vous en panne ??
@ OKILI
J’avoue préférer « l’intellectuellement correct » à toute autre considération.
@ ILLIOUCHINE, MALRAUX et ACT
Merci pour vos lumières (je vais approfondir), je n’ai pas fais d’études d’Antropologie, c’est juste un intérêt très vif pour ces questions, nourri de (bonnes) lectures et d’une grande curiosité. A ce propos, si vous avez des livres à me conseiller, je suis preneuse...
J’ai dis ici, et je le redis donc à tous, que l’humanité n’est constituée que d’HOMO-SAPIENS SAPIENS. Si quelqu’un détient une information différente sur ce sujet, qu’il n’hésite pas à la communiquer.
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@ATHENA " Vous n’avez pas répondu à ma question sur « l’origine du Blanc », seriez-vous en panne ? ?"
Ma réponse vous a peut-être échappée mais j’ai répondu.
En tant que croyant, ma conviction est que l’Homme (qu’il soit Blanc, Noir ou Jaune) est l’oeuvre de Dieu et non d’un hasard évolutionniste. Pour autant, je ne fais pas partie d’un courant « créationniste » au sens idéologique du terme.
Moi aussi, j’ai, à une époque de ma vie (et je continue de suivre de loin ), avalé ma part de « science » évolutionniste. S’il est indéniable qu’on ne peut nier l’existence de légères variations au sein des espèces, qu’elles soient animales ou végétales, il est mensonger de prétendre avoir tout compris de ce phénomène au point de vouloir faire de l’Homme le produit du seul hasard. Les variations, sommes toutes minimes, qu’on observe dans le genre humain ne saurait justifier en rien toute la haine que nous manifestons les uns à l’égard des autres.
Le problème, c’est qu’on reproche au religions d’être la plaie de l’Humanité, mais un scientifique peut mentir de manière éhontée, égarer des millions de gens pendant des décennies voire des siècles, provoquer le malheur de peuples entiers, avant qu’on ne découvre qu’il s’était fourvoyé, sans que tout cela n’émeuve grand monde. Le jour où ses thèses fumeuses seront démontées, on se contentera d’écrire, en bas de page intérieure, dans une obscure revue scientifique, qu’il s’était trompé.
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@ MAKAN
Je lis votre réponse et je ne sais si je dois rire ou pleurer....
Ayant Dieu comme présupposé, cela dispense bien sûr de toute autre questionnement. Comme je vous envie.
Ceci dit un grand nombre de croyants (mais vous n’en faites pas partie semble-t-il) admettent un « dessein intelligent » qui intégre la « question de l’évolution ».
Si l’évolution n’existe pas (ou de manière infime comme vous le pensez) comment l’homme peut-il « créer » une espèce nouvelle telle que le chien par ex. qui n’a que quelques milliers d’années, « améliorer » certaines races de vaches ou de moutons pour obtenir une meilleure production de lait ou de viande ?? et ce depuis la nuit des temps par simple « croisement » sans le recours à cette « maudite » science !!
Les voies du Seigneur sont impénétrables évidemment...
Nous sommes parfaitement d’accord sur un point : les variations (d’apparences) entre les individus ne justifient en rien la haine dont ils font preuve les uns vis à vis des autres (je vous cite de mémoire).
Mais il me semble que c’est l’ignorance encore et toujours qui est à l’origine de cela, et les avancées désordonnées des connaissances, ainsi que les religions ont exacerbé souvent (gommé plus rarement) les différences. Et je ne parles même pas de la cupidité qui anime notre espèce et qui est à l’origine de bien des maux.
Ceci dit la science a un grand mérite par rapport à la religion c’est qu’elle s’autocritique en permanence, et affine régulièrement ses concepts au fur et à mesure des nouvelles découvertes. Elle n’est pas figée et est capable d’opérer de grands virages (quitte à reconnaître des erreurs ou des lacunes). En un mot elle est en mouvement perpétuel : il n’est que voir le nombre d’Instituts de Recherches de par le monde (et les publications qui en émanent) pour s’en convaincre !
L’homme a une curiosité insatiable, il ne se contentera pas éternellement d’explications toute faites, tellement SUR-MESURE que se simple fait devrait nous inciter à la plus grande méfiance. A ce propos, avez-vous lu le livre de Pascal Boyer « Et l’homme créa les dieux » d’où il ressort que nos dieux sont tellement humains que l’on sent bien qu’il sont « nos » créatures...
En résumé, vous l’avez compris aucune religion ne m’aide à aimer l’Autre (même si beaucoup le recommandent). Mais de savoir (de source sûre) que l’Autre est mon semblable, là oui ça m’aide à le comprendre, et éventuellement à l’aimer.
Au fait, j’espère que vous ne pratiquez aucune religion d’importation, la « blanchitude » ayant tout souillé sur cette terre, il serait plus prudent de vous en tenir à un culte autochtone exempt de toute violence.
Amicalement tout de même.
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@ATHENA,
« Je lis votre réponse et je ne sais si je dois rire ou pleurer.... »
Je vous propose d’en rire de bon cœur. Celui qui réussit à faire rire une femme a déjà fait la moitié du chemin.
« Ceci dit un grand nombre de croyants (mais vous n’en faites pas partie semble-t-il) admettent un »dessein intelligent« qui intégre la »question de l’évolution« . »
C’est vrai, je ne fais pas partie des croyants qui veulent réconcilier les deux. Je rejette pleinement l’évolutionnisme et je ne m’en porte pas plus mal.
« Ceci dit la science a un grand mérite par rapport à la religion c’est qu’elle s’autocritique en permanence, et affine régulièrement ses concepts au fur et à mesure des nouvelles découvertes. »
Parfois, elle s’autocritique après avoir fait beaucoup de mal et c’est ce que je dénonce aussi.
Voyez dans l’actualité les déclarations du Pr Watson, une grande autorité en matière de génétique.
Il ne dit pas : « Nous avons découvert le gène (ou le groupe de gène) responsable de l’intelligence. Ce gène n’existe pas chez les Noirs ; ou bien chez les Noirs, il est différent de celui qu’on trouve chez les autres groupes humains ; ou bien il est tout simplement absent chez les Noirs »
Le Pr Watson ne dit rien de tout cela. C’est pourtant ce qu’on serait en droit d’entendre lorsqu’une sommité mondiale comme lui dit des choses aussi graves. Au lieu de cela, il dit que ceux qui ont employé des Noirs les trouvent moins intelligents que les Blancs. En tant que scientifique, il ne se donne pas la peine d’expliquer comment ces gens ont pu mesurer l’intelligence de leurs employés noirs, ni même s’ils en étaient capables. Surtout que les patrons blancs dont il parle pourraient bien faire partie du même cercle de pensée que lui, c’est à dire des gens qui ont déjà de solides préjugés. Et pour finir il en tire beaucoup de conséquences, notamment sur la supposée aide au développement.
Donc, sur ce qui ressemble pratiquement à des rumeurs de bistrot, un grand scientifique se sert de son autorité pour jeter le discrédit sur toute une race. Malgré les réactions indignées des uns et des autres, des millions de gens ont déjà cru à ce qu’il a dit.
Peut-être qu’un jour, quelqu’un apportera la preuve qu’il avait raison. Ou qu’il avait tort. Entre temps, la vie de millions de Noirs en aura été affectée. Et s’il a tort, imaginez l’ampleur du préjudice.
C’est ce genre de méchanceté gratuite que je dénonce et ce cas n’est pas unique. Dans la littérature scientifique occidentale, nous avons souvent été victimes de tels abus. Et souvent de la part d’évolutionnistes comme le Pr Watson.
« En résumé, vous l’avez compris aucune religion ne m’aide à aimer l’Autre (même si beaucoup le recommandent). Mais de savoir (de source sûre) que l’Autre est mon semblable, là oui ça m’aide à le comprendre, et éventuellement à l’aimer. »
Chacun de nous devrait être de vivre comme il l’entend, athées, croyants, chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes etc. Je suis croyant mais je suis pour la liberté de croyance à condition que cela ne nuise pas aux autres.
« Au fait, j’espère que vous ne pratiquez aucune religion d’importation, la »blanchitude« ayant tout souillé sur cette terre, il serait plus prudent de vous en tenir à un culte autochtone exempt de toute violence. »
Dans la vie, je n’ai jamais rejeté une personne ou une chose à cause de sa « blanchitude ». Et je n’ai pas dit que la « blanchitude » a tout pourri mais que les Blancs ont installé une pourriture idéologique dont le point de départ est l’évolutionnisme. Si je peux être parfois très violent dans mes réactions -mais je ne suis pas plus violent que d’autres qui sont bien blancs, il suffit de relire les messages pour s’en rendre compte - je pense que certaines personnes et choses devraient être considérées comme faisant partie du patrimoine commun de l’Humanité. Les religions et les (vraies) sciences en font partie.
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@ MAKAN
Jugez de mon ignorance : WATSON est un inconnu pour moi, (sauf oubli de ma part, je ne crois pas avoir lu quoi que ce soit de cette émminente personne).
Pouvez-vous m’indiquer une bibliographie ou des articles pour que je fasse des recherches (le prénom m’aiderait aussi).
Merci d’avance.
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Bonjour,
merci pour cet excellent article. Pouvez-vous me dire de quand date l’abolition dans lescolonies anglaises hors les Antilles ? Merci
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