@Malraux (IP:xxx.x3.194.20)
« Quant au mythe de la gentille noire violée par le méchant maître blanc, je vous fais remarquer que 160 ans après l’abolition, un antillais jeune adulte aujourd’hui est au moins la sixième génération d’homme libre. Ça veut dire qu’il a 32 arrière arrière GP nés libres et 64 AAAGP qui ont vécu au temps de l’esclavage. Parmi ces 32 ou 64 ascendants il y a quasiment toujours un ou plusieurs (voire 1/4 ou la moitié) ascendants d’origine européenne. Et que ça vous fasse plaisir ou pas, c’est souvent ça qui est valorisé. »
Bien sûr, pour vous, il suffit qu’un crime se soir passé il y a 160 ans pour que ce ne soit plus un crime. Je pense que si certains Noirs, se blanchissent la peau, il doit bien y en avoir effectivement qui mettent en valeur leur « origines » européennes. Il y a des esprits faibles partout. Mais cela n’enlève rien au crime qui a été perpétré et à la souillure du sang noir que constituent ces viols.
« Alors est ce qu’enfoncer les antillais dans leur position de victime est vraiment utile pour eux, je ne crois pas. »
Personne ne cherche à enfoncer qui que ce soit dans une position de victime. Il s’agit de rendre justice à la mémoire des hommes et des femmes qui ont été bafoués dans leur dignité. C’est facile de lancer les mots magiques de « victimes » et de « victimisation » aux visages de ceux qu’on méprise encore à cause de ce passé, mais tout le monde n’est pas influencé par vos mensonges.
« Vous faisiez allusion dans un de vos posts à la psychiatrie... »
Je n’ai jamais parlé de psychiatrie dans mes posts. Relisez-les !
« ...il me semble qu’en l’occurence il n’y a rien de bien efficace sur le plan narcissique de s’entendre seriner à longueur de temps qu’on est un fils d’esclave et qu’il n’y a que ça d’important dans la vie... »
Ah oui ? Pourtant, vous autres Européens ne ratez aucune occasion de rappeler que l’arrière grand-père de telle personnalité était esclave. Quelle hypocrisie !