Cher lecteur,
L’anecdote que je rapporte est (hélas) exacte.
Je n’ai d’ailleurs pas écrit que la loi en question interdisait toute information sur un procédé utilisant des produits dépourvus d’AMM. J’ai écrit que quelqu’un s’était indigné de cette possibilité. Et le fond de mon article est à peu près : dans quel état d’abêtissement nous a-t-on réduits pour que nous puissions avoir besoin de vérifier la possibilité d’un non-sens aussi gros ?
Constater qu’en plus « c’est écrit » n’a rien non plus de rassurant...
Votre réaction a d’abord été la mienne : il serait possible que la commercialisation soit interdite, mais pas l’utilisation privée ni l’information de bouche à oreille sur ce procédé.
Les références fournies, les incidents relatés, la reprise de cette information pas des journalistes professionnels, en particulier dans Libération, vont dans le sens de la non-inexactitude du fait générateur de l’anecdote que j’ai rapportée.
Ceux des lecteurs qui ont consulté « les tables de la loi » ont fourni, en amont dans la discussion, la preuve que cette crainte a priori absurde était cependant fondée.
J’en suis aussi désolé que vous !
Bien cordialement.