Forest,
Vous faites erreur, sans doute pour me provoquer, je ne suis évidemment pas UMP mais cela n’a pas beaucoup d’importance.
J’ai lu beaucoup de vos articles et de vos interventions, j’aime bien vos mise en garde très étayées contre les dérives du capitalisme et les excès de l’ultra-libéralisme. A certains points je me sens très proche de vous, sauf que j’ai quand même l’impression que votre analyse à tendance à virer à la paranoïa.
Je ne crois pas à la corruption généralisée, à la main mise totale des ultras-libéraux sur la presse nationale, à la toute puissance de quelques grosses fortunes industrielles, etc..
Je suis par contre d’accord sur la vigilence qu’il convient de garder sur tous ces points.
Pour revenir au PS, sujet de l’article, je persiste à penser et à dire que ces braves gens du PS n’ont toujours pas le courage de (se) parler franchement sur leurs rapports à l’économie, au capitalisme et à l’économie de marché. Et qu’une partie des socialistes aimerait bien continuer à croire qu’il sera possible de faire encore un changement de société, tout seul, dans son coin contre la terre entière.
Ce sont de mon point de vue ces gens qui n’ont plus de raison d’être au PS version 2008 et qui devraient au plus vite s’allier clairement avec l’extrême gauche, les alters, les Sud, les trotskistes, les verts rouges... dont ils nous donnent l’impression d’être vraiment plus proches que de ceux qui, acceptant le capitalisme comme système le moins mauvais (ce que j’ai lu sous votre plume) chercheront à le tempérer par une vraie alliance d’idées avec leurs homologues européens.
Cela permettrait de mon point de vue, une bien plus grande efficacité dans les instances européennes et mondiales qui dirigent effectivement actuellement l’économie dans une voie beaucoup plus libérale (voir ultra-libérale) que je ne le souhaiterais.