M. Massoulier, pourquoi avez-vous éludé de votre pige le dernier paragraphe, celui-ci :
"Tes déclarations bellicistes sur l’affaire iranienne s’emboîtent parfaitement avec les desseins de la fraction la plus dure des Républicains américains, au moment même où les agences de renseignement américaines ont rendu un rapport (National Intelligence Estimate) invalidant, au point de les ridiculiser comme celles d’un vassal aveugle et empressé, les déclarations du Président français et de son Ministre des Affaires étrangères que tu es.
Ce ciment atlantiste qui t’unit à Sarkozy serait donc celui qui te maintient à flot dans cette pitoyable comédie, qui commence a Disneyland mais finit dans la tragédie d’une guerre incontrôlable, peut-être mondiale.
Si c’est ce sinistre dessein qui te fait composer ainsi jusqu’avec toi-même, je préfère te dire que tu ne t’en relèveras jamais. Les Français ne te le pardonneront pas. Nous non plus. Le mieux pour toi-même et pour la France serait que tu prépares ta sortie. Commence à réfléchir à ce que tu écrirais dans ta lettre de démission. Tu seras ainsi encore Bernard Kouchner, pour longtemps."
Ca m’aurait bien intéressé pourtant de lire votre analyse critique, vous qui avez l’air d’aimer vous entendre parler ?