@Zalka
[expliquez moi comment un couple de smicard avec deux enfants en région parisienne pourra payer ... une éducation correcte à ses mômes.]
Actuellement, vous pensez vraiment que ce que lui offre l’EN correspond à ce qu’on peut attendre d’un pays comme le nôtre ?
[Et parmi ces pays bien classé de l’OCDE, combien pratiquent l’absurde système dont vous parlez ? Aucun.]
Si, bien sur : la Finlande en est le parfait exemple !
Premier de la classe : Equipe autonome, avec un directeur d’établissement gestionnaire et responsable. Une équipe pédagogique choisissant collégialement les nouveaux professeurs. C’est exactement ce que j’avais en tête en décrivant un système de meilleur qualité.
Il n’y a pas de honte à s’inspirer des systèmes étrangers qui fonctionnent : Le Canada pour la réduction drastique du nombre des fonctionnaires réduisant à néant la dette publique, améliorant les prestations de l’administration (encore des progrès à faire dans le domaine de la santé), et réduisant le chômage.
L’Irlande ou la Lituanie qui connaissent un développement de leur PIB bien supérieur à 5%.
L’Angleterre qui a su se réformer grâce à Thatcher et dont Tony Blair, bien qu’homme de gauche, a eu la sagesse de ne pas remettre en cause les orientations. Résultat : des régions autrefois en pleine déshérence et transformées en friches industrielles avec un taux de chômage monstreux, actuellement en pénurie de main d’oeuvre. Avec des salaires dans le tertiaire pour un premier emploi non qualifiés à 1500 euros/mois !
Vous pensez que l’éducation des enfants doit correspondre à un certain schéma. Moi aussi ! Mais nous n’avons pas les même préoccupations. Auriez-vous tort ?
Ai-je tort ? C’est ce que vous affirmez.
Je pense au contraire que vous avez raison ET moi aussi. Mais nous n’avons pas les même besoins, et nos enfants non plus.
Si je vous laisse la possibilité de recevoir(/donner) un type d’enseignement, laissez moi la même liberté.
Si l’un de nous, par extraordinaire, se trompe, il n’entrainera dans son erreur qu’un petit nombre de personnes. En revanche, un système unifié est par définition inadapté à la majorité (l’individu moyen n’existe que dans les statistiques), et s’il est dans l’erreur, c’est l’ensemble de la société qui sombre avec lui.
C’est exactement ce que nous voyons actuellement avec l’échec patent de l’EN