Si vous avez bien suivi mon commentaire je n’évoque pas l’article, seulement les deux arguments que vous évoquiez. L’article en lui-même ne m’intéressait effectivement pas, je me suis donc évité un ulcère, tout va bien.
La médiatisation de sa vie amoureuse voulue par lui-même, ça c’est votre point de vue. Le mien est plutôt qu’il sait que sa vie amoureuse sera médiatisée quoi qu’il fasse, et agit en conséquence. Cela sans porter de jugement sur l’idée que ça lui déplaise ou non, question à laquelle il faut avoir l’humilité de reconnaître que la réponse lui appartient. Aux gens d’avoir le bon sens de ne pas en faire un sujet central au lieu de se jeter dans des analyses carnassières sur le sujet destinées à valider leurs craintes sur notre hyper-président.
Sur la victoire de l’UMP, j’exagère volontairement en parlant de la France et je pensais que vous l’auriez compris. Mais soit, évoquons les termes exacts et l’ouverture. Ouverture ? Sur quoi ? Des bords politiques différents peut-être. Ce qui sous-entend l’appartenance à un autre bord politique. Dont il souhaite en toute logique la victoire, bref pour le scandale là-dedans, faudra repasser, on est dans la branlette rhétorique là, vraiment.
Sur le manque à gagner, c’est pareil. Que vous le vouliez ou non, à dater de l’application de la loi, ces 14 milliards-là n’existent pas. On peut tergiverser sur les jeux d’écriture, spéculer sur les rentrées normales ou diminuées, le fait est qu’il s’agit d’un argent que l’Etat n’a jamais eu et n’aura jamais. Virtuel ai-je dit, virtuel je maintiens. Et s’il fallait encore rentrer dans le détail, penchons-nous donc un instant sur les rentrées que vont générer le processus d’harmonisation fiscale avec les bénéficiaires de cette loi, qui révèlent déjà d’importantes dissimulations. Elles, elles représentent un vrai manque à gagner, tiens.
Enfin, vous décrédibilisez vous-même votre analyse avec vos considérations alarmistes sur la folie que vous prêtez à Sarkozy et la soi-disant démoniaque personnalité qui un jour fera verser la France dans le chaos. Bien sûr, il est fou, c’est tellement plus facile. Apprenez donc à respecter l’adversaire et nos institutions, équipées de... garde-fous justement. Penser sincèrement qu’un jour, cédant à une lubie venue d’on ne sait où, Sarko ira s’amuser à sa guise avec la force de frappe nucléaire, c’est céder au catastrophisme panique qui plombe une bonne part de l’opposition depuis déjà huit trop longs mois et faire preuve d’une coupable absence de lucidité.
Je maintiens que le combat se gagnera pied à pied sur les terrains politiques et non populistes de bas étage. Libre à vous de ne pas partager mon opinion, nous sommes d’ailleurs là pour la confronter. Mais je vous invite à y réfléchir...