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Accueil du site > Tribune Libre > Un conte de Noël qui se termine à l’église

Un conte de Noël qui se termine à l’église

Lorsqu’un conte se passe pendant la période de Noël, qu’il commence à Disney et après qu’un de ses héros est passé par la case papale, quoi de plus naturel que tout se termine à l’église. D’autant que la France a de profondes racines chrétiennes et que le lider Massimo comprend parfaitement les sacrifices des catholiques, comme il l’a confié dans le tuyau de l’oreille du Pape à Rome, car il les a lui-même faits pour en arriver au poste de chef suprême de la néoroyauté française.

Ah ces damnés sondages. Le capitaine du paquebot en déperdition a jusqu’à présent navigué aux sondages comme un sous-marin navigue au sonar. A ce propos voici quelques éléments édifiants : il a fait faire des sondages lors de l’escapade américaine de Cécilia afin de savoir si un candidat divorcé pouvait gagner les élections (il serait bon de savoir qui a payé ces sondages comme le ministère de l’Intérieur par exemple), sondages qui ont dû révéler que c’était de mauvais goût, il a donc fait un pressing sérieux avec sans doute contrat à l’appui pour que la future première première dame de France soit à ses côtés au moins au premier tour des élections. Cette sondagite aiguë l’a amené à récidiver avec la future seconde première dame de France. Sarkozy notre Werther a fait sonder le foie des Français à propos de Carla et de ce couple Ray-Banisé. Ce coup de foudre politique tombant à point, il faut le régulariser car la politique internationale et ses protocoles un peu rétrogrades - voyage en Inde impose - ne voit pas d’un bon œil un président accompagnée de sa maîtresse en titre. L’Ancien Régime s’accommodait assez bien des Maintenon, Montespan, Pompadour et autres Diane de Poitiers là où il y a justement le futuroscope. La rupture, c’est cela : redorer notre histoire avec un badigeon de royauté.

Donc notre prince va se marier - Martinon n’a aucun commentaire à faire, c’est du reste sa grande spécialité, à se demander à quoi cela sert de payer un porte-parole qui ne sait rien, ne dit rien et ne commente pas plus, changeons son titre en porte-silence, c’est d’or - sans doute pour mettre un peu de bleu à son ciel et de rose à son destin. Car le ciel se charge ces temps-ci. Tous les sondages se suivent et se ressemblent, la confiance envers le président suit la pente naturelle prévisible non seulement des lois de Newton qui précisent que tout ce qui pèse (ou pèze) va vers le bas, mais également de la règle de la désillusion qui dit que lorsqu’au spectateur le tour de passe-passe du prestidigitateur sur la scène est dévoilé, la magie s’est enfuie et ne reste que la dure réalité des augmentations du gaz et des franchises médicales.

A ce titre l’article de l’Express qui dévoile des extraits du livre de Bruno Lemaire révélant les entrevues entres les trois UMP : Jacques, Dominique et Nicolas - un titre de film à la Lelouch - est édifiant, malheureusement édifiant. A ceux qui sont encore aveuglés mais honnêtes, cette lecture devrait, s’ils ont la volonté et l’envie de ne pas rester en catalepsie, relever leurs paupières abaissées et leur faire regarder la vérité en face. Notre guide n’a strictement aucune conviction hormis celles d’accéder au pouvoir et jouir de l’argent des autres dans la plus parfaite arrogance. Tout au long de ces extraits on apprend par trois fois au moins que les mesures préconisées, ou les idées développées n’avaient que l’importance qu’elles amèneraient Sarkozy au pouvoir et qu’il fallait dire au peuple ce qu’il demandait. Ce combattant pour la présidence a le cynisme absolu de dire qu’il avait offert aux électeurs de Le Pen ce qu’ils attendaient et qu’en des mots à la Fadela Amara, ils se foutait bien de savoir s’il y croyait lui-même, si c’était efficace et bon pour la France du moment que c’était bon pour sa cote de popularité et ses chances d’accéder au palais élyséen. Or voilà que non seulement les Français (enfin ceux sondés) ne lui font plus confiance, mais voilà que - damned - ils commencent à rejeter massivement l’exposition médiatique et sentimentale de notre acteur sautillant perpétuellement en mouvement ou en vacances (on ne compte plus le nombre d’heures d’avion et de jet, celles de jogging - pour les vacances en huit mois c’est déjà au moins 5 semaines, il a épuisé ses congés légaux, il faudra le lui dire).

Alors que l’on disait que le choc de confiance était au rendez-vous et que les Français adoraient la rupture, que cette nouvelle façon de faire de la politique agréait aux citoyens, et surtout tellement moderne, le vernis se décolle et la réalité reprend peu à peu ses droits. Les porte-voix de l’UMP et du gouvernement nous disent maintenant - alors que c’est l’inverse qui aurait dû se passer : les Français ayant voté pour ce président, les Français adorant cette rupture et ce président étant déclaré par les sondages et les caciques de la majorité comme efficace, en rupture positive avec l’immobilisme ambiant, devraient le soutenir à une large majorité - que ces baisses sont normales car il y a de l’impatience dans l’air. Tiens donc ! Je croyais que ce super gouvernement avait agi tout de suite, massivement, dans toutes les directions. Ces mêmes haut-parleurs beaux parleurs nous disent aussi que 2008 sera la rupture (« tiens donc ? » puis-je me permettre de dire à nouveau) et que ce sera une période plutôt revigorante car cela va saigner (tiens donc !? 3e fois ! pourtant le credo c’était : rigueur aux oubliettes ; y voyez-vous vous aussi poindre une légère contradiction ?). On nous a dit qu’enfin depuis des décennies ce gouvernement - ou devrions-nous dire ce présidement - agissait quand l’histoire était faite d’immobilismes successifs depuis des années et des années. Le simple raisonnement logique nous pousserait à penser que la cote de popularité de ce chef d’orchestre devrait être au zénith. A partir de cette série de sondages, les afficionados se doivent de reconnaître que plus de mécontents que de contents ce n’est pas - malgré toutes les grilles de lecture possibles - ce qu’il y a de plus encourageant pour Nicolas Sarkozy. On va maintenant parler de la période d’avant et d’après les sondages reconnus comme mauvais (car mauvais, ils ne cessent de le montrer par le glissement vers les abysses depuis août dernier) avec un marqueur temporel que je vous propose : Carla.

Ce qui est nouveau - et je crains ou plutôt j’espère - c’est que le mariage du conquistador avec la belle Italienne risque d’être non le réconfort et le nouveau rebondissement médiatique, mais la goutte qui fait déborder le vase électoral et que les municipales seront un bon coup de pied au cul - merci Fadela car depuis qu’un ministre a le droit d’être grossier nous avons nous aussi ce droit - à cette majorité. On dit que dans le cochon tout est bon, pour Sarkozy tout est humainement petit. Il se marie finalement très très rapidement après le départ de la femme de sa vie et aussi vite que les sondages le lui disent et que la bienséance internationale le lui impose. Ce n’est pas simplement le fait qu’amener dans sa valise diplomatique une maîtresse à un dîner à New Delhi soit plus important en la transformant en madame première, non c’est qu’il ne fût plus célibataire. Voilà la grande histoire. Sarkozy ne peut pas être célibataire, cela fait tache dans les dîners mondains et aux tables des autres chefs d’Etat. L’amour, vous plaisantez. Le cœur de cet homme est un bulletin de vote. Non je me trompe, son cœur est entouré de la graisse du clinquant et de l’arrogance de la richesse vite et mal acquise, c’est un cœur qui carbure au sang du pouvoir. C’est en lui (il le dit lui-même dans le livre de Bruno Lemaire, en lui vous dis-je).

Photo de l’église où se sont mariés Tony Parker et Eva Longoria


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24 réactions à cet article    


  • anamo 8 janvier 2008 12:13

    Benoit XV aurait rétabli les indulgences ? Je n’en serais pas étonné ! Invalidation des précédents mariages, etc... Ca s’est déjà vu sur le rocher.

    Déjà qu’en Espagne, on béatifie à tout va des religieux qui n’en demandaient pas tant (au vu et su de socialistes espagnol qui ne le souhaitait pas du tout).

    Religieux et politique. A quand la prochaine inquisition !


    • Céphale Céphale 8 janvier 2008 13:23

      Sarkozy a été élu parce qu’il était le chef idéal pour les électeurs de droite. On ne les fera pas démordre de cette idée, quoi qu’il arrive.

      Je crois quand même que les plus intelligents d’entre eux pensent secrètement ce qu’a écrit Imhotep « Notre guide n’a strictement aucune conviction hormis celles d’accéder au pouvoir et jouir de l’argent des autres dans la plus parfaite arrogance ».


      • Imhotep Imhotep 8 janvier 2008 14:42

        Voici deux déclarations de Sarkozy à sa conférence de presse qu’il faudra que les soutiens de ce dernier m’expliquent :

        1- il va s’engager dans les municipales et souhaite que l’UMP gagne. Alors que l’on m’explique que veut dire être le président de tous les français lors de ses vœux avec en complément que veut dire l’ouverture dans ce cas. Et ceci d’autant plus qu’il ne s’agit pas de législative et que l’UMP a lancé des initiatives pour faire des listes d’ouverture, enfin ouverture à la Sarkozy, les noms pour avoir les voix, mais aucun pouvoir d’agir.

        2- Sarkozy a annoncé que les caisses étaient vides. Que l’on m’explique alors pourquoi on a fait 14 milliards de cadeaux fiscaux.


        • anamo 8 janvier 2008 16:27

          Un comble ! Ce commentaire de l’auteur sur son propre article me parait hors sujet.

          Si l’intervention du président vaut son pesant de cacahouetes un article n’y suffira pas ... alors un commentaire !

          Après avoir usé et abusé des personnalités juives de France, propulsant l’un, phagocytant tel autre, décrédibilisant une autre encore, notre omniprésident joue de la volonté naïve d’un pape de rétablir l’occident chrétien pour le service de ses intérêts propres, et ce, au nom de la France. Trop fort !

          Le présent article, bien pensé, bien servi, n’y suffit déjà pas.


        • Saï 8 janvier 2008 17:30

          Pour la cent-milliardième fois, pour combattre réellement la politique de Nicolas Sarkozy il faudrait commencer par arrêter de s’imaginer qu’une stratégie d’opposition efficace peut reposer sur des arguments aussi fallacieux politiquement parlant. Décryptage.

          1 - Le président de tous les Français est ô surprise, issu d’une famille politique. Comme les précédents d’ailleurs. En conséquence de soi il souhaite la victoire de sa famille politique lors des élections à venir. Ce n’est pas la France qui souhaite la victoire de l’UMP, mais Nicolas Sarkozy en tant que personne. Compréhension de texte, niveau CM2.

          2 - Parce que ce qui a été habilement présenté comme 14 milliards de cadeaux fiscaux ne représente en réalité qu’un manque à gagner virtuel dans une prospective sur un seuil d’imposition maintenu à 60% au maximum au lieu des récents 50%. Ce qui revient tout aussi bien à dire que si chaque Français voulait bien donner 200€ par an de plus à l’Etat, on gagnerait 12 milliards de recettes mais que comme le peuple refusera, on a un manque à gagner virtuel de 12 milliards, salaud de peuple.

          Acceptez de raisonner un peu en termes de faits et non d’opinion. Les faits : Sarkozy abaisse le bouclier fiscal de 60 à 50%. L’opinion : OMG on a donné 14 milliards aux riches ! L’électorat était averti bien avant mai 2007 de la mise en place d’une telle mesure, quelque opinion qu’on puisse en avoir. Ces 14 milliards-là n’existent pas.

          Vous voulez un peu de pertinence dans votre argumentation contre la politique sarkozyste ? Attaquez-vous donc à des positions plus vulnérables, comme la fiscalité sur les revenus boursiers, sa stratégie en matière de politique extérieure, la progression de l’intrusion dans les données personnelles... Mais de grâce, cessez de nous resservir la sempiternelle resucée de critiques populistes droguées aux média de masse, qui bien loin de le desservir, renforcent sa position face à une telle indigence d’opposition ! Si vous ne vous rendez pas compte de ça, il serait temps d’ouvrir les yeux sur le fonctionnement réel de l’influence politique et des prérequis pour la réduire significativement.

          Ah au fait : les tribulations sentimentales à Sarko, on s’en contrefout. Mais bien hein, pas qu’un peu.


        • Imhotep Imhotep 8 janvier 2008 17:58

          Pour vous répondre en commençant par la fin, si vous vous foutez des tribulations amoureuses de Sarkozy ne lisez pas les articles qui en parlent ce sera plus simple et cela vous évitera un ulcère. Par ailleurs vous oubliez que ce charmant el Cheik de la France nous représente et de ce fait sa médiatisation amoureuse voulue par lui-même nous concerne. Du reste comme les sondages annoncent que sa vie sentimentale commence justement à nous bassiner il a décidé de se marier en catimini, mais non en mini, ce qui prouve que la seule constance qu’il ait c’est de se conformer aux sondages.

          Ce que vous avez virtuel, ou un manque à gagner est chez moi bien réel quand on fait la différence entre rentrées normales moins dépenses normales (donc prévues) et rentrées diminuées moins dépenses augmentées (salaire du président par exemple) cela fait un trou qui n’a rien de virtuel

          Vous feriez bien de lire ce qui est écrit. Je n’ai jamais dit que c’était la France qui voulait la victoire de l’UMP (il faudra me la refaire celle-là) mais que c’est notre guide qui a dit lors de ses vœux qu’il était pour l’ouverture et président de tous les français.

          Je terminerai par ceci : il y a deux attaques à mener contre notre néo empereur. L’attaque point à point, démontrer ce qui ne marche pas (choc de confiance) ce qui est inique (test ADN), ce qui n’est pas tenu (concours d’entrée aux universités) etc. Et l’autre attaque celle qui concerne les caractéristiques de fonctionnement de Sarkozy car celles-ci sont un danger pour notre pays et de ce fait je m’oppose complètement à votre vue unilatérale du combat. Car ce qui fait appuyer sur un bouton rouge n’est en rien telle ou telle loi, telle ou telle mesure, mais le caractère de celui qui peut le faire. A ce propos les sous-mariniers hallucinés n’en reviennent toujours pas, et ceci est loin d’une plaisanterie. Et allez vérifier dans les archives. Le discours de Sarkozy m’a fait froid dans le dos quand dans une position de guerrier fou il a dit à ces sous-mariniers détenteurs de l’arme nucléaire que c’était une responsabilité mais que lui aussi le cas échéant serait capable de prendre ses responsabilités. On n’a jamais vu depuis la seconde guerre mondiale, quels que soient les conflits aucun président se la jouer avec la bombinette. Jamais. Ce type est complètement fou.

          Enfin il faut prendre cet article pour ce qu’il est, caustique et facile, je n’en tire aucune gloire. La forme m’amuse mais non le fond.


        • Saï 8 janvier 2008 18:26

          Si vous avez bien suivi mon commentaire je n’évoque pas l’article, seulement les deux arguments que vous évoquiez. L’article en lui-même ne m’intéressait effectivement pas, je me suis donc évité un ulcère, tout va bien.

          La médiatisation de sa vie amoureuse voulue par lui-même, ça c’est votre point de vue. Le mien est plutôt qu’il sait que sa vie amoureuse sera médiatisée quoi qu’il fasse, et agit en conséquence. Cela sans porter de jugement sur l’idée que ça lui déplaise ou non, question à laquelle il faut avoir l’humilité de reconnaître que la réponse lui appartient. Aux gens d’avoir le bon sens de ne pas en faire un sujet central au lieu de se jeter dans des analyses carnassières sur le sujet destinées à valider leurs craintes sur notre hyper-président.

          Sur la victoire de l’UMP, j’exagère volontairement en parlant de la France et je pensais que vous l’auriez compris. Mais soit, évoquons les termes exacts et l’ouverture. Ouverture ? Sur quoi ? Des bords politiques différents peut-être. Ce qui sous-entend l’appartenance à un autre bord politique. Dont il souhaite en toute logique la victoire, bref pour le scandale là-dedans, faudra repasser, on est dans la branlette rhétorique là, vraiment.

          Sur le manque à gagner, c’est pareil. Que vous le vouliez ou non, à dater de l’application de la loi, ces 14 milliards-là n’existent pas. On peut tergiverser sur les jeux d’écriture, spéculer sur les rentrées normales ou diminuées, le fait est qu’il s’agit d’un argent que l’Etat n’a jamais eu et n’aura jamais. Virtuel ai-je dit, virtuel je maintiens. Et s’il fallait encore rentrer dans le détail, penchons-nous donc un instant sur les rentrées que vont générer le processus d’harmonisation fiscale avec les bénéficiaires de cette loi, qui révèlent déjà d’importantes dissimulations. Elles, elles représentent un vrai manque à gagner, tiens.

          Enfin, vous décrédibilisez vous-même votre analyse avec vos considérations alarmistes sur la folie que vous prêtez à Sarkozy et la soi-disant démoniaque personnalité qui un jour fera verser la France dans le chaos. Bien sûr, il est fou, c’est tellement plus facile. Apprenez donc à respecter l’adversaire et nos institutions, équipées de... garde-fous justement. Penser sincèrement qu’un jour, cédant à une lubie venue d’on ne sait où, Sarko ira s’amuser à sa guise avec la force de frappe nucléaire, c’est céder au catastrophisme panique qui plombe une bonne part de l’opposition depuis déjà huit trop longs mois et faire preuve d’une coupable absence de lucidité.

          Je maintiens que le combat se gagnera pied à pied sur les terrains politiques et non populistes de bas étage. Libre à vous de ne pas partager mon opinion, nous sommes d’ailleurs là pour la confronter. Mais je vous invite à y réfléchir... smiley


        • Adama Adama 8 janvier 2008 18:34

          Anamo,

          moi pas comprendre votre subtile dialectique sur le rôle des juifs dans l’entourage de Sarko ?

          Pourriez-vous éclairer ma lanterne ?


        • Imhotep Imhotep 8 janvier 2008 18:36

          Merci de m’inviter à y réfléchir. S’il y a des garde-fous c’est qu’il y a des fous. En revanche vous avez deux arguments spécieux : le premier qui dit que parce que Sarkozy savait qu’on allait parler de sa vie privée il l’organise, c’est de la plus pure mauvaise foi dans un pays où justement avant l’avènement de Sarkozy au pouvoir en tant que ministre peu d’hommes politiques ne jouaient de leur vie sentimentale et de leur vie privée et lesj ournaux n’en faisaient pas état. En second lieu oser dire que vous répondez à mon commentaire ce qui prouverait que vous ne lisez pas l’article c’est un peu gros. Ce commentaire est lié à l’article et pour venir jusqu’à ce commentaire vous avez au minimum minimorum dû lire le titre et le chapeau qui tous deux étaient explicites.

          mais bon je vais réfléchir ... et ne pas changer d’avis ...


        • Saï 8 janvier 2008 19:27

          Votre problème, Imhotep, est que comme beaucoup trop vous vous basez sur vos présuppositions pour en faire des faits. Si je vous dis que je n’ai pas prêté attention au contenu de l’article, c’est que c’est vrai, je ne suis pas ici pour me faire mousser. A la base ma présence sur ce fil ne se justifie que par l’exaspération du tapage autour de la vie sentimentale de NS, et vos deux « arguments » ont retenu mon attention. C’est pareil pour la gestion de sa vie privée au niveau médiatique. Vous ne savez rien de ce qu’il en pense réellement et ne pouvez donc que spéculer, n’en faites donc pas une vérité assénée.

          Enfin je constate que vous vous axez sur l’opposition et non le débat de fond, ce qui est dommage. Descendre votre contradicteur pour rester crédible semble prioritaire dans votre façon d’écrire. En conséquence de quoi je tiens à préciser que ce sur quoi je vous invitais à réfléchir n’est pas le démontage de vos deux arguments mais bien le fond de l’opposition à Nicolas Sarkozy et la meilleure manière de l’exprimer. A vous d’en faire ce que vous voulez.


        • Imhotep Imhotep 8 janvier 2008 19:43

          Il me semble que c’est un dialogue de sourds et comme je ne connais pas celui des signes, cela ne sert à rien de discuter. Je n’a ipas dit que vous avez lu l’article mais au moins le titre (et ceci est sans doute une présupposition, mais à 99,99 % une réalité) car ceci est obligatoire même inconsciemment, à moins que vous n’ayez un moyen de cliquer sur un article sans en lire le titre. Vous le faites donc au hasard en fermant les yeux. Ensuite pour moi le caractère de quelqu’un n’est pas la forme mais le fond, le fond de ce personnage justement. On réagit en fonction de son caractère et par voie de conséquence si je considère que le caractère d’un homme politique est néfaste pour la France je m’attaquerai à ce caractère. Votre raisonnement voudrait dire qu’un homme violent qui bat sa femme et que cette violence est son caractère de fond il faudrait juste discuter avec lui des arguments et s’il est un menteur avéré, comme l’est Sarkozy, il vous dira qu’il aime sa femme et dans ce débat selon votre fond vous n’approuverez forcément qu’il batte sa femme mais vous direz que ce n’est pas le bon angle d’attaque pour le combattre or comme il dit qu’il aime sa femme, votre angle d’attaque sera inefficace et la femme sera battue. Maintenant si vos ne comprenez pas que le caractère à une importance majeure pour un homme politique c’est que nous ’avons absolument pas la même analyse de ce qui dirige un homme et de ce qui lui fait faire des actes.

          Enfin votre dernier commentaire est régi par les lois exactes de la communication politique que l’on répère à 20 pas.

          Je ne crois pas que je vais me mettre au braille non plus.


        • Saï 8 janvier 2008 20:09

          A lire cette dernière réponse, c’est un dialogue de sourds en effet, et c’est dommage.

          Il aurait été intéressant que vous acceptiez de relever que je ne m’attaque pas au jugement de la personnalité de NS, que tout analyste consciencieux n’éludera pas. Seulement à celui de la gestion médiatique de sa vie privée. Bien sûr qu’il faut s’intéresser au caractère de l’homme. Seulement vous le tenez pour un fou dangereux, et moi seulement pour un redoutable stratège politique sans états d’âme, c’est là la différence entre nos deux visions. Et ce que je défends, ce sont des attaques efficaces sur sa politique, ce que ne sont pas un brassage de vent autour de sa défense de l’UMP pour les municipales ou cette sempiternelle histoire de paquet fiscal brandie à tort et à travers en opposition à la pauvreté des finances publiques. Si vous n’y voyez que la traduction des lois exactes de la communication politique, c’est très inquiétant pour l’opposition. Si vous vous imaginez chasser Sarkozy du pouvoir (où on n’accède pas par hasard) avec ce genre d’armes, vous risquez de tomber de haut. Et désolé de considérer qu’un débat démocratique de qualité devrait s’élever au-dessus de simples considérations populistes et inefficaces politiquement.


        • Imhotep Imhotep 8 janvier 2008 20:20

          Voici un lien qui vous montrera que je ne suis pas le seul à le penser et que d’autre part cet auteur pense que sarkozy n’est en rien un fin stratège. De n’être pas le seul n’est pas une preuve que ma théorie est la bonne, seulement que nous sommes au moins deux à penser de la même façon, cet auteur le disant de façon nettement plus brillante que moi.


        • Saï 8 janvier 2008 20:35

          Que vous fassiez du regard de l’un des éminents penseurs de cet exemple de neutralité qu’est Marianne une profession de foi, ça vous regarde. Maintenant, et soit dit sans la moindre animosité, refuser à Sarkozy jusqu’à son talent de stratège politique, ce qui revient à mettre son accession au pouvoir sur le compte des circonstances et prendre la majorité de l’électorat français pour un troupeau de veaux dupés par une sorte de dérangé, me paraît contenir suffisamment d’aveuglement pour renoncer à espérer un débat d’opposition constructive avec l’émetteur d’un tel argument.

          Bonne soirée. smiley


        • Imhotep Imhotep 8 janvier 2008 21:28

          D’une part Sarkozy n’a convaincu au premier tour qu’un peu plus de 30 % des voix dont une majorité est le socle de la droite que ce fût lui ou un zèbre qui aurait eu l’étiquette UMP il aurait obtenu disons déjà les 2/3 des voix qu’il a eues. Je veux bien lui reconnaître la réussite d’un guerrier. Attila aussi était un guerrier. Attila a aussi dominé des territoires cela ne lui donne en aucun cas le titre de stratège. Si gagner la mairie de Neuilly en trahissant Pasqua c’est être stratège, si gagner les Hauts de Seine en trahissant Pasqua c’est être un stratège, si prendre l’UMP par la force, l’intimidation et la trahison c’est être un stratège alors je veux bien vous accorder que dans ce cas-là c’est un stratège.

          Un stratège est beaucoup plus fin que Sarkozy. Lui c’est une communication à mort, des mensonges avec aplomb, des positions contradictoires. Sa force c’est sans doute que tout le monde veut lui reconnaître une compétence et une force de travail qui ne sont que du vent et de la propagande. Or je ne lui reconnais que la compétence d’être capable d’aveugler les observateurs qui ont confondu avec une telle aberration mouvement et action, bruit et réflexion. Il a su se créer cette aura fausse de dynamisme efficace alors que ce n’est que du vent. Personne ne peut trouver qu’il ait réussi tant au ministère des finances qu’à l’intérieur alors qu’il y a eu 40 000 voitures brûlées, que les zones de non droit persistent. Donc qu’il fût un illusionniste grâce à une presse complice, certes, mais un stratège c’est autrement plus difficile. On peut gagner une partie d’échec en jouant ou en trichant, retirant des pions à l’adversaire, soudoyant l’arbitre. Donc gagner une élection prouve sans aucune contestation possible que l’on a pu la gagner, mais ne prouve en rien que cela a été gagné par stratégie. Bush a gagné. Est-ce par stratégie. Donner aux électeurs ce qu’ils veulent entendre est-ce du mensonge ou de la stratégie ? Certes sarkozy a une force peu commune en ce qui concerne sa volonté de gagner le pouvoir avec une communication au burin. Du reste vous poursuivez dans la méthode de communication politique. Je vous pourrais vous amener tous les témoignages possibles que vous trouveriez un biais pour les dévaloriser. Oui c’est ce que l’on apprend en première année de communication politique. Vous ajouter la touche finale avec petit smiley sympathique pour montrer combien vous êtes détaché de tout cela, combien vous m’accordez votre sympathie, comme le baiser de la mort en somme.


        • anamo 9 janvier 2008 17:23

          Nicolas Sarkozy a usé et abusé de toutes les voies possibles pour obtenir des suffrages et de tous les moyens possibles pour écarter ou discréditer ses concurrents.

          François Mitterand l’avait précédé dans ce jeu. En plus subtil, parfois plus cruel.

          Au sortir des urnes, il y a bien fallu mettre à jour les compteurs et distribuer les bons points.

          Dominique Strauss-Kahn propulsé (un peu écarté aussi), Bernard Kouchner absorbé (et muselé), Simone Veil ... tiens une présidence de commission lui est attribuée en dernière limite.

          Ce qui est vrai pour les catholiques (Bolufer ça vous dit ?) ou les juifs, l’est peut-être pour des causes et dans des compromissions moins avouables.


        • ernst 8 janvier 2008 18:02

          Ce n’est pas nous qui avons été trompés. : le président Sarkozy réalise ce qu’avait promis le candidat. Les dents longues ?... ce n’était un secret pour personne. N’a-t-il pas eu le front, l’incroyable mauvais goût de dire au Pape : « vous avez peut-être la vocation, mais, croyez-moi, j’en ai eu autant que vous pour avoir autant l’ambition d’être Président de la République »... Nous avons affaire à un super-mégalo, limite psychopathe. Mais, là encore, rien de nouveau.

          C’est Sarkozy qui est trompé, avec ses sondages, ses courtisans, son vedettariat forcené, c’est lui qui a cru qu’il était aimé pour lui-même. Que , telle une mère, on suivrait avec indulgence ses petites frasques, ces petits caprices.

          Carla est le nom du ras le vase, aussi brutal qu’inattendu pour lui.Quoi ?... N’a-t-elle pas tout pour elle ?... Riche, talentueuse, belle et célèbre ?...Sauf que le public ne se trompe jamais. Il sait sans rien savoir et n’a pas envie d’un ersatz de Paris Hilton pour le représenter.

          La chute est si brutale et précise (7% en 48H ) qu’elle ne peut être mise sur le compte d’un désaveu politique pour tel ou tel sujet. Il y en a plusieurs, dont celui que nous sommes en faillite. Mais pas davantage qu’avant-hier.

          Carla.

          Tout ce que le public déteste et aime tant détester dans ces journaux chéris qui tirent à 800.000 exemplaires. Comment les conseillers en com n’ont-ils pas analysé l’impact négatif de la belle ?... Sans doute parce qu’il ne l’ont pas prévu.Ils ont pensé que davantage de célébrité donnerait davantage de blingbling à leur poulain. Sauf qu’en mathématique un plus et un plus donnent un moins.

          Les réseaux qui ont la clientèle de la future doivent se frotter les mains. Ils ont , grâce à la pouliche, un pied, un oeil et une main dans la place. Un exemple à suivre pour les apprenties de chez Élite, et un magnifique moyen de pression ou de chantage en cas de décision qui leur déplairait. Je serai bien étonné qu’ils n’aient pas en cassette un ou deux dossiers qui feraient mal à la Présidente.

          Une autre affaire du collier en vue ?...


          • Céphale Céphale 8 janvier 2008 21:28

            @Imhotep

            Bingo ! tu as tapé là où ça fait mal aux sarkozystes. Les scores négatifs collés à tes commentaires en sont la preuve.

            Voici pour eux des photos suggestives de la future première dame de France

            http://www.bellezzevip.com/modelle/carla_bruni/


            • Jean.Jacques 9 janvier 2008 12:30

              Bingo ! tu as tapé là où ça fait mal aux sarkozystes. Les scores négatifs collés à tes commentaires en sont la preuve.

              Ils ne sont vraiment pas sympa ces "sarkozistes", ils vous refont le coup des élections en ne votant pas pour la gauche et ses idées (sic).

              Sans vouloir vous faire de peine, il paraitrait d’après un sondage CSA/Valeurs actuelles que : "seules 15 % des personnes interrogées estiment que le PS, s’il était au pouvoir, mènerait une meilleure politique que celle conduite par la majorité !", est-ce à dire que les 85% restant voteraient Sarkozy aujourd’hui, je n’irais quand même pas jusque là. Il semblerait même (mais que valent les sondages, hein ?) que : "48 % des électeurs de gauche (dont un électeur vert sur deux – miracle du Grenelle de l’environnement ?) jugent que Nicolas Sarkozy tient ses promesses de campagne, et 49 % des mêmes qu’il défend bien la France à l’étranger !". Consolons-nous avec les quelques points de confiance perdus par le président et occupons-nous l’esprit avec des futilités en attendant 2012.

              Mais si mes souvenirs sont exacts, les Chiraquiens n’étaient pas plus tendres, ils vous ont quand même infligé deux défaites de suite dont une vraiment cuisante. Faut-il que les français soient bêtes quand même pour voter pour la droite, alors que la gauche leur propose un si bel attelage hétéroclite (des trotskistes aux verts en passant par cette espèce en voie de disparition que l’on appelle communément "communiste") aux idées si claires, homogènes et surtout si modernes (sic).

              Bon, allons voir ces photos, peut être nous en diront-elles un peut plus sur le futur programme de la gauche, à moins qu’elles ne nous annoncent encore un nouveau candidat pour la tête du PS. Ah les gens de gauche, vous en avez de la chance, dans votre camp c’est tous les jours Dallas et ses rebondissements.


            • Imhotep Imhotep 9 janvier 2008 15:30

               Je vous conseille de lire [ceci->http://www.agoravox.fr/article.php3 ?id_article=32420.php3?id_article=61] et vous verrez que nous avons absolument pas les mêmes sources et que la défiance envers sarkozy est immense et dans tous les domaines, politique étrangères, pouvoir d’achat etc. et ces sondages là sont récurrents, comparables entre eux et ensuite sont du Figaro grand journal sarkozyste devant l’éternel.


            • ATHENA 8 janvier 2008 23:34

              Et oui c’est un conte de Noël, et en plus c’est un conte africain :

              La Gazelle et le Phacochère ça s’appelle...

              Une bien belle histoire en vérité idéale pour endormir les enfants le soir.

              Quoiqu’il en soit, elle à bien raison de « le marier » très très vite, car RAPIDO, qui tire plus vite que son ombre, dans 2 mois, il sera déjà passé à autre chose, et en plus CECILIA va peut-être lui faire de l’ombre, vu qu’elle veut convoler elle-aussi très très rapidement... Feraient-ils un concours ?

              Tout ce bonheur dégoulinant en couverture des magazines, ça fait vraiment envie quand-même...


              • ernst 9 janvier 2008 03:57

                De plus, verra-t-on des photos du bébé nouveau-né de la journaliste du Figaro, appelée en urgence auprès du Maître au départ de Cécilia, aura-t-on droit aux larmes de Maud Fontenoy qui le mois dernier encore ?...Encore lui a-t-on trouvé un boulot au Gouvernement, ce qui console toujours...

                Ah !... quel bourreau ce Pinnocchio !...Trop fort d’épouser Blanche-Neige, comme on peut le voir sur les photos de l’ami Imhotep...


                • hervé06 9 janvier 2008 15:10

                  @ Sai

                  "Parce que ce qui a été habilement présenté comme 14 milliards de cadeaux fiscaux ne représente en réalité qu’un manque à gagner virtuel dans une prospective sur un seuil d’imposition maintenu à 60% au maximum au lieu des récents 50%. Ce qui revient tout aussi bien à dire que si chaque Français voulait bien donner 200€ par an de plus à l’Etat, on gagnerait 12 milliards de recettes mais que comme le peuple refusera, on a un manque à gagner virtuel de 12 milliards, salaud de peuple."

                  Raisonnement erroné :

                  A taux d’impôt constant, et à revenus sensiblement identiques, d’une année sur l’autre, l’augmentation du bouclier fiscal (+ 10% en N par rapport à N-1) génére bien d’une baisse de recettes telles qu’elles ont été budgétisées... les budgets concernent toujours le futur (sinon, ce sont des bilans...), et les dépenses comme les recettes qui y sont incluses sont considérées comme REELLES (si tant est que la science de l’économie le soit, certes....mais c’est une autre affaire)


                  • Antoine 11 janvier 2008 01:19

                     Là mon cher Imhotep, vous êtes beaucoup plus à l’aide avec les histoires de coeur et de cul qu’avec les dons manuels : vous savez mieux que personne ce qui se passe dans le cerveau, le coeur et la culotte de Sarko. Bravo, l’humain n’a pas le moindre secret pour vous !

                     

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