Les fonctionnaires ne savent que produire des systèmes compliqués à souhait, sensés ménager la chèvre, le choux et son contraire. Le système actuel de la participation emmerde tout le monde et n’a jamais motivé personne.
Le point de départ qui consiste à lier individuellement le salarié aux intérêts de son entreprise n’est pas le bon. L’attachement d’une personne à une entreprise ne peut être que le fruit de relations humaines privilégiées et non pas une question de répartition de gros sous régie par un député.
Il serait beaucoup plus simple de libérer l’actionnariat dans sa généralité, les citoyens pouvant devenir actionaires de n’importe qu’elle société avec des avantages réels. Cela réconcilirait la nation avec ses entreprises. Il faut ouvrir aux particuliers les marchés financiers et cesser de les taxer comme des vaches à lait.
Il n’est besoin pour cela que d’une seule mesure. Que l’actionnaire soit mis sur le même pied d’égalité que le banquier c’est à dire que le paiement des dividendes soit du côté des dépenses de l’entreprise comme l’est le paiment des intérêts au banquier et non pas du côté des recettes. Il n’y a aucune raison de favoriser les banquiers.
Aujourd’hui lorsqu’une société gagne 100 euros, elle en paye 50 d’impôts et peut redistribuer le reste qui rentre alors dans le calcul du revenu où il encore taxé jusqu’à 50%. Dans le pire des cas, ce sont 75% qui sont partis en fumée. Lorsqu’une entreprise emprunte à une banque 100 euros, elle économise en impôts la moitié du montant des intérêts payés au banquier.
Avec cette mesure, les entreprises auront intérêt a faire appel à l’épargne publique plutôt qu’a s’endetter. C’est tout le système économique du pays qui s’en trouverait assaini. Bien entendu, cela ne fera pas l’affaire des socialistes de tous les partis PS&UMP qui défendent la haute finance.