Tout d’abord je n’ai jamais voté socialiste ni plus à gauche de ma vie. Et voici pour éclairer votre lanterne une analyse détaillée de ce texte. Les choses sont assez claires il me semble et ce que je dis est que l’auteur est un pro-sarkosiste très malin.
Le directeur de Libération aura beau s’expliquer dans son journal, et venir maugréer à midi sur Canal + contre le piège qui lui fut tendu, le mal est fait et le grand public retiendra la superbe d’un Sarkozy humiliant cet impudent journaliste qui pourtant, avait posé une question sur le fond pour se faire ensuite blouser par un sophisme bien habile.
L’auteur nous présente Sarkosy comme ayant tendu un piège, ce qui est faut, que celui est " superbe " qu’il manie habilement le sophisme et que c’est seulement ce que le public va retenir.
subjugués par un président fessant quelques représentants de la profession.
Il faudrait être aveugle ici pour ne pas reconnaître que c’est une flatterie pro Sarkozy avec ce terme de " subjugués " (le pluriel indiquant de plus la totalité de l’assemblée ) et l’ironique " fesser " (Edmond Rostand était plus élégant).
Décidément, l’année 2008 commence mal pour la santé de nos médias auxquels Sarkozy voudrait venir en aide mais qui sont pris dans une folle course, s’efforçant de suivre le rythme imposé par le président qui décidément, est le chef d’orchestre, certes plus proche d’André Rieu que de Pierre Boulez, mais chef tout de même.
Juste une petite critique pour mettre les rieurs de son côté en parlant d’André Rieu comparé à Boulez ce qui est une double erreur Rieu n’étant qu’un exécutant et Boulez compositeur, passons, pour dire que Sarkozy est un chef d’Orchestre qui manipule la presse et qu’il " veut bien " les aider.
Nicolas Sarkozy a été élu sur un projet de redressement de la France et on ne pourra accuser notre président d’être responsable d’une situation où nous sommes tous comptables, surtout ceux qui tiennent les rênes des mécaniques économiques et étatiques, puis les médias qui oeuvrent en tenant les rênes du sens, de l’émotion, de l’image, de la raison, bref, une sorte de gouvernance de l’esprit public, qu’on peut orienter dans un certain sens, non sans quelques limites car chaque citoyen recèle une étincelle de bon sens, de critique et de résistance.
Ici c’est assez clair, Sarkozy n’est pas responsable car nous sommes " tous comptables " et les médias et ceux qui tiennent les rênes. C’est à dire que le seul qui par son pouvoir et ses positions folles et contradictoires a une part de responsabilité bien supérieure au vulgum pecus, et bien l’auteur l’en exonère pour nous charger nous.
n’ayant pas d’autre os à ronger pour exister dans cette société de chiens où aboyer est un signe de reconnaissance publique
Voilà ce n’est pas l’acte du président qui est à blâmer mais ceux qui en parlent car ils n’ont pas d’autres os à ronger comme si Kadhafi, la Chine, la Russie, la Syrie, les 35 heures, le pouvoir d’achat, les notations des ministres etc. étaient absents du débat et que n’ayant donc aucun de ses sujets ou plutôt - ce que sous entend cette partie de l’article - n’ayant rien à reprocher car il n’y aurait rien à reprocher les journalistes se jettent sur les bas-fonds de la vie présidentielle.
Le Nouvel Obs a d’ailleurs chargé Claude Askolovitch de faire le tapin et attirer le chaland vers quelques délices de voyeurisme, histoire de vendre le journal, non sans le bon plaisir de lancer quelques tomates de snipper en salon en direction du président. Qui du reste n’a rien demandé et aura quelques prétextes pour fesser à nouveau nos journalistes.
Tapin que fait l’auteur avec l’illustration, auteur qui donne encore un bon point à Sarkozy qui va à juste titre selon lui et si facilement remettre ces minables journalistes à leur place (comme du reste ce n’est qu’un détail d’un homme généreux et élégant, amoureux d’offrir la même bague à sa nouvelle conquête qu’à son ancienne femme).
Qui cette fois ne se dérobent pas et s’affichent avec ostentation, donnant à la société cette coloration et ce piment capable de donner quelques couleurs aux ternes existences venues voir, non plus le défilé du temps de Boris Vian, mais la caravane à Louxor et le président face aux journalistes.
Sarkozy donc " ne se dérobe pas " ce qui pour nous est indécent et arrogant est pour l’auteur une qualité de courage (ne se dérobe pas) et mieux cela permet de pimenter notre vie trop triste. Merci pour nous.
La perte du sens du bien public et les valeurs hédonistes, elles émanent un peu du président qui du reste ne délaisse pas la gestion publique...
Voilà la conclusion que ces pertes de valeur émanent qu’un peu du président, vous remarquerez aisément que ce n’est qu’un peu et tout de suite contre-balancer par une qualité avec ce " qui du reste e délaisse pas la gestion publique ".
14/01 11:36 - vin100
14/01 08:43 - Gazi BORAT
Tiens, encore un désaveu du discours sarkozyste : La police de proximité, chassée par la (...)
13/01 21:18 - liberté chérie
Bon article B Dugué : Sarko, en habile publicitaire incontestable ne fait du haut de sa chaire (...)
13/01 19:30 - Bernard Dugué
Aquithènes s’écrit avec un è et non pas un é, ce qui je l’espère, vous permettra de (...)
13/01 18:06 - vin100
Quand on lit votre CV. vous êtes Pic de la Mirandole. Et cela s’ effondre immédiatement (...)
13/01 12:46 - bisane
Orwell, reviens !!! Economie et Empire... show permanent ... mais Politique de civilisation ! (...)
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