Pdesatis
"Comment faire confiance à ce que dit un journaliste, quand bien même il aurait raison, si l’on sait pertinemment qu’il est pro ou anti sarko. .......S’ils se contentaient d’être objectifs et de faire leur boulot de journalistes sans entacher l’information de leurs opinions personnelles,
Comment peut-on dire un truc pareil ? Je suis en total désaccord.
Un journaliste tel que vous le décrivez n’existe pas ou alors c’est un simple chroniqueur spécialiste des chiens écrasés. Un tel journaliste serait l’incarnation d’une société de fainéasse du bulbe, incapable de penser, ne voulant faire aucun effort de réfléxion. C’est peut être ec que le politique voudrait : des moutons qui bêlent et c’est tout. Avec votre notion du journalisme, on progresse vers ça !
Etre partisan ne peut être opposé à l’objectivité. Qu’il soit pro ou anti Sarkjo (déjà c’est trop manichéen je trouve) qu’importe, du moment que les faits décrits sont réels et ses arguments issus de ses opinions personelles sont objectifs et permettent au lecteur de se faire une opinion, à charge ou non. Au contraire même, il est bon pour le débat d’idées d’avoir des points de vues opposés, du moment que les protagonistes sont au moins honnêtes avec eux mêmes et acceptent d’en débattre (au risque donc de se faire contredire, voir cassés)
Bon d’accord, il est vrai que dans le climat actuel, extrêment manichéen ou chacun doit choisir son camp, pour ou contre le pouvoir, pas mal de journaleux ne se contentent pas d’être partisans mais sont larbins, obséquieux, complaisants et acceptent de participer à la manipulation de l’information ; ils sont malhonètes, tout simplement.
De temps en temps, j’entends sur une chaine de la TNT ou a la radio, de presques inconnus en politique ou affaire ou journalisme et qui parlent franco. Je suis parfois viscéralement opposé à leurs thèses, choqué même, mais au moins je suis content d’entendre des gens qui défendent leur bout de gras avec leurs tripes sans trop de langue de bois manipulatrice, qui y croient ; ça me permet de comprendre ce qu’ils sont, ce qu’ils veulent et de mieux comprendre la vie de ce pays
Aussi il y a de sgars comme Mazerolles, parfois lèche fion suprême, surtout quand il officiait sur la Deux, mais parfois sur BFM (je crois), il est carrément incisif avec ses invités, osant critiquer en détail la politique du gouvernement. Là, je crois que le patron de la chaine y est pour beaucoup et que se sont eux qui font la qualité des journalistes qu’ils chapeautent.