@Mathieu
« l’impossibilité d’une absence de pollinisation croisée entre champs OGM et champs sans OGM à une échelle locale ». En clair, la coexistence est impossible. Les plantes GM contamineront forcément nos champs, l’environnement et la chaîne alimentaire ;
il ne faut pas exagérer non plus, les autres maïs cultivés pourront être pollinisés par du maïs OGM mais de là à dire qu’il y a contamination, ce n’est qu’une question de label respecté ou non, cela ne prouve aucune dangerosité
« la possibilité d’effets toxiques avérés à long terme sur les lombrics », la pollution des sols par l’insecticide produit par les racines n’avait pas été étudiée ;
« les études d’impact sur les abeilles doivent être faites sur des ruches en conditions normales d’exploitation, afin de prendre en compte les effets cumulatifs. » Pendant des années, les pro-OGM ont nié tout effet sur les abeilles.
cela ne signifie qu’il en existe un mais que nous ne savons pas si le risque existe, c’est différent !
« la protéine produite par le transgène n’est pas identique à celle que produit le Bacille de Thuringe ». Pour étudier la toxicité sur l’environnement et la santé humaine, on n’avait même pas pris la peine d’étudier la bonne toxine !! Pour le sérieux des études scientifiques, on repassera... L’air de rien cela prouve aussi que contrairement à tout ce qu’on nous a dit que la protéine fabriquée par le transgène n’est pas la même que la proéine naturelle.
c’est effectivement une info interessante, la protéine peut être légèrement différente de celle qui a été étudiée en laboratoire, mais pas de celle qui a été étudiée in situ
« une large majorité de participants a souligné l’insuffisance du test à 90 jours ». Aucun test sérieux n’a été mené dans le monde, à long terme. Il est donc impossible de conclure sur les effets qu’a le MON810 - et les autres plantes GM - sur l’embryon, le système hormonal ou sur les effets trangénérationnels.
oui ces tests pourtant précaunisés par l’OCDE ne sont pas pour autant fiables que certains le pensaient pour autant (même si ce point est encore très controversé)
« dans les pays fortement consommateurs d’OGM, aucune étude épidémiologique n’est conduite, du fait d’un manque de traçabilité ». Il est facile d’affirmer dans ces conditions, qu’il n’y a aucun problème.
ni qu’il en existe un !
« le comité note l’insuffisance d’analyse économique au niveau de l’exploitation, des filières et du marché international ». Des études d’impact sur les différents systèmes agricoles sont demandées.
c’est le principal problème de mon point de vue des OGM, ce système agricole ne prend pas en compte certains aspects sociétaux importants comme la quasi-servitude des agriculteurs face à leurs semenciers (obligation de rachat de semences), lourds investissements (c’est ce qui fait creuver les paysans indiens). La monoculture (OGM ou non) est ultra-nocive pour la biodiversité et c’est cela qu’il faut arrêter.
Je comprends l’agacement de Mr Dugué. Ce rapport remet sérieusement en cause une bonne partie des arguments publicitaires des pro-OGM. Mais il était temps de sortir ce débat du domaine publicitaire pour rentrer dans le domaine scientifique.
non pas du tout, ce rapport ne met absolument pas en cause les arguments scientifiques avancés jusqu’à présent, il met en lumière les avancées de la recherche depuis 1998 date de mise sur le marché de ce maïs. Les données avancées ne permettent pas de conclure à une nocivité de ce maïs, ni de son innocuité d’ailleurs !
Pour moi il reste donc nécessaire de ne pas poursuivre la mise en culture tant que les tests ne sont pas qualifiés de complets, c’est le fameux principe de précaution que notre société a décidé de mettre en place.
voici les membres de ce comité
COMPOSITION
Le sénateur Jean-François LEGRAND est nommé président du Comité de préfiguration de la Haute autorité sur les organismes génétiquement modifiés.
Sont nommés membres de la section scientifique :
en qualité de spécialiste en biodiversité, Pierre-Henri GOUYON,
en qualité de spécialiste en écologie, Yvon LE MAHO,
en qualité de spécialiste en génétique, Roland ROSSET,
en qualité de spécialiste en biologie moléculaire, Philippe GUERCHE,
en qualité de spécialiste en toxicologie, Dominique PARENT-MASSIN,
en qualité de spécialiste en génétique des populations, Denis BOURGUET,
en qualité de spécialiste en thérapie génique, Hubert de VERNEUIL,
en qualité de spécialiste en épidémiologie, Pascal GUENEL,
en qualité de spécialiste en agronomie, Antoine MESSEAN,
en qualité de spécialiste en entomologie, Gérard DEVAUCHELLE,
en qualité de spécialiste en microbiologie, René BALLY,
en qualité de spécialiste en sciences vétérinaires, André JESTIN,
en qualité de spécialiste en recherches biomédicales, Jean-Christophe PAGES,
en qualité de spécialiste en statistiques, Marc LAVIELLE,
en qualité de spécialiste en virologie, Jean-Luc DARLIX.
Sont nommés membres de la section économique, éthique et sociale :
en qualité de juriste, Maryse DEGUERGUE,
en qualité d’économiste, Hervé GUYOMARD,
en qualité de sociologue, Pierre-Benoît JOLY,
en qualité de membre du comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, Martine LOIZEAU,
en qualité de représentants d’associations de protection de l’environnement, Arnaud APOTEKER, Frédéric JACQUEMART et Joël SPIROU de VENDOMOIS,
en qualité de représentant d’associations de défense des consommateurs, Charles PERNIN,
en qualité de représentant d’associations ou d’unions d’associations agréées représentant les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique, François NOCTON,
en qualité de représentants des industries produisant ou mettant en oeuvre des organismes génétiquement modifiés, Philippe GRATIEN et Alain TOPPAN,
en qualité de représentants de la profession agricole, Xavier BEULIN, Jacques PASQUIER et Didier MARTEAU,
en qualité de représentant des salariés des industries produisant ou mettant en oeuvre des organismes génétiquement modifiés, Ghania TALEB,
en qualité de représentant de l’association des maires de France, Denis MERVILLE,
en qualité de représentant de l’assemblée des départements de France, Philippe MARTIN,
en qualité de représentant de l’association des régions de France, Jean-Jacques QUEYRANE,
en qualité de représentant de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, le Sénateur Jean-Claude ETIENNE.