@ Voltaire
Je ne suis pas du tout spécialiste de ce sujet. Je cite des lectures diverses avec toutes formes de précautions oratoires.
"Le premier type entraine de fait l’utilisation d’herbicides... le but est cependant de permettre l’utilisation d’un herbicide sélectif plutôt qu’à large spectre."
Il semble plutôt que cette "résistance" permette en fait de déverser des herbicides en beaucoup plus grande quantité que ce que l’on aurait osé faire sinon, pour ne pas tuer la plante cultivée.
"Le second entraine effectivement une diminution de l’utilisation d’insecticides."
... de certains insecticides (et pas d’herbicides), jusqu’à avoir sélectionné les insectes résistant à cette molécule. C’est d’ailleurs pareil avec les herbicides, qui sélectionnent les mauvaises herbes résistantes. Il semble que depuis 50 ans, la variété et le nombre d’insectes nuisibles aient augmenté malgré l’usage d’insecticides de plus en plus étendu, et sur lequel aucun étude de toxicité indépendante n’a été réalisée, comme pour les herbicides.
J’ai lu par ailleurs une étude montrant que l’on obtenait un bien meilleur résultat contre les insectes en utilisant sur la même surface des semences d’une très grande variété de sources. L’industrialisation des semenciers et l’homogénéité des sources est en elle-même une source de vulnérabilité colossale.
Vivement une recherche forte et indépendante en épidémiologie.