@l’auteur
Je partage, cher Monsieur, totalement votre analyse.
Notre seulement notre système fonctionne remarquablement bien mais c’est aussi un exemple de démocratie participative.
Et vous avez raison de souligner combien ce système, qui peut paraître lourd et fastidieux, est en réalité particulièrement efficace : à 22 heures au plus tard, les résultats sont proclamés dans les petites communes et les villes moyennes et avant minuit les résultats nationaux sont connus.
On nous parle de e-vote ou de machines à voter, et leurs concepteurs jurent la main sur le coeur qu’aucune erreur de traitement ne sera à déplorer. Mon oeil !
Rien ne vaut un Président de bureau de vote, des assesseurs, des délégués, des scrutateurs, des fonctionnaires territoriaux et surtout le public pour s’assurer du bon déroulement du scrutin et du dépouillement correct des enveloppes.
On a vu ce que ce genre de système automatisé à donné aux Etats Unis, plus précisément en Floride, dirigé par Jeb Bush, lors de l’élection de son frère George W. Bush. Il a fallu procéder à des vérications et des recomptages pendant plusieurs semaines pour que les résultats définitifs de cet Etat soient validés et proclamés. Et pourtant on sait que de serieux doutes planent encore à ce jour sur la régularité de ce scrutin qui a assuré la victoire de W.
Notre vieux système a fait ses preuves. Arrêtons de vouloir singer ceux qui ont opté pour le vote électronique, en Europe ou ailleurs, et surtout les Américains qui depuis cette élection n’ont plus, à mon sens, à donner de leçon de démocratie à quiconque.