Monsieur Bartone, sans doute êtes-vous Breton d’origine malgré votre nom à consonance italienne, ou rêvez-vous inconsciemment de le devenir : vous parlez en effet de Taulé (pour "tollé"), sympathique commune du Finistère près de laquelle j’ai habité durant dix ans, et des rennes du pouvoir (curieuse coïncidence, j’habite désormais à Rennes) en lieu et place des "rênes" permettant de conduire en l’occurrence le char de l’Etat, celui dont Ferdinand Lop, ancien candidat à la présidentielle, disait précisément qu’il n’a qu’une roue : "la roue d’un Lop" ! Ne voyez pas de critique dans ce message, il m’arrive également, dans mon empressement à communiquer, de commettre des fautes, et les vôtres sont bénignes.
Sur le fond, je suis assez partisan d’une sérieuse réforme territoriale. Cela n’implique pas pour autant dans mon esprit la suppression des départements, mais celle des doublons qui existent avec le pouvoir régional. En fait, je vois les départements comme des antennes locales et des relais de la Région. Quant au Conseil régional, au lieu d’être constitué par une élection spécifique comme c’est le cas actuellement, il pourrait l’être par des élections régionales déconcentrées dans chacun des départements qui la composent, les élus locaux sortis du scrutin partant ensuite siéger dans la métropole. On clarifierait ainsi les rôles et les pouvoirs d’intervention tout en gardant à la Région de profondes racines locales.