Pas grand chose à rajouter sinon que l’immoralité de l’église remonte déjà aux époques les plus reculées. Voici un extrait de la caméra taxe rédigé par le pape Léon X (1513 / 1521) réputé pour avoir été un grand mécène :
Art.1) Un ecclésiastique qui commet un péché charnel avec les propres sœurs, filles, cousines, nièces ou avec une autre femme, sera acquitté derrière le paiement de 67 livres.
Art.2) Si un ecclésiastique demande l’absolution pour avoir commis des péchés contre nature avec un enfant ou avec une bête pourra l’obtenir en payant 131 livres.
Art.5) Aux prêtres est permis de vivre en concubinage avec les propres parents derrière le paiement de 76 livres.
Art.9) Si un prêtre tue un laïque, il peut avoir l’absolution en versant la somme de 15 livres.
Art.10) Si l’assassin a tué deux ou plus personnes le même jour, il paiera 15 livres comme s’il en avait tué un seul
Art.14) Pour l’homicide d’un frère, d’une sœur, du père ou de la mère, il faudra payer 17 livres.
Art.18) Celui qui veut se garantir l’absolution pour tous les homicides qu’il pourra commettre en futur, paiera 168 livres.
Art.29) Le fils bâtard d’un prêtre qui veut succéder à la place de son père dans ses fonctions religieuses, paiera 27 livres.
( Pour l’achat du livre « La Camera Taxe », avec imprimatur, s’adresser directement au Saint-Siège – rue du Paradis 23 – Ville du Vatican )
On peut donc constater que les curés peuvent encore aujourd’hui commettre des crimes et acheter leur impunité.
Dans l’article premier : l’inceste est justifiée
Dans l’article 2 : on peut noter que les enfants sont rangés dans la même catégorie que les animaux.
Dans l’article 18 : on apprend que l’on peut payer d’avance pour les crimes futurs ce qui explique la richesse de l’église.
Dans l’article 29 : on apprend qu’un ecclésiastique qui a prononcé ses vœux de chasteté, peut avoir une descendance.
Molière avait raison, la religion n’est que tartufferie. Ce jugement général est peut-être injuste mais comment peut-il en être autrement tant qu’ils se croiront au-dessus des lois humaines.