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Commentaire de libertylover

sur Les américanistes sont les pires amis des Américains (2e partie)


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libertylover libertylover 16 janvier 2008 10:09

@ Wallid Haïdar :

Donnez moi un seul titre de la Presse, une seule chaîne de télévision en France (qu’il vous arrive de lire ou de regarder...) qui donne ne serait-ce que de temps à autre une image favorable des USA. Au plan politique, c’est un consensus hallucinant de l’extrême gauche à l’extrême droite, pour déblatérer contre les Etats-Unis Seul Sarkozy émet enfin une opinion différente, ce qui déchaîne les aboiements.

Parlons de l’Irak. Saddam Hussein faisait au bas mot 10.000 morts par an (combien de victimes gazées sans pitié ?). La guerre avec l’Iran à coûté la vie à plus d’un million de personnes. Malgré les horreurs que toute guerre engendre, jusqu’à preuve du contraire l’Irak est désormais libre et a la faculté d’organiser des élections démocratiques. C’est la vérité, et la France n’a rien fait pour mais beaucoup contre.

Parlons d’éducation. Chacun sait que l’illettrisme atteint des records en France. 14% des gens de 18 à 65 ans ne savent pas lire (INSEE). 20% des élèves entrant en 6è ont des difficultés majeures... Aux Etats-Unis, si l’on en croit l’OCDE, 87% des personnes entre 25 et 64 ans ont acquis un niveau d’éducation supérieur ou égal au baccalauréat, et 27% atteignent l’université. Les chiffres correspondants pour la France sont respectivement de 61% et 11%.

Parlons de protection sociale. Elle n’est pas obligatoire aux USA où l’on juge que les citoyens sont des gens responsables. Pour ceux qui souhaitent en bénéficier, les assurances maladies sont toutefois moins onéreuses qu’en France et au moins aussi efficaces. Les Etats-Unis ont inventé la Sécu avant nous et possèdent une CMU depuis les années 60 (medicaid).

Parlons d’endettement. Les USA sont endettés, sans doute, mais pas de manière structurelle et jamais durablement. Les Français en l’occurence n’ont pas de leçon à donner avec une dette, accrochée depuis les années Mitterrand, à plus de 60% du PIB et un volume réel impossible à chiffrer. Entre 1200 et 3000 milliards d’euros. Vous pensez que ce n’est pas assez...

Mais à quoi bon des chiffres, il n’y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...


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