Sur la question du marché il n’y a aucun désaccord entre MR et SR, sur celle de l’Europe non plus, sur celle de l’altermondialisation qu’il ne faut pas confondre avec l’anti-mondialisation (du bon usage de J Bové) , non plus, sur l’alliance avec le centre gauche non plus, sur celle des services publics à réformer sans les sacrifier non plus, sur la politique qu’elle mène dans sa région non plus, sur la politique internationale non plus, sur le dialogue social çà tous les niveaux non plus, sur la politique éducative, non plus, sur la flexisécurité non plus etc..etc...
De fait,, dans ses propos, à aucun moment MR ne fait allusion à son égard de divergences de ligne politique (il serait bien en mal de le faire) ; il ne cible, vis-à-vis d’elle, que sa prétendue évidente (elle le serait alors pour tous ce qui au PS et ailleurs est très loin d’être le cas et son attaque le prouve) incapacité personnelle sans même la préciser et encore moins l’ argumenter (quel mépris global !) et de plus il lui fait reproche de son charisme, ce qui est comme chacun sait de puis Aristote, une qualité politique indispensable (Jospin en sait quelque chose) à qui prétend exercer des responsabilité . Un comble !
Entendons nous bien : que MR n’apprécie pas le manière de se conduire en politique de SR (oubliant en cela son passé au PSU dont l’idée de démocratie participative est l’héritière) , c’est son droit mais ce qui n’est pas son droit c’est l’insulte gratuite et globale sans même avoir le respect minimal d’expliquer son péremptoire jugement.
Je persiste et je signe : une telle attaque inargumentée relève au sens propre d’un préjugé qui ne peut que conforter ceux qui y voient du sexisme. D’autant que ce préjugé est récurrent dans l’ histoire de la vie politique particulièrement en France, qui reste attachée à une vision machiste ou salique (c’est tout un) de l’exercice du pouvoir en politique qu’in carne particulièrement bien NS.