Discours de Georges Sarre, 63° anniversaire du XI° arrondissement (2septembre 2007)
"Personne en effet, ne pouvait se reconnaître, en dehors du noyau dur des collaborateurs idéologiques, dans les grandes rafles de l’été 1942, dans la justice d’exception symbolisée par les " sections spéciales ", dans la rétroactivité des lois et l’abolition de l’état de droit bref, dans tout ce à quoi s’était abaissé Vichy"
Le fait n’est pas que M. Sarre soit de gauche ou que les députés socialistes étaient ailleurs que dans l’hémicycle le 10 janvier à 2h du matin. Il est que le gouvernement et son gourou veulent appliquer des mesures d’exception, dans la pure tradition de Vichy ou du procès de Nuremberg.
Lois ad hoc et rétroactives !
Si on accepte le principe de présomption définitive de dangérosité tel que Dati l’a fait passer à l’assemblée et si on touche au principe Constitutionnel de la non rétroactivité des lois pénales, la porte est définitivement ouverte à toutes les "présomptions définitives" qu’elles soient de dangérosité, d’intentions, et plus tard d’opinion.
Et le Conseil Constitutionnel a déjà restreint le principe de non rétroactivité !
Et la magistrature et tous les auxilliaires de justice s’en foutent. Vous disiez M. Bilger ? Ah, qu’il reste encore quelques magistrats dignes de ce nom ?
A Metz, à Nîmes.....mais pas chez vous. Il vous méprise le garant de la constitution, Mais vous ne dites mot.
"La Cour de cassation, la Cour d’appel de Paris, ainsi que le Conseil supérieur de la magistrature dénoncent, jeudi 21 septembre, les propos de Nicolas Sarkozy sur la justice…"
"Le président de la Cour de cassation, Guy Canivet, estime que les "termes provocants" du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy mettant en cause le laxisme de magistrats en Seine-Saint-Denis « est une nouvelle atteinte à l’indépendance de la Justice » et demande à être reçu par le président de la République. Le plus haut magistrat de France considère, dans un communiqué, que ces propos « opposant les institutions publiques affaiblissent tout autant le crédit de la justice que l’autorité de l’Etat »…
Voilà l’état d’esprit de Sarkozy et de son exécuteur des basses oeuvres Rachida à l’égard de l’institution judiciaire.
Je connais nombre de pays Africains (francophones). Tous sont dotés d’une constitution. Elles reprennent toutes la déclaration des droits de l’homme. On sait le respect qui lui est porté !
Non seulement M. Sarkozy nous ramène à leur niveau, mais il se permet d’avancer "que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire" (discours de Dakar)
Lui Sarkozy y entre en marche arrière. C’est pire.
Allez Gainsbar, en plus d’avoir été un génie dans ta sphère, tu étais également un visionnaire :
"Aux armes, et caetera.................."