L’instinct de survie pousse aussi les lemmings a sauter des falaises. Je vous en prie, passez le premier ;).Non, blague à part, j’apprécie votre commentaire (à part la fin, le détail ayant beaucoup d’importance). Et désolé mais pour répondre à votre commentaire je vais m’éloigner du "débat", qui est ici absent. Un tel article d’information se prête (je trouve) mal au débat à moins qu’un type vienne nous expliquer que bazarder des produits douteux un peu partout c’est pas grave, ou que comme c’est à l’état de trace osef alors que ce produit est un (une ? sait plus) oestrogène. Ce serait sûrement marrant. Je ne comprends pas trop ce que vous voulez échanger, d’ailleurs.
Le savoir inné dont vous parlez ne l’est pas, puisque vous avez besoin de savoir que phénol et acétone sont des produits dangereux (l’un énormément, l’autre moins) pour en venir à l’idée que le mélange des deux l’est aussi. Il y a donc un léger problème.
En,suite, si CE mélange produit un produit dangereux, d’autres mélanges de produits dangereux mènent à des produits utiles et inoffensifs. Donc le passage du particulier au général est erroné.
Mais le point le plus intéressant, c’est sans doute la variation du "bon sens" selon les gens. Pour un logicien, le passage particulier -> général qui aurait choqué son bon sens.
La remise en question de parties de la connaissance scientifique n’est pas annuelle ou mensuelle, elle est continue et c’est une part indisociable de l’idée de science. La connaissance n’en acquiert pas de pseudo-aleur pour autant, je peux aujourd’hui faire des produits non toxiques avec de l’acétone et du phénol et je le pourrais demain aussi.
Ah, et je ne suis pas d’accord, mais alors du tout, avec vous sur ce qui a permis à notre espèce de se développer. Je préfère penser que c’est cette tendance à se dire "et si j’appuie là, ça fait quoi ?". Trier de la pechblende pour en tirer de l’uranium puis du radium et crever d’une tumeur, ça me paraît plus dans les cordes du "et si je..." que de "l’instinct de survie".