Claude,

Taser, pas taser ? Tel qu’il est, votre article ne signifie pas grand chose (je veux dire dans le contexte)

Vous avez pourtant mis le doigt sur un phénomène qui lui a de l’importance. C’est un phénomène de société dont le Taser n’est qu’une conséquence et l’image des enjeux commerciaux qui en sont toujours le corollaire.

Ce phénomène c’est la dérive sécuritaire de notre société. La question est de savoir jusqu’à quel point elle se justifie, et si c’est cette psychose qui entraîne le bussiness qui gravite autour, ou bien le contraire.

A voir les salons de la sécurité à Paris ou ailleurs, il est loisible de penser que certains groupes ont tout intérêt à ce que cette psychose s’amplifie. Avec l’aide des décideurs, qui sont quelques fois partie prenante.

La sécurité est donc étroitement liée à l’argent, et le Taser en est un exemple. C’est la même chose que pour d’autres phénomènes de société, que ce soit l’informatique,la téléphonie mobile ou tout ce que vous voudrez. Au départ vous avez le besoin, ensuite l’exagération du besoin.

Il n’y a pas si longtemps, le "Bobbies" anglais se caractérisaient par l’absence d’armes, et l’Angleterre était le pays européen où il y avait le moins de délinquance. Ensuite ils ont porté leurs armes sous la veste, et regardez aujourd’hui où ils en sont avec leurs caméras et autres.

Y a-t-il proportion entre la délinquance et les moyens ?

En France, à voir les statistiques (truquées) de la délinquance, on pourrait le croire !

Et qu’on ne me parle pas de terrorisme, toutes ls caméras du monde et tous les Taser, n’empêcheront pas un fou de se faire exploser en pleine ville !

Ce n’est donc pas le Taser qui est en cause (ou les 9MM, les 38, les 45 et autres Flash Ball) mais l’escalade des moyens pour raisons financières en disproportion avec les besoins effetifs.

Le Taser et ses dérives n’en sont que la conséquence.

C’est sourtout ça qu’il faudrait combattre.