A l’auteur,
J’ignore quelles sont les ambitions profondes de Sarkozy (et des autres politiques cités).
Mais à partir du moment où le principe de la Nation est contestée (tant à gauche qu’à droite, pour des raisons différentes), il me semble que le retour des religions (avec leurs solidarités transcendant certains clivages) est dans l’ordre des choses pour assurer une (relative) cohésion sociale.
Je ne suis pas très instruit mais n’est-ce pas la République (et la Nation) qui ont remplacé la religion comme lieu où s’exprime les solidarités, l’appartenance commune, etc. ?
La nature ayant horreur du vide, la disparition ou le déclin d’une organisation communautaire appelle l’émergence d’une ou d’autres organisations.
Est-ce que Sarkozy met en avant la religion pour répondre (fusse maladroitement, à défaut d’autres idées) à l’éclatement de la société ?
De plus, l’homme nouveau, nomade ou mondialisé, c’est bien beau, mais (à l’exception par exemple de ceux appartenant au club des milliardaires) à quoi, à quelle communauté, cet homme-là peut-il se raccrocher ?