Bonjour à tous,
L’affaire dont je vous parlais en début d’articles fait de nombreux remous dans la presse suisse mais aussi dans l’episcopat. Je vous donne, en bref, le communiqué du Matin On Line
"Nous devons établir un réseau international pour pouvoir mettre en place une véritable entraide judiciaire entre épiscopats au niveau mondial", a dit Nicolas Betticher, l’official de l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg, dans les quotidiens "24 Heures" et la "Tribune de Genève" lundi. "Avec l’aide du bras séculier de la justice qui a des moyens que nous n’avons pas."
Le cas du prêtre pédophile, âgé de 67 ans, est encore confus, a indiqué Walter Müller, porte-parole de la CES sur les ondes de la radio alémanique DRS. Mais l’organisation entend revoir ses directives fixant la ligne à suivre face à un cas de prêtre soupçonné de pédophilie. Les dernières directives avaient été émises en 2002.
Dimanche et pour la première fois, un membre de la hiérarchie catholique a reconnu la responsabilité de l’Eglise dans l’affaire du prêtre pédophile qui a sévi en Suisse romande à la fin des années 80. Nicolas Betticher, official de l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg, parle même de "complicité".
L’Evêché savait depuis 1989 au moins que le prêtre capucin a violé au moins un enfant, mais n’a jamais dénoncé ces agissements à la justice civile. L’Eglise a préféré déplacer l’abuseur en France, où il est à nouveau passé à l’acte.(Fin de l’article)
Il est intéressant de remarquer le terme de "complicité" que l’Evêché de Lausanne utilise. Nous sommes bien d’accord et, pour une fois, les choses bougent. Qu’il en soit donné acte. Voilà pour le volet suisse.
Merci les médias !
Maintenant, reste le volet français. Depuis l’article de la Tribune de Lyon qui a conduit le Parquet à ouvrir une enquête, on a appris que le prêtre avait sévi dans des camps de colonies de vacances. C’est à peu près tout.
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