On pourrait ajouter que s’il suffisait pour justifier une loi de dire qu’elle est sous le contrôle des magistrats qui sont appelés à la mettre en oeuvre et que le contrôle judiciaire était toujours le garant de la démocratie, pourrions-nous encore parler de lois scélérates à propos des lois de vichy même si je sais, comparaison, n’est pas raison et que l’on va me dire que je vais trop loin...
Mais quel juge osera allé au-delà d’un avis rendu par une commission pluri-discipinaiare qui considérerait que l’individu est dangereux ?
La parole de l’expert est nécessaiement quasi sacralisé et pour avoir fréquenté un temps les tribunaux comme avocat je sais la difficulté à remonter la pente dans un dossier où l’expert, ayant pris un parti d’entrée de jeu, rend un rapport défavorable à la cause que l’on défend.
Dès lors qu’il y a expertise, le dossier se gagne à l’expertise, tous les professionnels de la justice le savent.
Mais que vaudra la parole de l’avocat de la défense face à celle del’expert psy qui déciderait de se pronconcer ?
Mais la question est celle-ci : quels experts psy accepteront de participer/collaborer à la procédure au vu de ce que j’ai lu jusqu’à préent sur le sujet ? il semblerait que les professionnels critiquent vertement l’esprit du texte...
Donc se pose effectivement la question de l’efficacité de la procédure et donc sa nécessité.
Ce qui pose effectivement la question de l’instrumentalisation de la looi à des fins électoralistes, ce qui constitue en soi une dérive qu’il convient de critiquer car s’il est vrai que la loi est toujours l’expression d’une volonté politique, elle ne saurait se transformer en unique moyen de communication parmi d’autres.