Cette dame a tout à fait le droit de sentir solidaire du peuple palestinien, et même de militer pour lui : c’est la démocratie. Cela ne l’autorise pas pour autant à faire un parallèle entre la vie des palestiniens aujourd’hui et celui des juifs sous le régime nazi.

La comparaison est infamante pour les victimes du nazisme, sa famille comprise.

Les palestiniens sont soutenus, financés et aidés par la communauté internationale : ONU, UNWRA... Qu’en était-il des juifs en 1942 ?

Les palestiniens administre une partie de leur territoire, possèdent une armée, des services de sécurité, des milices, des armes... Qu’en était-il des juifs en 1942 ?

Les palestiniens sont appuyés et financés par par la Ligue Arabe, la Ligue Islamique et 70 états arabes. Qu’en était-il des juifs en 1942 ?

Les palestiniens ont le choix d’une paix à négocier avec Israël avec la création de leur état. Qu’en était-il des juifs en 1942 ?

Enfin et surtout, il n’y a pas de "solution finale" palestinienne, pas de massacre de villages entiers, pas de chasse à l’homme, pas de port obligatoire de croissant jaune, pas de camps de concentration, pas de camps d’extermination. 

Où cette dame a-t-elle vu en Israël des cheminées crachant les restes de femmes, d’hommes ou d’enfants palestiniens ? Son histoire personnelle et son âge avancé devraient lui donner plus de sagesse dans le propos de ses engagements politiques ou humanitaires.

Il y a des comparaisons indignes, celle-ci en fait partie d’ailleurs l’auteur se sert de cette infamie pour servir une propagande virulente.

Je suis juif, je suis israélien, je sers mon pays, une partie de ma famille a été massacré à Auswich, et je suis attristé par les propos de cette dame car la réalité est toute autre.

Est-ce que les palestiniens souffrent ? Oui bien sûr, le nier serait mentir. Les raisons de cette souffrance sont nombreuses mais ne sont pas le fait exclusif d’Israël.

Que serait la vie des gazaouites si depuis 2005, le Hamas avait consacré son énergie et ses ressources a construire des écoles, des stades, des routes, des commerces, des logements décents plutôt que des roquettes, des missiles, des bunkers, des tunnels souterrains... ?

Que serait la vie des cisjordaniens si le Fatah cessait de pomper l’aide internationale (+ de 1,5 milliard $ par an depuis 30 ans) a des fins privés et militaires pour construire des routes, des universités, des systèmes d’égouts, des logements et des services sociaux, des théâtres, des jardins ?

Les dirigeants de ce peuple ont choisit la voie militaire pour régler ce conflit, le bien de leur peuple passe après l’espérance de battre l’ennemi juif, par pur vanité. Arafat parlait de charte "caduque" en Europe mais criait en même temps "Jihad, Jihad, Jihad" à la télévision palestinienne. Abbas parle de paix mais ses services commettent chaque jour des attentats contre des civils israéliens. Le Hamas ne parle que de trêve quand ses troupes ont besoin de souffler...

Voilà la réalité, alors me direz-vous : qu’elle solution ? Attendre, continuer à combattre et attendre. Attendre qu’un Sadate ou un Hussein palestinien arrive à la tête de son peuple.

Ente temps, nous juifs d’Israël sommes condamnés à nous battre pour ne pas être anéantis.