M. Sarkozy pense et déclare que le curé est mieux à même de juger ce qui est bien et ce qui est mal que l’instituteur.
C’est son droit de le penser en tant qu’homme. Mais il est le président d’une République qui a voté en son temps la séparation de l’Etat et de l’eglise ?
Raisonner en terme de "bien et mal", me dérange déjà. Ce manichéisme révèle, pour moi, une méconnaissance de la nature humaine et une volonté de tout opposer, tout compartimenter et surtout de tout juger....
L’instituteur, comme le curé, peuvent, sur la base des règles qui les régissent (pour l’un les régles scolaires et républicaines ; pour l’autres, les règles ou dogmes religieux) apprécier un comportement comme contraire ou non à leurs principes, mais pas parler de "bien ou de mal".
Tout dépend du prisme qu’on utilise pour apprécier un comportement. Par exemple, quelque chose peut être conforme à la Morale, mais contre la Loi républicaine, ou vice versa. En soi, le bien ou le mal ne veut rien dire si les bases sur lesquelles ont s’appuie ne sont pas visées !
Sarko choisit d’être manichéen pour diviser, c’est pas nouveau. Et, pour remonter dans les sondgaes, il tente de flatter son électorat de vieux conservateurs catho, qui apprécie peu qu’il se pavane avec son top model !