Ainsi donc, il "suffirait" d’appliquer le règlement, les lois, les punitions et tout le tintouin pour revenir à des écoles calmes sans violence.
Formule4, je ne vois pas trop votre logique. Il suffit donc de ne pas appliquer le règlement et les lois pour revenir à "des écoles calmes et sans violence" ? Vous pourriez développer un peu ?
Juste pour le fun : renseignez-vous un tout petit peu sur la psychologie de l’enfance, auprès de praticiens, de ceux qui ont affaire à des gosses de 4/12 ans déjà cassés par l’existence. Pas auprès de profs : ceux-là n’ont rigoureusement aucune formation dans ce domaine (c’est un des tabous de l’Education Nationale).
Vous découvrirez qu’un enfant a besoin de règlement, de lois, de sanctions pour se respecter lui-même et se construire une identité d’homme libre. Vous découvrirez aussi que personne n’est plus malléable que celui qui a été élevé hors de ces cadres. Dès l’instant où vous offrez à un homme dépourvu de ses repères les conditions propres à exprimer sa violence, il devient du vrai bétail pour Blackwater. Au même titre - exactement au même titre - que ceux qui ont été élevés dans la haine de l’étranger et pour les mêmes raisons : sans respect des autres, on ne peut construire le respect pour soi-même. Sans respect pour soi, on reste esclave.
J’ai tenté d’expliquer à mes collègues pions dans les années 70 que si on supprime les règles, on enferme les gosses dans la délinquance. Qu’en l’absence de règles, seuls les plus forts survivent. Etais-je si loin de la réalité ?
J’ai tenté de leur dire que si on supprimait les barrières des écoles, il faudrait ensuite reconstruire des remparts pour le protéger de hordes de casseurs. Etais-je si loin de la réalité ?
J’ai essayé de faire comprendre que les fachos ont besoin de ce bordel pour reprendre le contrôle de la société (ah ! 1940, c’était le bon temps !). Suis si loin de la réalité ?
N’enseignez pas le respect des hommes et des lois vous contrarieriez le cours des choses. Confinez-vous dans votre rôle. Montrez combien les riches sont irresponsables et méchants et les pauvres responsables et gentils. C’est un discours très facile à tenir tant les exemples abondent : vous en aurez pour toute votre existence. Un homme malheureux est toujours plus maléable qu’un homme heureux à qui l’on ne peut plus rien promettre. Les fachos ont besoin que soient entretenues les haines et les rancœurs.
Laissez Le Pen enseigner le respect : c’est lui qui est programmé pour ça.