La délinquance scolaire : à qui la faute ?
Admirable administration de l’Éducation nationale ! Les années se suivent et se ressemblent. Ici, on apprend, pour l’énième fois depuis trente ans, par un rapport d’inspecteurs que, c’est décidé, on va mettre en place une « éducation aux médias ». Là, une fois de plus depuis dix ans, le ministre hausse le ton : « Je ne saurais accepter... » « Je ne saurais laisser... », prévient-il dans un discours prononcé, le 16 janvier 2008, à l’occasion de la signature de la convention « Initiadroit » à la Sorbonne autorisant les avocats à venir expliquer le droit en lycées et collèges.
Qu’est-ce qui provoque ces mouvements de menton du ministre ? Selon ses propres termes, « la banalisation des faits de violence », « le développement de zones de non-droit », l’impunité de « multirécidivistes de la violence scolaire ». Mais à qui la faute ?
Un nouveau plan de lutte contre la violence scolaire
Depuis la tentative d’assassinat en décembre 2005 de Karen Montet-Toutain, professeur à Étampes, et le classement controversé, mais indicatif des établissements scolaires violents publié par Le Point, à la rentrée 2006 (1), où en est la délinquance scolaire que l’administration ne cesse pas de promettre de juguler ? Elle se porte bien, merci ! C’est le ministre lui-même qui le reconnaît dans son discours du 16 janvier 2008 : « La litanie des faits de violence survenus dans les établissements scolaires ne cesse de s’allonger. (...) Des enseignants et des enfants se lèvent chaque jour avec la peur au ventre de devoir rejoindre leur établissement scolaire. » Et il annonce contre ce scandale un nouveau plan de lutte qui s’ajoute aux précédents.
La seule nouveauté, c’est le recours à des avocats « spécialement formés » pour initier les élèves au droit ; car la promesse réitérée d’une sévérité accrue « envers les atteintes aux biens et aux personnes des enseignants », est une figure obligée de l’exercice. Quant à l’annonce de la rédaction d’ « un Code de la paix scolaire national » « (rassemblant) dans une langue claire, concise et accessible à tous, les règles de conduite en vigueur au sein des établissements scolaires de notre pays ainsi que les sanctions prévues chaque fois qu’elles seront enfreintes », on ne savait pas que les règles préexistantes étaient à ce point obscures et constituaient un obstacle à cette lutte contre la délinquance scolaire. Mais sans doute était-ce ce qui manquait à la panoplie depuis dix ans.
Les règles existent, la volonté de les appliquer, non !
C’est fou comme cette administration est imaginative pour ne surtout pas prendre les mesures qui auraient des chances de combattre efficacement la violence scolaire. On accorde bien volontiers qu’il n’est jamais inutile de toujours mieux rédiger les règles à observer et - pourquoi pas ? - de recourir à des avocats pour enseigner des rudiments de droit si, toutefois, ils acceptent la rétribution modeste que pratique l’Éducation nationale et qui n’a rien à voir avec celle d’un cabinet libéral facturant une simple étude de dossier au prix du salaire mensuel d’un professeur moyen.
Mais ce qui frappe, c’est l’obstination de cette administration à polir et repolir de belles règles de droit qu’elle ne respecte pas elle-même. Car tout le problème est là : les règles existent, la volonté de les appliquer, non !
A- Le règlement intérieur d’un établissement
Qu’on commence par celles du règlement intérieur que tout établissement est tenu d’observer !
1- La première est la règle de l’assiduité
- Or que dire d’un chef d’établissement qui tolère que son bureau de vie scolaire excuse sans motif plusieurs semaines d’absence d’un élève - « qui a feinté » - par la mention « Vacances » sur son carnet de correspondance et que l’individu vienne, rigolard, le mettre sous le nez du professeur qui lui demande la justification réglementaire à son retour ?
- Que penser encore de l’absence de réponse de ce même chef d’établissement au rapport du même professeur relatant la conduite injurieuse du même élève récidiviste qui, à sa demande de justification de ses nouvelles absences, lui a répondu devant la classe entière : « J’t’emmerde ! » ?
- Est-ce davantage normal qu’un professeur, pour avoir exclu ponctuellement une élève qui a refusé haut et fort devant ses camarades de justifier son absence, se fasse admonester par un inspecteur d’académie, sous prétexte que la mère se soit plainte auprès de lui dans une lettre de dénonciation, sans que jamais le professeur mis en cause ne puisse savoir quelles salades cette mère a pu déballer : la loi du 12 avril 2000 protège les délateurs et interdit que leur dénonciation soit communiquée à leurs victimes.
2- Une seconde règle est celle qui garantit les conditions de travail dans une classe : elle exige qu’un élève écoute le professeur, prenne les notes indiquées, pose des questions, écouté à son tour par ses camarades. Tout autre attitude contrarie le fonctionnement de la classe et justifie, en cas de refus répétés de s’y conformer, une exclusion ponctuelle de la classe à laquelle il ne peut être mis fin que par une lettre d’excuses et d’engagement à respecter les règles communes.
- Or que penser de la prétention d’un chef d’établissement à interdire cette possibilité d’exclusion ponctuelle dans son livret remis en début d’année scolaire aux professeurs, en contradiction avec la circulaire du 11 juillet 2000 qui autorise l’exclusion ponctuelle de la classe ? Et que répliquer à ce même chef d’établissement qui reproche à un professeur l’usage de cette circulaire en l’accusant de pratiquer « une pédagogie d’humiliation, de vexation et d’exclusion » ?
- Est-il davantage admissible qu’un élève exclu ponctuellement pour avoir refusé de se plier aux règles communes - après avoir été auparavant exclu d’un autre établissement pour l’agression physique d’une professeur - puisse, en guise de lettre d’excuses avalisée par le chef d’établissement, injurier le professeur, y compris dans son sabir d’illettré, en prétendant n’avoir été exclu que parce qu’ « il avait pansé en classe » et non parce qu’il avait refusé toute prise de notes, et qu’il s’engageait à « ne plus panser en classe » ?
- Peut-on également tolérer que ce même élève en vienne ensuite à menacer physiquement ce même professeur, sans que le chef d’établissement, dûment averti par rapport, ne trouve rien à redire ?
3- Enfin une troisième règle exige le silence à l’extérieur des classes pendant les heures de cours.
- Seulement, il arrive que sous les fenêtres des classes, dans une cour, une classe attende encore, dix minutes après le début des cours, un professeur d’EPS qui a mieux à faire que de la prendre en charge à l’heure, que le manège dure depuis un mois et demi, que le principal ne peut rien en ignorer, mais qu’en tant qu’ancien professeur d’EPS lui-même, il se montre complaisant avec ses anciens collègues.
- Qu’un professeur entende mettre un terme à ce cirque qui gêne tout le monde, qu’il quitte sa classe tout au plus une minute, laissant ses propres élèves en autodiscipline, qu’il saisisse le conseiller d’éducation qui ne veut pas s’en mêler (!), qu’il tombe par hasard sur le professeur responsable sortant d’une salle et lui demande le silence : c’est à ce professeur que le chef d’établissement imputera une faute de service pour avoir manqué à son devoir de surveillance ! Il s’en servira même avec deux autres griefs aussi imaginaires et farfelus pour obtenir du recteur un blâme contre ce professeur.
C’est sûrement, à en croire le ministre Darcos, parce que les règles de conduite n’étaient pas assez « claires » et « accessibles à tous » que ces comportements ont pu être adoptés !
B- Les droits et obligations des fonctionnaires
Une deuxième catégorie de règles est édictée depuis longtemps par la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 qui régit les droits et obligations des fonctionnaires.
- On y trouve en particulier un article 11 qui stipule que « la collectivité publique est tenue » de protéger le fonctionnaire attaqué à l’occasion de ses fonctions, qu’il s’agisse d’agression physique ou d’injure, de diffamation et d’outrage. Or, s’il est une loi que l’administration de l’Éducation nationale viole régulièrement, c’est celle-là. Rares sont les cas où un professeur attaqué à l’occasion de ses fonctions reçoive cette protection qui n’est pas un privilège, mais une nécessité pour mettre le service public à l’abri des représailles de toute nature.
- Le professeur est donc obligé de se défendre seul puis de se tourner vers le Tribunal administratif pour faire annuler le refus de protection statutaire. En général, il gagne... quelques années plus tard ( !) avec de menus dommages et intérêts que les coupables de la violation n’ont pas à régler puisqu’ils sont à la charge de l’État. On ne saurait mieux encourager l’irresponsabilité.
- Une réserve doit, toutefois, être apportée depuis quelques années : la juridiction administrative tend à trouver de plus en plus des justifications au refus de protection statutaire de l’administration pour rejeter le recours du professeur. Dans les années 80, en revanche, « la section du rapport et des études » du Conseil d’État, chargée de connaître des plaintes pour refus de la part de l’administration d’appliquer les décisions de justice - avant la loi du 8 février 1995 qui lui en fait désormais une obligation -, dénonçait l’Éducation nationale comme étant l’administration la plus rétive de toutes. C’est dire si la violation de la loi est un atavisme culturel chez elle.
- Le cas tragique de Karen Montet-Toutain est à lui seul exemplaire. On l’a évoqué en 2006 sur Agoravox. Elle a eu beau alerter chef d’établissement et inspection pédagogique de ses craintes d’une agression imminente. Elle s’est heurtée à un mur d’incrédulité et de mépris. Son erreur, certes, est de n’avoir pas demandé dans les règles la protection statutaire, qu’elle ignorait. Mais croit-on que les responsables alertés le lui auraient conseillé ? Et après la tentative d’assassinat dont elle a été victime sauvagement dans sa classe, quelle conclusion les inspecteurs-maison ont-ils donc tiré de leur enquête ? L’administration avait été irréprochable !
Sans doute, le ministre Darcos a raison, tant d’obstination à violer la loi régissant la protection statutaire vient-elle du manque de clarté des textes : il est seulement dit que « la collectivité publique est tenue » de protéger le fonctionnaire attaqué à l’occasion de ses fonctions !
C- Lois civiles et lois pénales
Une troisième catégorie de règles réunit évidemment les lois civiles et pénales. Sont-elles, elles, aussi obscures ? Non, elles font simplement l’objet d’interprétations jurisprudentielles de la justice qui permettent de ne pas les appliquer quand une autorité est mise en cause.
- Un proviseur accuse-t-il dans un rapport au recteur un professeur d’avoir « un comportement systématiquement outrancier, caractériel » et d’avoir écrit « une lettre délirante », parce que tout simplement son autoritarisme ne supporte pas d’être contredit ? Il se trouve une juridiction civile en première instance et en appel pour estimer qu’il ne s’agit d’abord que « d’excès de plume », puis, que d’une « inappropriation et d’ (une) absence d’objectivité dans l’emploi des qualificatifs dénoncés ». On en viendrait à douter de son propre discernement si le Tribunal administratif, saisi d’une demande de protection statutaire contre cette même agression, n’avait pas vu, dans ses « appréciations péjoratives et de connotation psychiatrique », « des injures » justifiant l’annulation du refus rectoral d’apporter la protection statutaire au professeur agressé !
- Un chef d’établissement n’est pas à l’abri, lui non plus, selon le rapport de forces local. Il peut ainsi être très mal inspiré d’exiger que des professeurs cessent de brutaliser des élèves tant physiquement que moralement. Une pétition secrète d’une dizaine de professeurs avec la signature d’un maire l’accusera faussement auprès de l’inspecteur d’académie d’avoir, pour des raisons de convenances personnelles, écourté des conseils de classe ou d’établissement, ou encore de faire fuir les élèves dans le privé ! Tout est faux et le principal en apporte la preuve !
- Traduits devant le tribunal correctionnel, les dénonciateurs peuvent bien être ensuite sévèrement condamnés. La Cour d’appel veille : dans les six mois, - la justice sait être rapide quand elle le veut ! - elle infirme le jugement et relaxe les mis en examen. Il n’y a pas eu de « dénonciation calomnieuse » au motif que « la preuve ne (peut) être établie que le maire et les enseignants (ont) dénoncé des faits qu’ils (savaient) faux » : « ils ont simplement agi avec témérité, n’ayant pas eu conscience de la possible fausseté des faits dénoncés ». La Cour de cassation a confirmé l’arrêt !
- Autant dire que la dénonciation calomnieuse est impossible à démontrer en France faute de compteur Geiger pour sonder les reins et les cœurs au moment précis de la calomnie ! Pourquoi les calomniateurs se gêneraient-ils ? L’Éducation nationale leur offre un champ de premier choix pour exercer leurs talents puisqu’en plus leurs dénonciations, a-t-on dit plus haut, ne peuvent pas être communiquées à leurs victimes !
- Pareillement, à ce jour, les juridictions civile et administrative ont trouvé normale, tout è fait conforme aux règles administratives car « exempte d’intention déloyale », une lettre de dénigrement envers un professeur, adressée secrètement par un chef d’établissement au président d’une association de parents d’élèves. La Cour de cassation est saisie. Mais vu le climat ambiant, qui serait assez fou pour parier sur un arrêt qui interdise à l’avenir un pareil procédé ?
Ni volonté ni rapport de forces, mais de la démagogie à gogo
Dans ce contexte, courir après « un Code de la paix scolaire » « (à la) langue claire, concise et accessible à tous » n’est guère qu’un leurre de diversion de plus ! Les textes sont déjà on ne peut plus clairs. C’est l’administration qui ne l’est pas comme si elle y trouvait son compte.
1- Ce qu’il manque, c’est la volonté politique de les appliquer sans ruser, même quand un chef d’établissement, un inspecteur et un recteur sont en cause. Peut-on accepter, par exemple que ces responsables infligent à un professeur un blâme qu’annulera le Tribunal administratif, deux ans et demi plus tard, pour violation de procédure et inexistence matérielle de motifs ? Les fautes de service imputées étaient imaginaires. Qui dit mieux ? Mais qu’est-il arrivé à ces grands serviteurs de l’État pour ce comportement de voyou ? Rien ! Deux sont toujours en place, garants sourcilleux du bon fonctionnement de l’institution, l’autre est parti à la retraite avec les honneurs ! Vogue la galère !
2- Ce qu’il manque, en second lieu, faute de volonté politique, c’est un rapport de forces. L’Éducation nationale est partagée entre deux clientèles, la clientèle administrative et la clientèle syndicale, qui tendent aujourd’hui à se confondre : ce n’est pas pour rien, en général, qu’un ministre décore de la légion d’honneur une permanente syndicale. Les malheureux, qui ne font partie d’aucune de ces clientèles, sont perçus comme ennemis quand ils osent demander simplement une application des règles dont personne ne veut. Ce qui est préféré, ce sont les petits arrangements au mieux des clientèles.
3- Ce qui enfin ne manque pas, au contraire, mais qu’on aimerait bien qu’elle vînt à manquer, c’est la démagogie. Deux sortes de démagogie sont, en effet, à l’œuvre dans un établissement.
- L’une est pratiquée par des professeurs en quête de faveurs, qui croient pouvoir se faire valoir aux yeux de l’administration en prétendant se montrer plus compréhensifs et plus pédagogues que leurs collègues auprès des fameux « élèves dits en difficulté » - traduire les voyous qu’il ne faut surtout pas confondre avec les élèves méritants qui peinent. Ils poussent des cris d’orfraie chaque fois qu’une sanction est en vue. Et si elle est décidée, il leur arrive de manœuvrer dans l’ombre pour qu’elle ne soit pas appliquée : une exclusion de 8 jours peut très bien, par exemple, être combattue par un professeur qui demandera au chef d’établissement secrètement que l’élève exclu assiste quand même à son cours sous prétexte qu’une question essentielle est traitée ! Jolie image de la sanction et pour l’élève puni et pour ses camarades.
- L’autre forme de démagogie est l’ordinaire de l’administration : elle ressort des exemples donnés plus haut. Soucieuse essentiellement de maintenir son pouvoir par tous les moyens, l’administration préfère l’alliance avec les élèves - y compris les voyous - et leurs parents sur lesquels elle ne peut pas grand chose, pour combattre les professeurs sur lesquels elle peut presque tout, dès lors qu’ils sont divisés.
On pourra donc avoir les textes les plus univoques qui soient, si une administration irresponsable, elle, se complaît dans l’équivoque, la délinquance scolaire a encore de beaux jours devant elle ! Paul Villach
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Voir sur Agoravox les deux articles consacrés aux deux événements
- « Le livre de Karen Montet-Toutain, professeur poignardé : le service public outragé ! »,
4 octobre 2006
- « De l’art d’avouer les violences scolaires en les niant », 13 octobre 2006
143 réactions à cet article
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La culture gauchiste des fonctionnaires de l’Education nationale qui à consisté à laisse le chaos s’installé dans les écoles de la République est en grande partie responsable de cette situation qui nivelle le service public vers le bas
Il faut restaurer les vrais valeurs de la République dans nos écoles,ainsi que les régles de la connaissance et du respect
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 10:59@ lerma
Cela fait quand même un bon moment que la culture "gauchiste" des enseignants, magistrats, etc.. est utilisée pour expliquer le moindre dysfonctionnement..
Et le chômage de masse ?
C’est la faute aux gauchistes de l’ANPE ?
D’autant plus qu’entretemps nous est arrivé un "SuperPrésident", apte, selon lui, à règler tous ces soucis, grâce à sa "culture du résultat" appliquée aux fonctionnaires..
Qu’en est-il ?
gAZi bORAt
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Vous pensez que la stratégie administrative qui ressort des exemples présentés, est de culture gauchiste comme vous dites ? Paul Villach
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Petit commentaire hors sujet mais qui m’interpelle : pourquoi ce "besoin" de signer des commentaires ??? Pour donner lui donner plus de foce ?? Pour s’affirmer ?? Paul et Gazi, votre nom est déjà mentionné en haut de chaque commentaire, on sait que c’est vous, inutile d’en rajouter !
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 14:31@ Mescalina
Pourquoi signer ?
Parce qu’un commentaire est une sorte de "billet" virtuel. Je signe pareillement une carte de visite, même si mon nom y est imprimé..
De plus, cela entre dans un fonctionnement cognitif : la signature clôt la réflexion..
Essayez !
gAZi bORAt
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Je signe, c’est vrai par réflexe. Mais aussi parce que j’assume ce que j’écris à visage découvert. Ce qui n’est pas le cas de beaucoup. Paul Villach
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@Lerma
Puisque vous voulez restaurer les règles, restaurez également les règles de grammaire...
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bravo Lerma !
toujours premier a commentariser !
forever the best !
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Pendant que Sarkozy, ministre de l’Intérieur, posait sur la dalle d’Argenteuil et parlait de racaille, le gouvernement dont il faisait partie divisait le nombre de surveillants dans les écoles par 4 ! Résultat, dans les établissements "à risque", ce sont les professeurs qui sont obligés de s’occuper de discipline, au détriment de la qualité de l’enseignement. Avant de parler, il faut se renseigner.
Bien sûr, ça n’a pas empêcher Sarkozy de faire campagne depuis 2002 (sans doute la plus longue campagne électorale de l’Histoire...) sur le thème de la sécurité...
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comment un enfant peut il respecter ses professeurs quand ,à la moindre punition, un des parents vient insulter ou menacer le " prof"...
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 11:01"Un des parents vient insulter le prof.."
Et souvent, le même parent s’en ira voter pour le candidat qui lui paraitra montrer le plus de "fermeté" face à la délinquance et aux incivilités..
gAZi bORAt
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C’est extêmement curieux, dans les écoles privées, il y a plus de gosses de pauvres qui y réussissent mieux, (http://alain-leger.mageos.com/index.htm) moins d’encadrement par élève de professeurs en moyenne moins diplomés, plus d’élèves à problèmes qui s’y réfugient ( par exemples les filles voilées) .
Elles ne sont plus marginales. Avec 35% des enfants y font au moins un passage on a du mal à imaginer qu’elles parviennent juste à exclure tous les violents potentiels, au contraire, elles sont le recours des exclus) Et pourtant beaucoup moins de problèmes de violence.
Est ce parce qu’il y existe une vraie communeauté éducative, parce que les parents sont vraiment associés à la gestion de l’ensemble des aspects de la vie scolaire ? Parce que personne ne s’en fout, parce qu’il y a un vrai consensus sur le fait que c’est innaceptable. Par ce que le chef d’établissement y a une réelle autorité et des outils de management ?
Parcque le système mets dans les quartiers à problèmes les plus expérimentés et notamment les quelques curés qui restent et non les débutants sans expérience ?
Par ce que si cela dégénère, l’établissement risque de fermer et que cela donne un forte motivaiton à ses personnels ?
Tous cela est possible, mais comme aucune de ces méthode n’est transposable à l’éducation nationale, la question et sans doute sans intérêt....
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Eric, C’est fou le nombre d’écoles privées installées dans les quartiers difficiles ! Auriez-vous les chiffres ?
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Article très intéressant, que j’approuve dans les grandes lignes, sur un sujet qui mérite d’être discuté sans cesse, dans tous les milieux, profs, parents et administration. Mais votre article est volontairement à charge, peut-être manque-t-il des contre-exemples où ça se passe correctement, même dans des quartiers difficiles, lorsque l’équipe pédagogique est soudée.
Vous montrez justement que lorsque tel ou tel prof n’est pas soutenu, défendu par son chef d’établissement, avant même la hiérarchie qui est loin du terrain, il y a toutes les chances que ça empire. Le rôle du proviseur et de son adjoint est donc primordial, et mériterait d’ailleurs d’être clairement reconnus financièrement, car gérer les relations élèves-profs-parents-administrtaion ne doit pas être de la tarte...
Sur la question des sanctions, des exclusions : il faut rappeler que la difficulté est aussi juridique, l’instruction étant obligatoire (jusqu’à 15 ans, je crois ? A préciser), l’école est tenue de réintégrer, le trouble-fête qui est largué ou n’en a plus rien à faire de l’école, au pire de lui trouver un autre établissement... Faute d’une réponse unie de l’EN et de la justice, il est bien difficile de savoir quoi faire, sinon ne rien lâcher, jour après jour et sur toute la scolarité. C’’est tout jeune que la discipline et surtout le respect s’apprennent. On est loin de l’ambiance des cours de Topaze !
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A krokodilo, allez sur le lien, et lisez l’étude du chercheur.
le problème n’est pas de savoir dans quel quartier se trouve l’établissement, mais qui le fréquente. Vous oubliez que dans le privé on est libre du choix de son établissement. Il n’y a pas de carte scolaire imposant aux pauvres de rester dans leurs ghettos avec profs débutants de trois ans d’ancienneté en moyenne (rapport Obin) qui font leur purgatoire chez les pauvres avant de fuir dans les lycées chics bourrer le crane des enfants de bourgeois pour éviter de cohabiter avec les pauvres.
On envisage d’ouvrir les taxis à la concurrence, malheureusement pas l’école. Si le privé financé n’avait pas interdiction de dépasser 20% des enfants, il ouvrirait dans les quartiers difficile par ce que la demande y est particulièrement forte dans la mesure ou ils sont parfaitement abandonné par L’EN.
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Et le transport scolaire eric, et les frais ? Comment tu fais pour que les enfants pauvres puissent aller dans une ecole privé. Et les eleves violent, tu les rends a l’ecole publique ?. Tu es pitoyable Eric, comme tous ceux de ta race de Sarkozistes.
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A fax tronix
1) je ne le fais pas, c’est eux qui le font. A nouveau voyez les stats,il y a de plus en plus d’enfants d’ouvriers dans le privé qui y réussissent mieux que dans le public. Il faut croire qu’ils jugent important d’investir dans l’éducation de leurs enfants, mais je suis bien d’accord, la justice sociale voudrait que l’on finance mieux leurs possibilités d’accés au privé et notamment les transports, commes aux Etats Unis.
2) Race des sarkozistes ?
Vous retardez complètement ! Attaquer quelqu’un sur sa race est complètement dépassé et d’une certaine manière contre productif car c’est encore reconnaître qu’il est , que nous sommes, que je suis,"quelque part" humain. Dorénavant, la ligne générale, c’est de nous traiter de rats ! Relisez badiou ou http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34797
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Pour connaître le vrai coût de l’enseignement et cesser de râler contre l’EN (qui parle du coût des armées, eux aussi fonctionnaires ?), il faudrait déjà que ces écoles privées financent elle-mêmes les terrains, les locaux, les personnels et le focntionnement. Il n’y a strictement aucune raison que l’état subventionne des écoles privées. Par contre, il lui incombe d’assurer partout un enseignement correct.
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Si il y a une excellente raison, c’est inscrit dans la déclaration des droits de l’homme, liberté de choisir son école. Quant au fiancement, ce n’est pas à vous que j’apprendrai la différence entre liberté réelle et formelle.
Comme vous le rapellez fort justement, le devoir de l’état est d’assurer à tous un enseignement correct. Si cela s’avère plus facile dans le privé pour les plus défavorisés comme le prouve les statistiques, alors il est de son devoir de le financer sauf à considérer qu’il nepeut y avoir deliberté que si on est riche.
Enfin, les expèriences américianes pour faciliter au plus pauvre l’accés au privé ( o a été jusau) payer des taxis aux élèves) ont montré que le premier résultat étati une hausse des performances du secteur public....
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Faxtronix,
Mon vieux, vous ne savez pas que les bourses existent ?
Dans ma ville, Nantes, il y a beaucoup-beaucoup (40 %) d’établissements privés confessionnels - enseignement général ou technique -et fréquentés par beaucoup -beaucoup de gens issus de l’immigration habitant les cités...
Il y a Paris...et il y a la province...
Je rejoins totalement l’auteur sur son analyse...
Tout ou presque est politique dans cette affaire : j’ai connu un directeur de SEGPA - je tire mon chapeau à tous les profs de SEGPA de France et de Navarre dont le boulot n’est pas si éloigné des infirmiers en psychiatrie - d’un collège public qui a jeté prématurément l’éponge, lassé des discours idéologiques et donc irréalistes de la hiérarchie de l’EN, où en effet s’affrontent syndicats (beaucoup de profs qui enseignent peu ou plus), assoc de parents d’élèves hyper politisés, profs... et hiérarchie aux ordres du ministère en place...Et tant de parents démissionnaires ou absents ou assistés...et les autres très compassionnels et hypocrites qui se précipitent pour inscrire leurs gamins dans les meilleurs bahuts du centre-ville, hors carte scolaire mais avec options russe/arabe/chinois...en vue des prépas à la clé...
Quel cirque...quelle tragédie...et quel manque de courage pour les ministres qui défilent et laissent la situation se dégrader...
Alors comme on ne veut pas envoyer ses enfants au sacrifice, on les inscrit dans un bahut sans histoires ou presque - c’est à dire privé, qui ressemble à mes bahuts d’enfants où règne discipline et respect pour les adultes. Point barre !!
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Ce problème se resume à un simple mot, disparu de France : respect.
- des profs.
-des élèves.
- des règles de vie en communauté.
- des autres.
Mais les élèves ne sont pas en cause car ils ne font qu’appliquer les exemples que sont leurs compatriotes "adultes". Vous pouvez créer toutes les lois que vous voulez, sans respect cela ne sert a rien
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Et pourquoi ce maque de respect ?
Je pense que l’individualisme poussé au maximum entraine le démantellement de notre comuanuté.
Aujourd’hui on nous force a vivre ensemble il n’y a plus de concencus. On oublie que nous devons apprendre a vouloir construire des choses ensemble, nous sommes tous sur la meme planete c’est une grande collocation, si il n’y a pas de dialogue dans une colloc elle ne marche pas et c’est ce qui se passe...
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Que voilà une analyse, certes fournie, mais pour le moins puérile et qui confine au "simplisme" ambiant de la politique actuelle. Ainsi donc il "suffirait" d’appliquer le règlement, les lois, les punitions et tout le tintouin pour revenir à des écoles calmes sans violence.
Malhereusement tous ceux qui répondent à la violence par de la brutalité ne font qu’envenimer la frustration et la violence répond à la violence. Les adeptes de la tolérance zéro, l’autre nom de l’intolérance, n’ont jamais réussi à assainir une société, ses inquiétudes et ses perversités. Il faudrait porter deux paires de lunettes de soudeur pour ne pas voir que là où la force règne l’ordre ne règne pas.
Malheureusement, le climat est à la simplification, à la bétisation et à la crétinisation qui transforme le citoyen en sale gosse jamais à l’abir d’une sanction. De cette vision étriquée et benette de l’être humain ne sortiront que des irresponsables qui, après avoir accusé leurs parents de tous les maux, s’en prennent maintenant ouvertement aux enfants qui feront le monde de demain.
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 11:34à formule 4
Cette vision simpliste que vous évoquez se heurte, d’une part à l’individualisme de parents dont leur enfant, lorsqu’il est sanctionné, devient une victime tandis que celui du voisin est un délinquant potentiel contre lequel aucune snaction ne sera assez ferme..
....et d’autre part à un manque de respect vis à vis des professeurs largement nourri par le discours anti-service public du néo libéralisme ambiant...
gAZi bORAt
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@ formule4
Permettez que je vous renvoie votre puérilité ! Qui vous dit que le respect des règles soit la panacée ? Ce n’est que le commencement d’un règlement du problème qui peut devenir possible.
Vous connaissez une société qui peut se passer de règles ? Paul Villach
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Cher Paul
je ne juge pas naturellement l’homme que vous êtes. Je ne fais que babiller mes impressions face aux votres.
Ce ne sont pas les règles qui font la société mais la volonté des êtres de s’associer en peuple. Or le climat ambiant semble vouloir "prouver" le contraire : il y aurait un "respect" absolu à respecter. Si la crainte s’impose, le respect se mérite et se gagne.
On ne peut simplifier la complexité sociale et humaine à base de quelques articles d’un Règlement Intérieur copié d’établissement en établissement et dont d’ailleurs l’élève n’a d’autre choix que d’adhérer. Ce n’est pas en espérant traiter le symptôme de la violence à l’école à coup de police et de sanctions, sans en rechercher les causes et y remédier si possible, que l’on parviendra à un résultat.
Le fait d’envoyer des avocats parler aux élèves comme à des personnes responsables est à mon avis un immense pas en avant. Pourquoi ne pas continuer avec des juges, des policiers (enfin certains), des chauffeurs de bus, des pompiers qui viendraient parler de leurs relations avec la "jeunesse" et des conditions de leur métier, sans faire de morale lénifiante.
Et puis, tant qu’on y est, laissons la parole en classe à des "modèles" adultes tels que les grands actionnaires d’Airbus qui ont "su" vendre leurs actions au bon moment en plantant les moindres porteurs (chapeau !), les dirigeants d’une grande banque qui semblent à la merci du premier informaticient trader venu (quel métier !) ou bien le représentant de nos concitoyens qui a su doubler (tripler quadrupler ?) son salaire de président tout en envoyant son ange du démon "chasser" le gosse sans papier dans les écoles de la république (et au nom de quoi ne le ferait-il pas ?). Et ensuite, reparlons de respect.
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Ainsi donc, il "suffirait" d’appliquer le règlement, les lois, les punitions et tout le tintouin pour revenir à des écoles calmes sans violence.
Formule4, je ne vois pas trop votre logique. Il suffit donc de ne pas appliquer le règlement et les lois pour revenir à "des écoles calmes et sans violence" ? Vous pourriez développer un peu ?
Juste pour le fun : renseignez-vous un tout petit peu sur la psychologie de l’enfance, auprès de praticiens, de ceux qui ont affaire à des gosses de 4/12 ans déjà cassés par l’existence. Pas auprès de profs : ceux-là n’ont rigoureusement aucune formation dans ce domaine (c’est un des tabous de l’Education Nationale).
Vous découvrirez qu’un enfant a besoin de règlement, de lois, de sanctions pour se respecter lui-même et se construire une identité d’homme libre. Vous découvrirez aussi que personne n’est plus malléable que celui qui a été élevé hors de ces cadres. Dès l’instant où vous offrez à un homme dépourvu de ses repères les conditions propres à exprimer sa violence, il devient du vrai bétail pour Blackwater. Au même titre - exactement au même titre - que ceux qui ont été élevés dans la haine de l’étranger et pour les mêmes raisons : sans respect des autres, on ne peut construire le respect pour soi-même. Sans respect pour soi, on reste esclave.
J’ai tenté d’expliquer à mes collègues pions dans les années 70 que si on supprime les règles, on enferme les gosses dans la délinquance. Qu’en l’absence de règles, seuls les plus forts survivent. Etais-je si loin de la réalité ?
J’ai tenté de leur dire que si on supprimait les barrières des écoles, il faudrait ensuite reconstruire des remparts pour le protéger de hordes de casseurs. Etais-je si loin de la réalité ?
J’ai essayé de faire comprendre que les fachos ont besoin de ce bordel pour reprendre le contrôle de la société (ah ! 1940, c’était le bon temps !). Suis si loin de la réalité ?
N’enseignez pas le respect des hommes et des lois vous contrarieriez le cours des choses. Confinez-vous dans votre rôle. Montrez combien les riches sont irresponsables et méchants et les pauvres responsables et gentils. C’est un discours très facile à tenir tant les exemples abondent : vous en aurez pour toute votre existence. Un homme malheureux est toujours plus maléable qu’un homme heureux à qui l’on ne peut plus rien promettre. Les fachos ont besoin que soient entretenues les haines et les rancœurs.
Laissez Le Pen enseigner le respect : c’est lui qui est programmé pour ça.
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Ainsi donc, il "suffirait" d’appliquer le règlement, les lois, les punitions et tout le tintouin pour revenir à des écoles calmes sans violence.
"Formule4, je ne vois pas trop votre logique. Il suffit donc de ne pas appliquer le règlement et les lois pour revenir à "des écoles calmes et sans violence" ? Vous pourriez développer un peu ? Vous découvrirez qu’un enfant a besoin de règlement, de lois, de sanctions pour se respecter lui-même et se construire une identité d’homme libre. "
Cher Renaud, votre discours simplifie une fois de plus à outrance la psychologie (et vous faites une erreur volontaire dans la logique de négation). Je fais juste remarquer que s’abriter derrière un règlement qu’il faudrait respecter pour une école sans violence est un pur miroir aux alouettes, de même que les peines plancher, l’enfermement à vie de personnes sans jugement (si si, c’est contraire à la constitution mais apparement on s’en bat l’oeil), et autres billevesées qui font croire que la technologie et la sanction sont l’avenir de la société. Peut être l’avenir d’une société de consommation de masse où nous serions tous des moutons à pousser notre caddie dans des allées stéréotypées.
Si vous pensez vraiment que le respect doive etre imposé à coups de baguettes, qu’un "minimum" de règles seront ainsi respectées par la crainte ou la magie du St Esprit, je respecte votre opinion mais ce n’est guère la mienne. Non pas que j’aie plus raison que vous mais les faits sont tétus. La brutalité et la violence de l’ordre engendre le désordre.
Les réponses à la violence scolaire, comme à la violence tout court des "djeuns", ne réside pas dans des textes et du papiers. Il faut avoir le courage d’en chercher les causes. Ce n’est pas excuser la violence que d’en chercher les causes comme ce n’est pas abandonner le malade que de chercher la cause de sa maladie plutôt que d’en traiter uniquement les symptomes.
Dois je rappeler encore que des enfants à qui l’on dit "NON" ne font pas automatiquement de sages citoyens qui votent comme ci ou comme ca. Et que réciproquement, des enfants élevés dans un consensus, sans opposition physique majeure, ne tournent pas forcément délinquants. La psychologie(pas celle de Madame Figaro) est plus complexe, et heureusement.
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Votre discours maximaliste est dangereux. Il tend à justifier la délinquance, en remettant aux calendes la solution du mal dont souffre notre société.
Personne ne soutient que le respect des règles éradiquera la délinquance. Car, vous avez raison, les causes de la délinquance sont multiples.
Mais le respect des règles ne revient pas à soigner seulement un symptôme, comme vous dites. Il arrive même que, selon Paul Watzlawick, prescrire à un patient le symptôme de sa maladie, contribue à la soigner ("Le langage du changement", Le Seuil)
Convenez au moins qu’une des missions de l’institution d’éducation d’un pays est de donner l’exemple à ses élèves.
Or croyez-vous que les élèves soient dupes - les voyous comme les élèves disciplinés - quand ils voient qu’un chef d’établissement viole les règles élémentaires dont j’ai donné des exemples dans mon article ? C’est l’autorité qui se discrédite elle-même devant leurs yeux. Un chef d’établissement ne saurait mieux saboter l’éducation des élèves qui lui sont confiés.
Commençons donc par respecter les règles dans l’École et si possible dans l’institution judiciaire ! Est-ce si difficile que ça ? N’est-ce pas aux citoyens de l’exiger ? Paul Villach
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@Renaud Delaporte : tout à fait d’accord avec votre commentaire. Les enfants ont BESOIN d’un cadre et qu’on leur impose des limites et des obligations ainsi que le RESPECT de l’Autre (voisin, copain, prof, ...).
Ces limites ne sont jamais appréciées par les enfants, mais ils reconnaissent plus tard qu’elles étaient indispensables à un bon éveil de leur personnalité : RESPECT des autres, du matériel mis à disposition à l’école - au sport ou toute autre activité, etc.
J’ai surpris par hasard une conversation entre ma fille et ses 2 meilleures copines (vingt ans) qui disaient en "avoir bavé" à suivre les directives parentales mais elles s’engageaient à ce que, dès qu’elles auraient des enfants, elles se promettaient d’appliquer les mêmes règles......... Comme quoi, elles n’étaient pas particulièrement traumatisées ! Aucun esprit de vengeance ! Elles faisaient un parallèle entre elles (élevées dans les mêmes conditions dans un milieu ouvrier) et certaines copines qui faisaient ce qu’elles voulaient dès leur plus jeune âge. Le constat à 20 ans n’était pas en faveur des filles "libres" de tout faire et soutenues dans leurs délires par leurs parents contre toute idée d’éducation...
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Il parait que l’héritage de Mai 68 n’existe pas ! ! ! la terre ne tourne pas autour du soleil non plus ! ! ! et
mon cul c’est du poulet ! ! ! cherchez l’erreur.
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 11:38Le Star Pres’ actuellement au pouvoir est l’exemple même d’un certain esprit de Mai 68... Regardez-le : il jouit sans entrave, fait la fête avec ses supers copains, se tape des mannequins et se payent des Rolex..
D’autres le font ou l’on fait, me direz-vous.. mais lui s’affiche sans vergogne et, de par son statut, offre un exemple à suivre pour la jeunesse..
Cherchez l’erreur..
gAZi bORAt
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Sarko a au tant l’esprit mai 68, que Cohn Bendit a l’esprit FN, ne pas aimé NS est légitime, se qui me surprends de votre part , c’est que vous énnonciez une contre vérité, juste par dépit.
Vous nous avez habitués a mieux, beaucoup mieux.
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 12:53Nicolas Sarkozy et "l’Esprit de 68 "
Selon Daniel Cohn Bendit :
“68 c’est fini, je ne voulais pas le commémorer, mais Sarkozy m’y oblige…” prévenait d’emblée Dany Cohn-Bendit, traitant le président français de “soixante-huitard contrarié. Il a pris un mot d’ordre de 68 : jouir sans entrave, et le fait à la face du monde et du public”
http://www.lyoncapitale.fr/ind...
gAZi bORAt
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Si dany le rouge l’affirme, je m’incline devant le maitre
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"Si dany le rouge l’affirme, je m’incline devant le maitre" : Moins d’ironie, plus d’argument, s’il vous plait...
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Comme d’hab, Paul, Bravo.
L’éduc ne peut que confirmer... Malheureusement la "formation de parents" n’existe pas, ni dans le public, ni dans le privé ? Dénigrer mai 68 ... ou les fantasmes qui s’y ratachent n’avance à rien.
Le plus simple c’est de commencer par le commencement : un enfant à qui personne ne dit jamais "Non" ne saura jamais respecter aucune loi, aucune autorité.
Ca s’appelle l’apprentissage de la frustration, le "faire avec" ce qui est disponible, pas avec des fantasmes... L’ado ainsi formaté, (tout obtenir, tout avoir etc...) cherchera toujours à s’octroyer tous les droits dans toutes les situations, affrontera toute autorité jusqu’au conflit, jusque la violence. Dévelopez le concept dans tous les milieux sociaux et vous obtenez des extrémismes : de l’angélisme au tout répressif.
Question, faut-il ou non une autorité sociale, assumée, proche et visible, donc préventive ou faut-il attendre l’irréversible,la violence comme seule possibilité de relation sociale ?
Eduquer, ça commence bien avant la maternelle. La scolarité d’un enfant omnipotent ne peut que poser problème dès lors qu’il est dans un groupe, par essence limitateur de liberté... qui doit respecter celle des autres.
Autre débat, école privée, école publique. Noter l’actualité brestoise où un réseau de dealer vient d’être démentelé dans un collège privé.. Ca ne prouve Rien, seulement qu’on peut trouver des gosses omnipotents, délinquants et asociaux dans tous les milieux !
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J’ai aussi une vision Dysneyland(c) de l’éducation des enfants. EN effet l’apprentissage de la frustration me semble essentiel. Cependant le refus fait au caprice est bien différent selon qu’il s’effectue dans la famille, au coeur d’un tissu théoriquement affectif sur lequel l’enfant peut s’appuyer de toute ses forces pour s’opposer, plier et évoluer, ou qu’il s’effectue en conseil de discipline ou devant le bureau d’un lieutenant de police, c’est à dire dans un environnement affectif un peu différent.
Reste, comme vous le dites si bien, le souci de la formation des parents dans une société dirigée par un pouvoir qui rend de plus en plus infantilisant et qui lénifie à longueur de temps d’antenne. Rappelez-vous la tronche d’Henri Guaino (le Raspoutine de Sarkozy) à la télévision en prenant les grévistes des transports en commun pour de sales gosses qui ennuient les gens sérieux qui travaillent !
Enfin, comment ne pas noter l’effroyable exemple de la téléréalité où tout devient possible (c’est de la télé) et même que c’est vrai (puisque c’est de la réalité). Pourquoi faire des efforts, se priver, se plier et accepter une quelconque frustration alors que les grands gosses lisent des tirades scénarisées sur l’écran et fréquentent les plus grands de la chanson sans le dur apprentissage des années de classes d’école.
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@ Job
Merci pour tes observations si pertinentes. Tu noteras que dès qu’on parle règles à respecter, certains tentent d’esquiver en allant chercher des justifications économico-sociales à la délinquance, comme si les unes et les autres s’excluaient.
Justifier , en outre, la délinquance par l’inégalité sociale, c’est faire injure aux gens modestes qui, quoique modestes, sont respecteux des lois. C’est faire oublier que la délinquance ne se nourrit pas obligatoirement de la pauvreté. Elle pousse très bien dans la richesse.
Le problème que je pose par expérience est celui de l’administration, du Ministre au chef d’établissement en passant par recteur et inspecteur d’académie. Trop d’exemples montrent qu’au lieu d’être les garants du respect des règles, ces responsables sont les premiers à les violer !
As-tu remarqué l’omerta à ce sujet ? Personne n’en parle quand on réfléchit sur cette délinquance scolaire dont le ministre vient pourtant de dire qu’elle reste impunie ! Mais qui donc a la charge de la prise de sanction dans un établissement scolaire ?
Et puis pourquoi faudrait-il que des administrateurs qui se conduisent comme des voyous - ça existe, hélas ! - , ne soient pas sévèrement sanctionnés ? Paul Villach
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Bonjour,
Le probleme de la violence scolaire est le signe de l’etat de notre societe. Le contexte de son aggravation est une evidence indeniable, parcontre, il faut aussi dire que la violence a l’ecole est general dans tous ls pays de la planete. Cette violence n’est pas nouvelle mais uniquement laissé libre court car l’education ne mise plus sur le fondement de l’ecrasement de l’eleve par un systeme qui ne laissait pas libre la pensée de l’eleve. dans l’histoire, les seuls moments ou la violence entre eleves n’existait pas ou peut, c’etait dans un totalitarisme ou l’eleve etait brimé et castré psychologiquement, s’il ne faisait pas tel chose il etait puni, le professeur pouvai l’humilier devant ces eleves ou lui faire violence qui tel que les coups de regles ou des punitions physiques comme courrir ou rester dehors dans le froid quand c’etait en hiver. La question qui devrait etre posé et qui ne l’est pas, c’est de savoir qu’est ce qu’un enfant et qu’elle est son etat psychologique initial. Les enfants laissé livré a eux memes, regissent des regles que nous appliquons, tel que, la creation d’une meute avec un dominant, dont pour se faire respecté usera de violence. Il y a la mimique sexuel, le jeune garçon voudra impressionné la jeune fille qui instinctivemant verra en lui le male dominant. Il y a aussi l’instinct de preservation individuel qui fera qu’ont cherchera a integré une meute, notre societe, est regit par ces regles, dans notre monde adulte, la meute correspond a l’appartenance social et plus loin encore a une communauté que l’ont peut nommé Etat = pays. L’enfant n’est pas violent ou belliqueu, il reagit en fonction de sa programmation de base, Territoire, Reproduction, Survie personnel. Nous en sommes la toujours et encore, nos instincts sont tres developpé mais mal orienté, nous n’avons aucuns controle dessus. POur eduqué un enfant, il faut prendre l’enfant tel qu’elle, car nous l’etions aupparavant, ils seront a l’heure tour maitre de leurs destins et ils nous considerons comme de stupides vieillards seniles, c’est comme cela que nous jugeons nos grands parents, en critiquant leurs Moeurs ( musique, loisirs, etc etc) que nous jugeons ringards. Pour autant doit ont en conclure que nous ne pouvons rien faire ? que qu’elle que soit la methode employer ont ne pourra rien y changer ? a vrai dire je pense qu’ont ne peut pas aller a l’encontre de notre nature elle meme. Pendant pret d’une 30 enes d’années via par la television et les loisirs vendu a tout va, la violence fu contenu, l’individu endormi, mais, il semble que cela ai de moin en moin de prise sur l’individu et que l’instinct violent dormant en nous incontrolable semble avoir detourné ce fusible. Dissocié l’ecole donc l’enfant de la societe adulte et celle ci du monde animal, car oui nous sommes des animaux, des mamiferes, est une tres grave erreur. Ce qui est inquietant c’est l’instinct violent inherente de notre espece qui apparait tres tot chez les nouveaux membres de notre espece, quelque soit, l’epoque, l’ethnie, sa ne change rien. Aujourd’hui se pose une nouvelle question fondamental, notre planete se meurt, l’année 2007 a ete encore une des plus chaude avec une augmentation des temperatures en France de 0,67 Degres, le monde se rechauffe, le visage de la planete change et devient, jour apres jour, impropre a la survie de notre espece. Malheureusement, nous ne savons pas vivre en communauté, le phenomene de groupe pour le besoin personnel et non par la survie de l’espece. Les autres especes animals pour rassuré, ne sont guere mieux que nous, car elles n’ont pas ete capable de repliqué a la menace que nous etions envers eux et n’ont pas et ne reagissent toujours pas. La question de l’ecole, va au dela du simple mirage de l’education a donner, sa pose des question fondamentales de notre veritable nature et donc de la nature du monde ou ont vie.
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AERE NOUS CA, VOUS ETES ILLISIBLE
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La délinquance scolaire : à qui la faute ?
Mais tout simplement aux dérives d’une société qui fout le camp par tous les bouts et dans tous les domaines, à l’enseigne du "Il est interdit d’interdire" et du "J’ai envie, donc j’ai le droit".
Chacun fait ce qu’il veut quand il en a envie, et il casse ceux qui s’opposent à sa volonté et à ses envies...
Ce sont les "idéaux" des Lumières qui produisent leurs (prévisibles) effets de plus en plus pervers... Evidemment, c’est loin d’être fini...
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 13:02"J’ai envie, donc j’ai le droit".
Ne serait-ce pas la devise de notre actuel Star Pres’ ?
gAZi bORAt
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J’ai envie, donc j’ai le droit".
Ne serait-ce pas la devise de notre actuel Star Pres’ ?
gAZi bORAt
Absolument, de ce point de vue, il est comme tout le monde.
Sarkozy est l’équivalent présidentiel des deux millions de personnes qui conduisent un véhicule à moteur sans permis de conduire, des millions de personnes qui consomment des drogues interdites, des homosexuels qui prétendent au mariage et à l’adoption, des resquilleurs des transports publics, etc., etc.
Il n’y a pas de raison qu’il échappe aux tendances de fond qui meuvent la société...
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J’ai envie, donc j’ai le droit".
Ne serait-ce pas la devise de notre actuel Star Pres’ ?
gAZi bORAt - 28 janvier 2008 à 13H02
Absolument, de ce point de vue, il est comme tout le monde.
Sarkozy est l’équivalent présidentiel des deux millions de personnes qui conduisent un véhicule à moteur sans permis de conduire, des millions de personnes qui consomment des drogues interdites, des homosexuels qui prétendent au mariage et à l’adoption, etc., etc.
Il n’y a pas de raison qu’il échappe aux tendances de fond qui meuvent la société...
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Le probleme soulever en revient toujours a la meme chose. Si l’enfant est laissé libre, donc pas de sanctions en cas de betises, alors il sera violent, c’est ce qui represente ce que nous sommes. Ce qui devrait sauté aux yeux, c’est bien cela. Ce qui se rapporte a l’enfant est de la meme categorie pour l’adulte, dans une societe qui n’est pas basé sur le totalitarisme et l’ecrasement de l’individu, arrive violence, corruption, chacun pour soit. C’est pour cette raison que nous rentrons rapidement dans une nouvelle societe totalitariste, l’histoire se repete, encore, encore, et cela depuis quasiment la creation de notre espece. Si un enfant de base, sans etre eduqué, vivant dans un groupe d’enfant, erigeai des regles democratiques avec la creation d’entre aide, alors la question de l’ecole qui créerai un futur adulte belliqueux, se poserai et donc sa serai totalement de notre faute. Mai 68 est une formidable experience, interdit d’interdire, sa laisse le champ libre a la creation d’une societe ou chacun est libre de s’exprimé et de pensé, en somme c’est une excellente initiative, parcontre le revers, sa a clairement montré que nous etions de natures violentes et belliqueuses, sa pose un probleme fondamentale sur notre identité individuel et social. J’aimerai croire que l’enfant est Pure, n’y bien, n’y mal, mais, sa ne se passe pas comme,sa Vous, tous comme moi, savez bien qu’a l’ecole, des la primaire il y a de la violence entre enfants et que le Maitre avait tout pouvoir de brimade et de punition pour arreter cette derive. Il y a un enorme probleme comportemental dans notre espece, car, nous avons tous pouvoir sur cette planete, avons meme la capacité de la reduire a neant en moin d’une minute avec l’apocalipse nucleaire, pour autant, malgré se Pouvoir immense entre nos mains, jamais, nous avons remis en question notre identité, car il faut l’admettre une bonne fois pour toutes, notre espece est la plus violente de toute l’existence de la vie, les autres especes ne sont pas plus gentilles que nous, elles sont simplements moin evoluer que nous, car je crois sincerement, que quelque soit l’espece qui aurait notre Creativé et notre Genie, le resultat en serai le meme.
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"Si l’enfant est laissé libre, donc pas de sanctions en cas de betises, alors il sera violent, c’est ce qui represente ce que nous sommes. Ce qui devrait sauté aux yeux, c’est bien cela"
Je ne sais pas si cela fait longtemps que vous n’avez pas vu d’enfant, sauf à la télé de JP Pernaut évidemment. Il y a des gosses laissés libres qui "tournent" très bien, d’autres qui sont sanctionnés qui tournent très bien aussi, des gosses laissés libres qui "tournent" très mal, d’autres qui sont sanctionnés qui tournent très mal aussi, des gosses laissés libres qui "tournent" normal, d’autres qui sont sanctionnés qui tournent normal aussi.
Cela ne "saute" donc pas au yeux. Les choses sociales et politiques sont extrêmement complexes et inter agissantes. Celui qui résume et simplifie à outrance les comportements sociaux pour conforter son pouvoir et masquer son incompétence n’est qu’un imposteur et un menteur (voyez-vous de qui je pourrais parler ?).
Un peu de retenue et de réflexion avant de marcher à baton (de maréchal) rompu vers des pseudos solutions qui ne résistent pas aux faits ni à l’analyse. S’il existait une bonne méthode d’éducation, on l’appliquerait, celle-ci et pas une autre.
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 12:52Nicolas Sarkozy et "l’Esprit de 68 "
Selon Daniel Cohn Bendit :
“68 c’est fini, je ne voulais pas le commémorer, mais Sarkozy m’y oblige…” prévenait d’emblée Dany Cohn-Bendit, traitant le président français de “soixante-huitard contrarié. Il a pris un mot d’ordre de 68 : jouir sans entrave, et le fait à la face du monde et du public”
http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=1&article=4274
gAZi bORAt
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Il y a une trentaine d’années, j’ai fait ce qu’on appelait à l’époque les garderies du midi et du soir, ainsi que les centres de loisirs des petites vacances scolaires. Elles étaient assurées en majorité par des enseignants (payés en heures sup) au côté de quelques étudiants vacataires extérieurs à l’EN et défrayés par la caisse des écoles comme pour mon cas.
Lors des récréations, (surtout l’hiver) les instits se gardaient bien d’intervenir dans la cour, restant bien au chaud à papoter et à siroter leur petit café. Pendant ce temps là, les gamins se mettaient des pignes dans la cour, sans que personne, sauf les vacataires, ne songe à y mettre bon ordre. Je travaillais alors en maternelle où c’est déjà la jungle et où la culture de la violence s’initie.
Les enseignants de l’époque étaient assez démissionnaires sur cette question et trouvaient presque normal de laisser les enfants régler leurs comptes entre eux. En tout cas, ils ne faisaient pas beaucoup d’efforts pour rétablir l’ordre. Il est vrai qu’à l’époque, on parlait de liberté....
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Bonjour je suis professeur de dessin industriel en LEP
La violence existe à l’ecole comme dans tous les secteurs de la societe, le fait de croire qu’elle augmente et en devienne un probleme est un mythe, meme chez les enseignant ( anecdote il y qq mois une de mes collegues avait vu de jour deux eleves qui se chamaillaient et un 3eme qui prenait des photos, elle ne connaissait pas le mot mais pour elle c’etait super grave du " happy slaping" comme à la télé, faut arreter !)
Ce mythe existe depuis longtemp cf article de 2002 http://www.monde-diplomatique.fr/2002/02/MUCCHIELLI/16105 la seule question qui vaille est " pourquoi faire croire que la violence à l’école est un probleme". mon 1er element de reponse est la securisation et penalisation de la societe en vue de l’asservissement ( cf Loic Wacquant, les prisons de la misere, ed raisons d’agir) cette violence etant beaucoup plus importante chez les pauvres ( 70% de "CSP" dans mes classes et demain on supprime les BEP et hop ça va pas dans le bon sens).
Certes j’en vire tous les ans un ou deux qui se battent dans mon cours, mais bon de là à s’entre tuer ! Je sens par contre une augmentation de la violence verblale, mais c’est pas trés etonnant au vu du language mensonger ambiant innaceptable que mes eleves ne saurait s’approprier !
Pour le reste, laissez nous faire notre taf, l’education ( dont la discipline et les respect font partie) c’est notre metier, on la connait, on y travaille et on s’applique croyez moi, meme si c’est pas facile tous les jours. une chose sure l’education c’est ni pour les flics et les procureurs ( pour eux il est souvent trop tard) .
JC
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Je partage une grande partie de votre point de vue. Violence médiatique à l’école = pénalisation = irresponsabilisation et asservissement des citoyens.
Vous n’avez pas mis en avant que l’on (JP Pernaud) confond, à dessein, plusieurs formes de violences telles que celle des enfants livrés plus ou moins à eux memes dans une cours de récré, une violence peut etre moderne qui gangrènerait les classes (alors qu’avant c’estois mieux), et la violence extérieure aux établissement, le tout emballé pesé pour simplifier jusqu’à la carricature une jeunesse qu’il serait de bon ton de punir et sanctionner.
Cela dit, si en effet les profs sont les plus formés pour gérer les classes, il ne faut pas non plus éviter les critiques pertinentes qui ne cherchent pas à incriminer mais plutôt à affiner les réglages. Par exemple, le savoir est-il trop académique (oui), la pédagogie est la parente pauvre de l’eseignement des profs (oui), les programmes sont (volontairement) ininteressants ou au contraire vidés de toute substance pour ne pas "effrayer" l’élève (cas de la physqiue et des maths jusqu’en 1ere par exemple), voire hors de tout contexte moderne (pour l’histoire qui est manifestement apprise à l’envers, du plus ancien vers le plus récent).
Quant aux parents d’élèves, alors la...
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Je dirais que votre commentaire est l’avis éclairé d’un prof à l’aise, capable de gérer une classe d’élèves potentiellement turbulents sans être des psychopathes en puissance, et d’accompagner des adolescents vers els responsabilités de l’âge adulte. Félicitation, vous êtes sans doute un ensignant de qualité comme l’EN en recherche plus.
Mais quid des enseignants compétents dans leur matière, pédagogues mais dotés de très peu d’autorité. Faut-il les virer pour incapacité à mater les marmots ? Est-il acceptable que les abus ne soient pas sanctionnés, que des profs se fassent isnulter par les élèves et par leur hiérarchie ? Lesdits élèves étant potentiellement "gérables" dans d’autres conditions, ou par d’autre profs.
Sans vouloir chercher de bouc émissaire, l’attitude gerbante de ces inspecteurs d’académie merdeux, ou proviseurs puants, lâchant leurs collègues les plus en difficulté face à la violence est inacceptable. Le "pas de couilles, pas d’embrouilles" ca suffit. Des connards comme ça n’ont rien à faire dans l’educ nat. Et encore une fois, dans 95% des cas, si la hiérarchie soutenait de façon ferme et radicale les enseignants mis en difficultés, quitte à distribuer des le début les engueumades par le CPE, le proviseur et les heures de colle, un certain nombre de problèmes disparaitraient. .. Et les 5% plus grave seraient traités par la police nationale, mais c’est une minorité parmi les adolescents violents.
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Très bon article.
Bon on aura encore gAZi bORAt qui aura su dire que les violences scolaires sont de la faute de Sarkozy, rien de nouveau sous le soleil quoi...
Après c’est toujours la même histoire... On peut invoquer toutes les raisons sociales, économiques et que sais-je, chercher à savoir si c’est la faute de Mai 68 ou de la guerre d’Algérie...
Le problème est en réalité très très très simple : Aucune éducationChaque année c’est la même histoire, on "découvre" que certains gosses sont élevés comme des animaux, on a l’impression d’avoir des pondeuses qui font des bonnes portées pour toucher des allocs (parfois c’est souvent inconscient) et après on s’étonne de voir des gosses complètement demeurés trainer dans les écoles ou dans la rue.
Une histoire vieille comme le monde. Il y a les gosses qui ont été éduqués... et les autres. Parents au chômage ou pas, sarko avec rolex ou pas, ZEP ou pas...
Et comme d’habitude, le remède miracle, on légifère au lieu d’appliquer des lois qui existent déjà.
Tant que l’on s’acharnera de toutes ses forces à se mettre des oeillères, le problème sera toujours là, on peux gesticuler autant que l’on veut.
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 13:24@ jzk
Les violences scolaires sont dues à un manque d’éducation, comprenez : c’était mieux avant...
Avant Nicolas Sarkozy ? Je plaisante..
Pas plus Nicolas Sarkozy que votre "manque d’éducation" ne peuvent être responsables de la dégradation du système scolaire. Par contre le "manque d’éducation" des nouvelles générations proféré par les anciennes est une parole qui date de la nuit des temps..
gAZi bORAt
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Non non, ça ne veut pas dire "c’était mieux avant", je ne sais pas comment c’était "avant" j’ai 23 ans.
Je constate juste que mes parents ont toujours eu des revenus modestes et que j’habites en ZUP à Tourcoing et pourtant je n’ai jamais insulté un prof ni tapé un de mes camarades de classe...
Suis-je hors norme ? Ben oui je suis hors norme... Mes parents m’ont éduqué (j’ai l’impression de prononcer une insulte en disant ceci, désolé de vous choquer l’ami)
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 14:02à jzk
Je n’ai moi même, durant mon (court) parcours scolaire, ni injurié, ni frappé un de mes professeurs.. et je pense avoir été bien éduqué.
Par contre, certains enseignants que j’ai cotoyé, frappaient, eux, les élèves avec parfois tout un rituel et des spécialités propres à chacun.. L’un d’entre eux battait aussi sa femme, qui a fini par divorcer...
gAZi bORAt
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Cher Paul Villach,
J’ai trouvé votre article d’une grande sévérité. Le propos était cependant tout à fait justifié. Vos quelques exemples ne font à mon sens que traduire le fait que nombre d’incompétents et de serviles accèdent à une fonction d’encadrement de leurs collègues alors qu’ils n’ont pas la carrure. Vous voyez bien que dans certains établissements, déjà dans le primaire, on ne découvre pas beaucoup de vocations pour la fonction de directeur d’école. Un cadre de direction de l’éducation nationale doit surtout et avant tout être capable de dispenser de l’aide, du conseil et de l’assistance à ses jeunes collègues. Ceux qui ne se réalisent que dans le rôle de censeur...ne sont pas des chefs reconnus.
Trop de Proviseurs et autres inspecteurs d’académies ne sont préoccupés que par l’application du slogan : "pas de vagues" et laissent lamentablement leurs collègues-collborateurs se débrouiller....tout en restant évidemment en situation de les désavouer, voire de les sanctionner au moindre dérapage. Une chaîne de responsabilité ne saurait fonctionner de la sorte.
Quant aux commentaires nombreux et variés, j’ai quand même noté la propension de certains à s’éloigner du problème clairement posé ...pour comme souvent nous attirrer sur d’autres terrains.
Personne n’a rien dit de votre proposition initiale.....Pourquoi ne pas appliquer tout simplement les règles en vigeur ? A toujours vouloir tout chambouler, tout réglementer et légiférer à tout propos...ne pourrait-on pas déjà appliquer des règles connues de tous. Faut-il un avocat pour expliquer à un enfant que l’on ne doit pas insulter son professeur ?
Désolé de vous avoir un peu délaissé ces temps derniers au niveau de la lecture de vos articles ( et ce ceux des autres !) sur A.V mais j’ai été un peu parasité au niveau de ma capacité d’expression.
Au plaisir de continuer à vous lire.
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Merci, mon colonel, de recentrer le débat.
1- C’est bien, en effet, le problème de la violation délibérée des règles par les autorités chargées de les faire appliquer, que j’ai uniquement posé avec des exemples symboliques, précis et circonstanciés. Je ne m’en suis tenu qu’à quelques uns, vu déjà la longueur de l’article. Les mêmes comportements, je puis vous l’assurer, se retrouvent sur tout le territoire, de Valognes à Reims et à Mulhouse, de Paris à Nîmes et à Marseille.
- Il est un exemple symbolique que j’aurais pu ajouter : en 2007, un principal a rendu public sur le panneau d’affichage réservé à l’administration en salle des professeurs les deux lettres de recours gracieux contre ses méthodes, que deux professeurs avaient adressées par voie hiérarchique au recteur ! Pensez-vous raisonnable d’imaginer qu’un chef d’établissement aujourd’hui ignore le caractère confidentiel de la correspondance administrative ?
- C’est du même tonneau que cette lettre de dénigrement envers un professeur adressée secrètement par un principal à un président d’association de parents d’élèves, que j’ai évoquée dans mon article ! Jusqu’ici , sous réserve de l’arrêt de la Cour de cassation attendu sans illusion aucune - la justice a trouvé cette méthode d’administration irréprochable ! Ce n’est pas à vous, mon colonel, qu’on découvrira les charmes insouçonnés de la justice française.
2- Il n’a donc sûrement pas échappé aux autorités de l’Éducation nationale, depuis 20 ans et plus, qu’elles violent délibérément les règles allègrement . Elles le savent pertinemment puisqu’ il est même arrivé, selon la qualité des juges, qu’elles soient condamnées. Mais cela ne change rien ! Elles récidivent sans état d’âme à la première occasion ! Ces hiérarques auraient tort de se gêner : ils n’encourent aucune sanction administrative !
3- Aussi, puisque la violation par l"administration des règles élémentaires d’une vie sociale fait partie du fonctionnement normal de la direction d’un établissement, il reste à se poser la question : pourquoi ? Un but est bien poursuivi, quand c’est toute une chaîne hiérarchique - du ministre au chef d’établissement - qui est impliquée. Ces autorités sont assez intelligentes pour savoir qu’en violant elles-mêmes les règles, elles donnent le mauvais exemple et qu’elles encouragent ainsi la délinquance scolaire.
4- Les histoires d’avocat qui vont venir expliquer aux élèves que l’injure est un délit ou que poignarder autrui est un crime, seraient amusantes si le sujet n’était pas aussi tragique.
5- Vous me reprochez ma sévérité. Je ne la nie pas : mettre les autorités devant leurs propres violations répétées de la loi est sévère. Qu’y puis-je, sauf à fermer les yeux ?
Car, encore une fois, jamais la responsabilité de l’administration n’est envisagée quand on aborde la délinquance scolaire. C’est l’omerta ! Pourquoi ? Paul Villach
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Article certes intéressant mais qui repose à mon sens sur quelques cas très particuliers, alors pourquoi généraliser ?
Qu’il y ait des disfonctionnements chez les chefs d’établissements et l’administration, certainement. Il y en également chez les profs et la position médiane du chef d’établissement n’est pas toujours facile à tenir. Les cas cités me semblent extrèmes et pour avoir dirigé pendant 20 ans des établissements scolaires dont certains difficiles, je n’ai jamais connu de tels excès. J’ai peut être eu de la chance, mais j’ai surtout travaillé avec des équipes enseignantes motivées que j’ai voulu aider quand le risque de déraper avec les élèves et les familles existait. Le souci est certainement plus important en collège où les jeunes n’ont pas encore compris la nécessité d’appliquer les règles et si la famille va systématiquement dans leur sens, c’est la catastrophe !
La relation public-privé n’est pas aussi simple que certains veulent le faire croire. Il m’est souvent arrivé de "récupérer" des jeunes exclus (sans conseil de discipline) et leur scolarité s’est souvent poursuivie dans l’établissement sans problème particulier. Si le privé avait la solution ce serait extraordinaire pour la société !!! Pas de systématisme dans ce domaine ! J’ai échangé souvent avec des collègues du privé qui avaient les mêmes problèmes et qui n’avaient pas de solution...
Les profs soixante huitards, cela m’amuse beaucoup car maintenant, ceux qui ont connu 68 sont plutot en retraite, arrêtons de vivre sur des mythes ! Les plus anciens profs ne sont pas ceux qui réussissent le plus mal, ils ont une bonne dose d’expérience qui les aide à éviter les conflits frontaux avec les élèves et cherchent plutôt la discussion et la négociation qui marchent souvent très bien.
Comme chef d’établissement, j’ai souvent accompagné des enseigannts pour porter plainte et appliquer la loi qui existe et qui peut tout à fait calmer le jeu quand c’est nécessaire.
Mon établissement avait été classé "violent" dans l’enquête du Point ce qui sembait également excessif au vu des faits déclarés, mais les enseigants étaient restés très solidaires et n’avaient pas pour autant baissé les bras ! Les élèves se levaient quand j’arrivais en cours et personne ne contestait cette autorité statutaire.
En conclusion, cet article me semble extrème et fondé sur quelques cas particuliers, trop médiatisés à mon gout et ne reflettant pas la réalité. N’aiderait on pas davantage l’Education Nationale en valorisant ce qu’elle fait, les élèves qui réussissent bien (et il y en a beaucoup) plutôt qu’en donnant raison à quelques élèves, familles ou enseigants tout à faits inadaptés ?
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@ Neuilly
Je serais tenté de vous renvoyer l’argument. Votre vision idyllique ne repose-t-elle pas, elle-même, sur quelques cas particuliers ? Mais, je vous l’accorde volontiers, il existe des autorités respectables : j’en ai rencontré deux en 34 ans, un proviseur et un recteur.
Il va de soi que dans le cadre d’un article, j’ai dû forcément m’en tenir à quelque cas. Ils sont extraits pour partie d’un livre que vous retrouverez dans ma "bio" d’AGORAVOX" - pour partie, parce qu’il date de 2003 et que l’eau de la délinquance a continué à couler sous les ponts !
Leur force symbolique aurait dû vous alerter et vous dispenser de tenter de discréditer ma critique par la minimisation de la bavure. C’est la stratégie du "leurre de la vaccine", analysée par Roland Barthes : reconnaître un peu de mal pour faire admettre un grand bien !
Cette stratégie est celle qui a été opposée par l’administration face à la délinquance scolaire depuis une bonne dizaine d’années (voir la méthode décrite dans l’un des deux articles cités en pied de page). Voyez où l’on en est !
Quand toute une chaîne hiérarchique est compromise dans la violation de la loi, peut-on écarter les exemples cités comme simplement exceptiopnnels et anecdotiques ?
Je reconnais que ma question est gênante, car c’est une réflexion sur la part de responsabilité qui revient à l’administration dans l’explosion de la délinquance scolaire que l’on connaît. Une curieuse pudeur - ou complaisance - fait que cette responsabilité n’est jamais envisagée. Paul Villach
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les gens qui ramenent tout à "68" ,en bien ou en mal,sont souvent ceux qui ne l’ont pas connu !c’est un ancien de "68" qui vous le dit .on accorde beaucoup trop d’importance aux retombées de cette periode !!
"68" fut une victoire à la pyrrhus en quelque sorte !!
ne pas oublier que le negociateur des accords de grenelle c’etait Ballamou le mentor de sarkho(d’où son rejet) !
je suis entré à l’ecole à une epoque où tout le monde avait le sarrault,les galoches et le beret ,silence dans les rangs et se levait à l’entrée de l’instit dans la classe ! ce que j’en ai retenu de positif c’est la responsabilisation,savoir payer ses "conneries" cash sans pleurnicher !
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snoopy86 28 janvier 2008 15:36@ l’auteur
Encore un bon article lucide qui rappelle certaines évidences oubliées et pointe de nombreuses faiblesses du système.
Je m’étonne qu’il suscite des réactions politisées. Ni gauche ni droite n’ont rien à gagner à cette dégradation du système éducatif. Il est plus que temps de soutenir ceux qui de l’intérieur ont encore envie de réagir...
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@ mon colonel,
Merci de nous ramener au vif du sujet. Il est parfaitement vrai que la devise de l’Education Nationale est de ne "pas faire de vagues".
Partant de ce principe courageux, l’enseignant "de base" se trouve coincé entre, d’un côté, l’opinion publique (qui peut lui être défavorable en certaines cisronstances) et la hiérarchie qui ne le soutient jamais. Vous pouvez considérer ceci comme une règle générale. C’est donc à l’enseignant de se débrouiller seul (le directeur d’établissement le renvoyant à ses responsabilités et l’autorité académique prenant systématiquement parti contre l’enseignant, malgré les dispositions du statut général des fonctionnaires. )
Je ne partage pourtant pas votre analyse sur le charisme du chef d’établissement sur lequel pourrait se reposer l’enseignant en difficulté "relationnelle" car celui-ci est lui aussi confronté au même problème que ses collègues enseignants : l’inspection académique se retourne systématiquement contre lui. Donc, demander à un directeur d’école primaire de prendre des risques en défendant ses collègues relève de l’utopie. Par ailleurs, c’est une fonction qu’aucun enseignant ne veut accepter, si bien que les directeurs sont désignés d’office, qu’ils remplissent bien souvent les deux fonctions (instit et administratif) pour quelques euros de plus.
Je dois l’avouer, je n’ai guère de solution au problème de la violence à l’école, mais je suis convaincu que d’avoir transformé notre vieille "Instruction Publique" en "Education Nationale" peut laisser à penser aux parents que, après tout, l’enseignant se chargera de l’éducation de l’enfant. C’est vrai dans une certaine mesure, mais cela ne justifie pas la démission totale de trop nombreux parents.
Quant à l’application des textes protégeant l’enseignant contre les violences, outrages, menaces ... elle est, à mon sens difficile d’application. Prenons le cas d’un enseignant qui se fait agresser dans sa classe : il n’y a "pas photo", surtout s’il y a des frais médicaux à récupérer, et la législation s’appliquera assez facilement. Il en est autrement dans le cas, par exemple, d’une simple injure, et je connais un cas actuel de prof insulté gravement et qui se retrouve maintenant accusé de dénonciation calomnieuse et de propos racistres par un de ses élèves. Elle ne peut pas apporter la preuve qu’elle a été injuriée et pas davantage la preuve qu’elle n’a jamais proféré de propos racistes. C’est dire que la marge ne manoeuvre est étroite. Ne soyons donc pas surpris si la violence (envers le personnel enseignant) ne fait que s’accroître : l’enseignant est sans cesse placé en situation d’impuissance à agir.
Le travail d’éducation devrait bien évidemment commencer à la maison et le plus tôt possible : que dire et que faire quand on voit des parents au bord de la dépression tous les jours à cause d’un mioche de 4 ans qui fait tourner en bourrique toute une famille qui n’a d’autre solution que faire appel à "Super nanny" ? Vous imaginez les ravages que peuvent occasionner de tels comportements sur les enseignants et sur le reste de la classe ?
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@ 5A3N5D
Je vois que nous partageons quasiment la même analyse. Je ne pense pas toutefois qu’il soit si difficile que ça pour les professeurs de se défendre. Encore faut-il qu’ils en aient la volonté. Voyez ma conclusion sur l’absence de rapports de forces et l’abondance au contraire de démagogie.
Face à la délinquance scolaire, il faut savoir seulement être méthodique et user des moyens que donnent les lois et règlements. Tout acte de nature délictuel, par exemple, doit faire l’objet d’un rapport écrit. Combien de professeurs se dérobent ? Or, l’administration ne connaît que ce qui est écrit.
Voyez ce qu’elle a été capable de répondre à Karen Montet-Toutain qui n’avait pas ,dans les règles, demandé la protection statutaire... qu’elle lui aurait sans doute refusée comme à son habitude.
L’administration ne bougera que le jour où des professeurs seront assez nombreux pour l’obliger à respecter la loi.
Seulement, pour cela, il faut savoir renoncer à la clientèle et à la démagogie. Paul Villach
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 16:10@ Arthur Mage
"ainsi que souhaite donc le faire l’actuel gouvernement."
Vous avez oublié de compléter par :
"..et son génial président !"
Vous me le copierez cent fois !
gAZi bORAt
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Détrompez-vous ! Les règles sont d’une clarté totale ! Seulement on ne les applique pas deux manières :
- ou on les viole : c’est ce que fait l’administration !
- Ou on les rend inopérantes par des astuces de casuistique : c’est ce que font certains tribunaux ! Paul Villach
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A qui la faute ? certainement pas à l’école ni aux professeurs ou aux proviseurs .
ils sont là pour instruire nos enfants, pas pour les éduquer .
si il y a des problemes il faut se tourner vers les parents
les premières choses à apprendre à son enfant ne sont-elles le respect de soi meme, des autres, la
politesse ?
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Erreur ! Nous sommes tous éducateurs ! Voir des articles précédents où le débat a été mené sur le sujet.
L’administration devrait être la première à donner l’exemple en se montrant attentive à respecter les règles ! Seulement, il lui arrive trop souvent de les violer ! Paul Villach .
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je ne suis pas d’accord avec vous en ce qui concerne les instituteurs ou professeurs.
je reste persuadée que leur mission reste l’instruction, ils ne sont pas formés pour gérer les débordements de violence, les incivilités .
et non, nous ne sommes pas tous éducateurs, c’est un métier !! par contre, nous nous devons d’être des modèles.
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 16:08Mr Villach pointe des dysfonctionnements administratifs et il serait peut-être intéressant, en interne, d’analyser ce qui peut faire qu’un enseignant, voire un responsable d’établissement en arrive à ne pas appliquer un règlement en principe élaboré pour un fonctionnement harmonieux de l’institution et à scier ainsi la branche sur laquelle il est assis.
La pression des parents sur l’institution est plus forte qu’auparavant, c’est un fait indéniable et ceux ci aujourd’hui face à l’école mais aussi dans d’autres domaines, ont une logique de consommateurs..
On peut comprendre que certains enseignants puisse émettre des craintes face à de tels parents et que cela influe sur leur pratique.. En ce cas, n’y aurait-il pas de garde-fous à envisager pour les protéger ?
gAZi bORAt
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Ce qui fait que l’administration ne soutient pas les enseignants (dans certains cas) c’est le principe du "ne pas faire de vague". On ne reprochera jamis à un "administratif" de n’avoir rien fait. Donc pour lui, qui n’est pas exposé "au front" tout ira bien.
Ca n’incite pas à la solidarité administration-enseignants !!!
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@ Alchimie.
Oui, il est difficile à nombre de commentateurs de rester sur le problème posé : pourquoi l’administration viole-t-elle les règles qu’elle est chargée de respecter et de faire respecter ?
J’en profite pour ajouter un exemple que j’ai écarté pour cause de longueur d’article.
Savez-vous qu’il s’est trouvé, il n’ y a pas si longtemps, dans un lycée de la région parisienne, un proviseur pour venir apporter un témoignage en faveur d’un professeur, auteur d’un livre, qui était poursuivi en diffamation par un autre collègue. Mal informé sans doute par ce proviseur, le professeur-auteur avait cru pouvoir traîner dans la boue un de ses collègues, sans le nommer certes, mais en livrant assez d’indices pour que le lycée le reconnût. Le tribunal correctionnel a condamné le diffamateur !
Et pendant les réjouissances - je veux dire tout le temps de la procédure - le recteur a refusé d’apporter la protection de la collectivité publique au professeur victime de la diffamation !
Or tout cela se répand ! Jolie image du professeur, du proviseur et du recteur aux yeux des élèves et des parents.
Vous voulez des exemples de violation de la loi par l’administration, j’en ai à la pelle ! Paul Villach
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J’ai envie, donc j’ai le droit".
Ne serait-ce pas la devise de notre actuel Star Pres’ ?
gAZi bORAt - 28 janvier 2008 à 13H02
Absolument, de ce point de vue, il est comme tout le monde.
Sarkozy est l’équivalent présidentiel des deux millions de personnes qui conduisent un véhicule à moteur sans permis de conduire, des millions de personnes qui consomment des drogues interdites, des homosexuels qui prétendent au mariage et à l’adoption, etc., etc.
Il n’y a pas de raison qu’il échappe aux tendances de fond qui meuvent la société...
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 16:27@ Dalziel
"DEUX MILLIONS de PERSONNES !???!"
En voilà une belle tranche d’électorat !
gAZi bORAt
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Eh oui, deux millions de personnes, ce sont les estimations officielles du Ministère de l’Intérieur, basées sur le nombre des automobilistes sans permis qui tombent dans les contrôles...
Dans un pays aussi policé que la Suisse, ils sont estimés à 50’000-60’000, mais on ne fait pas trop de publicité à ces chiffres, pour ne pas créer davantage d’émulation.
P.S.- Au chapitre du "J’ai envie, donc j’ai le droit", je viens de découvrir une information sur les "ménages" de Christine Ockrent...
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 17:51@ Dalziel
Et les homosexuels ?
Par qui et comment ont-ils été comptabilisés ?
gAZi bORAt
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Et les homosexuels ?
Par qui et comment ont-ils été comptabilisés ?
J’ai donné un chiffre ?
A l’insu de mon plein gré, alors
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Et pendant ce temps-là, la situation continue à se dégrader, inoxérablement ! La science, la vraie, elle, cherche les lois de la nauture. Pour être efficace, le respect des lois de la nature est un préalable. Celles qui permettent de construire une fusée sont évidemment beaucoup mieux connues que celles qui permettent de construire des adultes, et cela, dans un temps où même certains présidents sont eux-mêmes encore des adolescents. Le problème, ce sont les ex-pères qui prétendent tous connaître les vraies causes, alors que le problème se trouve du côté des buts : une civilisation qui a comme seul buts la croissance du pouvoir d’achat en même temps que la diminution de production des gaz à efet de serre ne peut que rendre ses enfants fous. La cause du mal est d’en chercher la cause.
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Merci pour votre article qui permet de pointer les difficultés internes à l’école.
Je voudrais ajouter que les enfants qui posent des problèmes à l’école posent les memes à leur(s) parent(s).
En effet , meme s’il ne faut pas expliquer la violence scolaire que par des faits de société , il en est un qu’il ne faut pas oublier : l’éclatement de la cellule familliale.
Une mère ayant trois enfants à élever seule après un divorce , et qui travaille à plein temps (voire de nuit) a les plus grandes difficultés pour les éduquer. Et elle ne trouve pas à l’école le soutien qu’elle pourrait en éspérer. Il lui est souvent servi un le discours qui dit que ce n’est pas le travail de l’école , que c’est aux parents de blablabla.... Et comme réponse aux écarts des gosses : l’exculsion !
Problème réglé , c’est la faute aux parents , on vire et basta (pas de vagues) !
Bien sur le gamin n’attend que ça. Sa mère étant au boulot , il ne lui reste plus qu’à aggraver sa situation.
Comment donc s’etonner de la réponse du gamin à son prof qui le menace de sanction : "et alors ,tu vas faire quoi" avec un petit sourire en coin !
A force de se renvoyer la balle , certains gosses ont bien compris le truc : la résponsabilité , c’est un truc de d’adultes , eux ne sont pas concernés.
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Salut à tous , Salut Paul.
Je suis assez sensible au commentaires de Pallas ... et suis assez surpris qu’il soit pour l’instant moinssé car il ouvre sur ce débat une dimension qui est à mon sens capitale pour envisager ce qui se passe autour de ce problème.
Ce dont il parle , l’animalité qu’il y a en nous et son incroyable résistance aux structures , témoigne de plusieurs choses criantes , m’est avis.
Vous avez là des enfants qui ne font pas la différence entre eux même et des adultes. Ils sont capables pour certains , en eux même , de basculer dans la violence au moindre affront , et seront capables de prendre le risque de frapper un adulte. Déjà , à ce moment là , quels sont les signifiants que l’on peut trouver pour s’expliquer celà , si l’on considère que dans la réalité , un adulte dispose souvent de la force suffisante et du potentiel autaoritaire suffisant pour ... simplement se défendre et éviter celà ?
Premier point, pour avoir vu des jeunes exploser à la moindre pécadille , à la moindre adversité ou résistance , il m’est apparu que ces enfants étaient soudain débordés,submergés,par une rage,qui les rend tout rouges,qui déconnectent le langage structuré de leur possibles, qui envahit tout l’enfant de colère. C’est, depuis la vision de l’adulte, quelque chose d’impressionnant, parce que la colère primale et la violence habite alors ... un enfant. ... ce qui met cul par dessus tête, la définition idéalisée de l’enfant selon "l’adulte social" l’adulte structuré pour la vie en communauté , oui , cul par dessus tête.
Deuxième chose, toute demande d’assiduité au cours, demande d’attention pendant les cours, injonction de politesse, injonction au respect du professeur, voire, de l’adulte, toute sollicitation, douce ou ferme, dans le
but de recadrer l’attitude d’un enfant à l’interieur d’une structure relationnelle et sociale est très souvent le déclencheur de cette bouffée de colère. L’appel vers la structure sociale et le respect de SES valeurs ( et non pas le respect tout court , m’est avis ).
Troisième point, l’enfant en prise à la colère semble effectivement se rattacher à une autre structure sociale plus " primaire " qui régit les problématique par la loi du plus fort et donc , par l’affrontement ...
tendant à faire apparaître le jeune comme une sorte d’animal sauvage indomptable... et ici se situe à mon sens un piège . Ce piège , est celui de ne pas voir comment, l’adulte tuteur, professeur, parent même, car les violences ne se font pas qu’à l’école, comment l’adulte qui est alors agressé verbalement, défié, insulté ou parfois frappé, est à son tour dépassé par la teneur hormonale des évenements et ne peut interpreter à son tour, dans ce processus, qu’un comportement " sauvage ", " animal ", donc violent ... sans explication , gratuit. Hormonalement dominé, dépassé, la testostérone etant le carburant des ados, celà peut trouver sens dans l’instant, sur le moment. C’est en effet de la sauvagerie.
Mais après ?le simple fait d’etre dépassé signifie t il qu’il n’y ait rien d’autre à comprendre ? Doit on à notre tour, laisser la peur dicter nos interprétations comme nos réactions ? Le président de la république, il me semble, a fait certains amalgames en ce sens, en parlant à plusieurs reprises de "prédateurs et de proies" dans le cas de violences dont on explique mal les causes, mais surtout, des violences qui marquent les adultes comme marque un acte terroriste, au fer rouge, comme de la violence gratuite. Ici , un point très important à soulever, m’est avis. Car nous savons très bien que dans la peur , point de raisonnement, de reflexion et
de sagesse. Donc point d’espoir de mieux, tout simplement.
Et alors plutôt que d’opposer "civilation et barbarie", et prouver ainsi son inaptitude à continuer à reflechir, je pose la question ainsi : N’y a t il pas dans ces bouffées de violence, un appel soudain d’une AUTRE structure et d’AUTRES codes, auquels l’enfant se réfère inconsciemment et brutalement, tout à coup, et par protection ?
Protection pourquoi ? Parce qu’il serait tout à coup, mis en danger d’aller dans le sens d’une structure non voulue par sa structure originelle ? Parce qu’il sent qu’on l’y attire, l’obligeant tout à coup à renoncer à tous les elements structurants qui l’ont construit lui, tel qu’il est il est vrai , mais enfin , est ce que la tentative de rapprochement , d’integration vécue par l’école ne demande t elle pas d’abord à l’enfant d’abandonner son propre système de valeurs pour s’integrer dans un autre ? Un autre alors que la seule dimension sociale protectrice , nourricière est le système social qui l’a vu grandir ? un système dont on veut qu’il sorte, un système qu’il devrait quelque part abandonner dans les situations de "frottement" , et en particulier celles de recadrage, abandonner tout à coup ses seules réferences si pauvres soient elles , et se positionner alors , en tant qu’enfant, ado, dans une grande posture d’insécurité ?
Qu’en est il de sa propre estime, dans les moments d’opposition alors que son propre systeme de valeurs, à ses yeux de gosse, et surtout dans son inconscient, est la seule dimension protectrice qu’il connaisse ?
Ceci à mon sens est pas explicité par le gosse , il est trop jeune pour le dire clairement, il pourrait juste le signifier à des oreilles et des yeux attentifs , voire professionnels.
Mais c’est notre propre dépassement qui fait de lui un sauvage dominé par son animalité à nos yeux. Il n’est pas un animal sauvage, mais la vérité est qu’il est encore un enfant et qu’il a besoin comme tout enfant d’avoir confiance en sa structure pour devenir lui même un adulte confiant en la vie.
Et la scolarisation correspond alors à quoi ? Elle correspond pile à mon sens au moment où on lui demande de changer de structure pour en rejoindre une autre qui est, à l’interieur des milieux pauvres, tenue pour responsable de la condition de ses parents et de leurs difficultés. Il sait qu’il devrait y aller , aimerait pouvoir y aller , mais quelque chose le tient , le rappelle brusquement, car psychologiquement , je me fais cette idée là , la situation est trop dangereuse. Se renier , affronter le regard des autres dans un moment ou la soumission devrait etre de mise, et rejoindre un instant le monde " des autres " , est une figure de haute voltige qui laisse , face à son coté destructurant , effrayant, place à la bouffée réactionnelle que traduit la violence des mots du refus et des parfois gestes .
A mes yeux non professionnels de la chose, se situe ici, une atriculation de ce problème, à savoir, quelques élements qui pourraient ouvrir une voie d’explication du moment où ... tout bascule , où l’enfant est soudain en refus , la situation retrouvant alors son sens propre, c’est à dire dépendant alors des personnalités engagées et de la teneur du débat.
Voilà , tout ceci pour tenter de montrer d’une part que c’est avec les yeux de la peur que les adultes interpretent souvent la violence de ces mômes comme celle de "sauvages", comme si ils étaient adultes eux mêmes d’ailleurs, alors qu’en réalité ce sont des jeunes enfants en train d’effectuer un passage très délicat certainement tres effrayant que je tente de décrire ici. A savoir qu’entre le systeme de valeurs et l’éducation de gens considérés comme nantis, et le systeme de valeurs de ceux qui tiennent pour responsable de leur condition, le système des dits nantis, il n’y a pas de ... confiance , et donc il ne peut y avoir de respect.N’y a t il pas alors à developper, les arguments d’une confiance à tout d’abord retrouver entre nos deux mondes qui ne se REconnaissent toujours pas ?
Merci de votre lecture.
GRL-
Désolé pour le pavé, pas aeré du tout . Mais l’editeur m’a voracement bouffé les sauts de ligne.
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1 On ne m’a jamais demandé de ne pas faire de vague
2 Mon expérience est certes limitée à 20 ans de carrière et la connaissance assez bonne de quelques académies.
3 Nombreux sont les chefs d’établissements, I A et recteurs qui font appliquer la loi. La violence scolaire ne peut s’expliquer seulement par cela. Je voudrais avoir cette certitude.
4 Quelle malchance ! Deux administratifs "honnêtes" en 34 ans !!! Tous pourris, je vous dis !
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Voyez comme vous passez d’un excès à un autre !
— dans un premier temps, vous rejetez mes exemples comme étant des exceptions. Nous n’avons donc pas vécu dans la même institution. Comme j’aurais aimé connaître votre abbaye de Thélème !
- Dans un second temps, parce que je vous cite deux administrateurs qui, par leur courage... contre leur hiérarchie, ont forcé mon estime, vous me prêtez un "tous pourris" populiste !
Ce ne sont pas les hommes que je mets en cause, mais une institution qui les broie !
Vous venez me donner un mauvais exemple de votre façon de procéder, que j’ai rencontrée chez nombre d’administrateurs. Paul Villach
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Je ne crois pas avoir vécu de situations justifiant de courage par rapport au système et je m’en félicite. Mon âge ne m’a pas permis de connaitre la guerre, par exemple.
Je n’ai pas le sentiment d’avoir été broyé par une institution inhumaine, merci !
Mon abbaye de Thélème se situe dans plusieurs établissements scolaires ruraux et urbains de l’Allier... Alors venez échanger avec ces gens sur leurs conditions de travail et leur administration...
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@ Neuilly .-
Quelques échanges suffisent souvent à repérer la stratégie de son interlocuteur, surtout quand elle est assez commune. La vôtre – mais peut-être l’ignorez-vous ? - est tout à fait conforme au modèle suivi par le milieu que vous avez fréquenté.
1- Il importe d’abord de toujours imposer la dissymétrie de la relation hiérarchique. L’interlocuteur n’étant pas un égal hiérarchique, il n’est pas question de recevoir ses arguments, surtout quand ils gênent. Il n’est pas d’argument qui ne puisse être dénaturé :
- ou on le minimise : « vos exemples sont des exceptions, il ne faut pas généraliser ! »
- ou on le ridiculise : parce que deux seuls exemples d’administrateurs respectables sont donnés, on en conclut que le critère de jugement est « Tous pourris » - Ou encore on réduit les situations où il faut faire preuve de courage, au temps de la guerre. Est-ce à dire qu’en temps de paix, on n’a guère l’occasion de montrer son courage ?
Je ne voudrais pas être désobligeant en pensant à nombre de vos collègues hiérarques.
2- Il importe, ensuite, de redimensionner à sa convenance le problème soumis pour justifier l’inaction :
la minimisation du problème dispense de chercher une solution.
3- Il est toujours préférable, pour finir, de renvoyer son interlocuteur à la pratique du leurre de l’hypothèse autovalidante qui réduit à néant ce qui reste du problème.
- Montesquieu l’a illustrée avec brio ; c’est une hypothèse qui affirme comme établie, alors qu’il n’en est rien, la générosité, la sagesse ou l’excellence de celui qui la soutient : « Il est impossible que ces gens-là soient des hommes, parce que s’ils étaient des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous même chrétiens ».
- Application à votre cas :
* Il est impossible que ces problèmes que vous me soumettez soient si graves, parce que s’ils étaient si graves, vous pensez bien que j’aurais été le premier à leur trouver une solution .
* Ou encore : il est impossible que j’ai été broyé par une institution humaine, parce que si je l’avais été , je m’en serais aperçu, vous pensez bien.
Et voilà sans doute pourquoi l’Éducation nationale en est là. Ces leurres sont bien répertoriés. Soyez rassuré ! Vous ne faites pas exception ! Vous êtes bien la copie conforme de vos semblables. Après 20 ans d’exercice, le contraire eût été étonnant : la machine administrative ne tolère que la soumission ou la démission. Paul Villach
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1 vos arguments ne me "gènent" pas du tout et je les reçois.
2 Quand je parle du courage de temps de guerre, c’est que je veux relativiser les choses et montrer que certains anciens ont eu un réel courage pour s’opposer à certaines injonctions de l’Etat, injonctions auxquelles je n’ai heureusement jamais été confronté.
3 Je ne nie pas qu’il y ait parfois une certaine violence scolaire, mais je voulais aussi témoigner qu’il s’agit là d’un phénomène qui ne touche pas tous les établissements ni tous les enseignants. Il y a des établissements calmes et des enseigannts heureux, y compris dans des zones difficiles et c’est cela qui me manque dans votre article.
4 L’Administration peut être parfois vue de façon positive car elle peut vraiment aider des personnels en difficulté, comme des élèves et des familles et si j’avais eu une vision aussi négative de mon métier, il y a bien longtemps que j’aurais fait autre chose. C’est ce que je souhaite à tous les enseignants qui se sentent mal dans ce travail, pouvoir faire autre chose de façon positive.
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Poussé dans vos retranchements, c’est à dire dans les cordes, vous tentez une opération de sauvetage, en mettant en oeuvre la phase 2 de votre stratégie que vous avez apprise en séminaire ou sur le tas.
1- Le leurre de l’édredon avec ambiguïté volontaire : “vos arguments ne me "gènent" pas du tout et je les reçois”.- Sous ce ton bonhomme que comprendre ?
- Que veut-dire “les recevoir” ? Les entendre sans y souscrire ou les juger “recevables” donc fondés. Vous esquivez, mais vous ne les refutez pas, faute de moyens !
2- Le leurre de la relativisation : “je veux relativiser les choses” . Entendons : minimiser. La reconfiguration des problèmes à sa convenance est le leurre quotidien que pratique l’administration. Celle-ci plie la réalité à sa seule représentation... jusqu’à ce que la réalité se venge : voyez la malheureuse conclusion des inspecteurs-maison (juges et parties) exonérant l’administration de toute responsabilité (conformément à ce qu’avait annoncé le ministre avant même la fin de l’enquête !) après la tentative d’assassinat de Karen-Montet-Toutain. Vous n’imaginez pas le discrédit que peuvent jeter sur l’administration de pareilles pantalonnades !Et pour ce faire, vous comparez malhonnêtement ce qui n’est pas comparable : le temps de guerre et le temps de paix !
De cette comparaison est attendue une disqualification du courage en temps de paix qui n’est en rien comparable à celui qui met en jeu la vie par temps de guerre !
Vous n’avez donc jamais entendu parler de Karen Montet-Toutain en décembre 2005 ? Elle a failli y laisser la vie. Cas particulier, objecterez-vous ! Mais quel cas ! Vous n’avez-jamais entendu parler non plus de la tentative d’assassinat d’un autre professeur au collège “Les Fontanilles” à Castelnaudary… le 25 mai 1993 ? Encore un cas particulier. Mais voyez, la délinquance scolaire n’est pas récente ! Et la réponse de l’administration a été telle que cette délinquance a fait boule de neige ! Cela ne pose pas problème ?Il est sûr que quand on est un “autoritarien”, selon le mot de Milgram, c’est-à-dire qu’on trouve son équilibre psychologique dans une soumission aveugle à l’autorité, le courage n’est pas la qualité première dont on a besoin pour survivre. Cette attitude qu’analyse Milgram dans “Soumission à l’autorité” (Calmann-Lévy, 1974) explique les massacres du 20ème siècle : un État tyran n’a besoin que d’une foule de bons fonctionnaires loyaux mettant toute leur conscience professionnelle à accomplir les tâches qui leur sont fixées sans jamais se poser de question. L’administration française a une longue tradition de ce genre.
3- Le leurre de la retraite stratégique en rase campagne pour quitter un terrain miné et placer le débat sur un terrain plus sûr. “L’Administration peut être parfois vue de façon positive car elle peut vraiment aider, etc.”- La question n’est pas là. Personne ne nie cette possibilité : c’est même ce qui devrait justifier sa mission ! Que vous éprouviez le besoin d’énoncer cette évidence, montre que les choses ne sont pas si claires.
Le problème, c’est que l’administration puisse tourner le dos à cette mission et violer la loi chaque fois qu’elle y a intérêt au détriment des droits de la Personne, et que ses membres qui se comportent comme des voyous restent en place !- Dans un contexte de délinquance scolaire, cette conduite indigne ne peut avoir que des conséquences désastreuses.
Tel est le problème que vous avez voulu fuir et que j’ai soulevé avec faits et arguments à l’appui dans le cadre limité de 4 petits feuillets.
Vous voulez en savoir plus et prendre la mesure d’un drame dont vous n’avez pas conscience ? Il n’est pas trop tard ! En dehors de la lecture de Stanley Milgram, évoqué ci-dessus, je vous conseille celle d’un de mes ouvrages, auquel mon article emprunte une partie de sa documentation, puisque, je l’ai déjà dit, l’eau de la délinquance n’a pas cessé de couler sous les ponts depuis sa parution en 2003 : “Les infortunes du Savoir sous la cravache du Pouvoir : une tragicomédie jouée et mise en scène par l’Éducation nationale”. Bonne lecture ! Paul Villach
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J’espère qu’on aura remarqué la composition de l’affiche !
Comme d’habitude on jette sur les français l’opprobre qu’ils ne méritent pas. C’est d’un racisme puant. Alors que l’administration prend bien soin de métisser ses affiches chaque fois qu’il s’agit de quelque chose de positif, elle a cette-fois pris bien soin de ne mettre que des petits blancs pour une affiche sur la violence scolaire. Il faudrait retrouver les salopards qui ont fait cela et les dénoncer sur la place publique. Je n’admet pas l’insulte permanente que doivent supporter nos enfants de la part des politiques et des maîtres à penser.
On sait trés bien que 99% des faits de violence à l’école sont dus à des africains. Alors, pourquoi cette affiche ? Le taux de violence dans la communauté française en France reste trés bas.
Pour faire baisser d’un seul coup la violence à l’école il suffit de renvoyer chez eux ceux qui n’ont rien à faire chez nous. Ce sera pure justice pour nos enfants.
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Quelle horreur !!
D’où vient cette statistique que les violences scolaires seraient à 98% le fait des africains ?J’aimerais connaitre vos sources. Merci de me les donner
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 18:34@ internaute
"Il faudrait retrouver les salopards qui ont fait cela et les dénoncer sur la place publique..."
Vous ^tes parfaitement ici à votre place sur un fil de discussion sur le thème de la violence..
@ Neuilly
Comme le sénateur Mac Carthy en son temps, Mr l’Internaute esyt coutumier du fait de citer des chiffres sans ensuite en retrouver la provenance..
gAZi bORAt
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Merci, me voilà rassuré sur la validité de tels commentaires !
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Gazi BORAT 28 janvier 2008 18:31L’auteur a pointé des exemples de réactions administratives qui concourrent à aggraver plutôt que résoudre le problème de la violence scolaire... mais ces réactions ne sont, bien évidemment pas la cause du phénomène..
Certains commentateurs ont bien évidemment porté la question sur le terrain de la "Morale" et du discours réactionnaire classique de la "décadence sociétale", de la perte des "Valeurs" dus, bien évidemment aussi, d’une part à "l’esprit de 68" et d’autre part à la démission parentale généralisée en matière d’éducation..
Ce constat de faillite morale et de rejet du modèle autoritaire est paradoxal car jamais ces valeurs n’ont été aussi fortes dans la société française, à moins de remonter à une époque en général considéré comme une parenthèse et qui ne relevait pas du modèle républicain.. Jamais les électeurs n’en ont autant appelé à la restauration de l’autorité, comme l’ont montré des faits aussi éclairants que la présence de Jean Marie Le Pen au second tour d’une élection présidentielle et l’élection maintenant d’un Nicolas Sarkozy qui, dans son discours, s’est toujours présenté comme l’incarnation de ces valeurs d’ordre..
Mais alors.. si, par l’articlze qui couronne ce fil on a clairement identifié un facteur aggravant le phénomène, la question reste sans réponse :
- qui est donc responsable de cette violence ?
gAZi bORAt
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300 morts par semaine minimum dans les feuilletons télés, des dessins animés ou on rote et on pète ou on se bagarre à coups de pieds, les annonces de films du soir, souvent policiers à fond dans les programmes de gamins, les news du jour avec les victimes de toutes les tortures du monde (ça fait vendre), pas UNE seule soirée de la semaine sans au moins 3 films parlant de meurtres ou de policiers analysant les meutres... y reste quoi aux gamins ? A part la violence ??? RIEN. Et on s’étonne qu’ils le deviennent ? Reformons l’usage de la télé chez les adultes et on verra. Un peu moins de NCIS ou d’autres bidules similaires et ça ira mieux, non ?
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Intéressant, cher Morice ! Paul Villach
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@Morice , sur ce terrain là , je ne peux que créditer . C’est tellement évident qu’il y a une véritable culture de la violence au travers de la télé. Tu peux y rajouter le cul aussi , le rabaissement de la femme . C’est une dimension bien de chez nous , qu’ils n’ont absolument pas inventé. On critique souvent le voile , la burka et autres conditions imposées par l’homme à la femme dans des societés musulmanes, mais la pornographie à outrance et la femme objet , celà vient d’où ? Et par quel biais ? Bien de chez nous et par la télé , donc oui , de quoi s’y perdre pour des jeunes qui comme tous les jeunes sont en proie à la découverte du sentiment amoureux , et qui bouillonnent de testostérone , comme tous les jeunes garçons de leur age .
@Paul , je vous renvoie à mon post , posté tard il est vrai , afin que vous réagissiez si vous le désirez. En effet , je n’y parle pas d’éducation nationale , le débat s’étant tout de même engouffré dans cette voie là , mais des enfants et des ados. Ce que je cherche à y dire , c’est qu’un petit des quartiers refusant d’entrer dans la structure de l’enseignement, n’en est pas moins structuré sur d’autres bases que les notres, et je pense qu’une des bases de l’echec du cadre adulte ( prof ou autre d’ailleurs ) est d’etre submergé par cette violence , ce qui l’empeche de comprendre que ce qui est en jeu lors de bouffées de violences est peut etre bien plus profond qu’il n’y parait, dès lors que l’on admet, qu’un enfant, si il est arrivé jusque là vivant et en bonne santé, est quand même en réference à un système de valeurs qui l’a protegé jusque là, dans lequel il se réfere inconsciemment et donc, que ce n’est qu’un etre "sauvage" dans les yeux d’un adulte dépassé par sa propre peur.
J’aurais aimé en discuter avec vous.
GRL.
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@ GRL
Vos observations sont intéressantes. Mais ce n’est pas l’objet de mon article. Je ne cherche pas à faire le tour des causes de la délinquance scolaire. J’en pointe une : la délinquance administrative est elle aussi génératrice de délinquance scolaire. Et je donne des exemples.
Regardons ce problème en face. Mais apparemment, comme je l’ai écrit dans un précédent commentaire, le regarder en face revient à se mettre en état d’insécurité. Comment ? L’organe chargé de l’ordre dans l’École serait générateur de désordre ? Fuyons cette représentation cauchemardesque ! Parlons plutôt de la responsabilité des profs, des parents, de la télé, de l’inégalité sociale, qui n’est pas niable, ou encore du passage de l’enfance à l’adulte par l’adolescence.
Mais regardons en face plutôt les responsabilités d’une administration face à une délinquance scolaire qui demeure ou se développe. Je donne des exemples qu’on ne peut pas fuir - et bien d’autres professeurs pourraient en faire autant !
Voyez la stratégie de défense qu’un ancien chef d’établissement - pseudonyme NEUILLY - a opposée et que j’ai analysée parmi les commentaires. Elle vous fait comprendre quelle stratégie rhétorique et politique l’administration a su habilement développer pour s’exonérer de toute responsabilité, en profitant du réflexe de soumission aveugle à l’autorité qui fonde la culture de beaucoup. La conclusion des enquêteurs-maison après la tentative d’assassinat de Karen Montet-Toutain n’en est qu’une illustration. Paul Villach
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Merci Paul , de m’avoir répondu.
J’ai bien conscience de la teneur du débat que vous lancez et de la réthorique de certains , Neuilly puisque vous en parlez , et nous reconnaissons ici un débat qui ne date pas d’aujourd’hui , mais , violences et accrochages augmentant , ce même débat est obligé de s’enfoncer toujours plus loin dans un hypocrisie qui arrive au bout de ce qu’elle peut donner ? Au bout car bientôt peut etre ( et même déjà selon moi ) certains incidents violents ne peuvent plus se dédouaner de leurs causes originelles . En ce sens je vous suis mais je voudrais aller plus loin.
Mon désir , au travers de cette distinction entre deux mondes , si l’on puis dire , un en difficulté et l’autre perçu comme " monde de nantis " par les yeux du premier , est de donner l’occasion de comprendre , que ce débat ne peut trouver de solutions entre les deux parties pour une raison très simple. Il me semble impossible , pour un seul homme de placer la responsabilité , on va dire quelque part , c’est tres vague , alors on dira , sur les épaules d’une institution ou d’une autre. Pourquoi ?
La première raison est que tout ceci est une terrible conséquence. Celle d’un abandon, celle de deux communautés qui pour une grande part d’entre elles , ont une histoire en commun , mais dont la reconnaissance et les bénéfices potentiels de cette période d’histoire ont été reservé à la " France des français " et pas à l’autre. C’est le point de départ. Je ne vais pas réecrire l’histoire que vous connaissez certainement mieux que moi mais dire simplement ceci. Trois générations ont passé . Les petits d’aujourd’hui , ceux qui posent problème sont une conséquence de tout ce que la France ne veut pas voir en face. Sauf que de leur coté , ils sont , au bout de la troisième génération, entrai de perdre , et celà est capital pour parler de responsabilités , de perdre les liens historiques qui définissent ce qu’ils sont , les laissant dans un immense besoin de réferences identitaires d’une part , et dans la pauvreté ( dans laquelle tant les ont rejoint ) d’autre part.
La faute , elle , est diluée sur quasiment un demi siècle au jour d’aujourd’hui , et je constate qu’on en est toujours à essayer d’appuyer sur la tete de quelqu’un alors que la seule chose à faire , que l’on soit un Neuilly ou un autre , est de leur donner la parole d’une part , de leur poser des questions , mais surtout , d’aller à la rencontre d’un monde qui est notre "part nationale abîmée" , et le considérer comme monde à part entiere avec ses valeurs , ses codes , et y découvrir ses diverses composantes afin de rassurer les mômes sur l’opinion qu’ils nous savent porter sur leur système. ... Nous les considérons comme des sauvages , et celà est la première erreur. Je tente d’expliquer pourquoi on se trompe à ce sujet.
Mais pour vous répondre , les deux aspects sont liés et la responsabilité ne peut à mon sens etre jetée là où là alors que toute la France doit accepter en son sein , le fait que des enfants grandissent sur les ruines de l’histoire de nos père . De la reconnaissance , et nous le verrons peut etre , moins de violence et plus de débat et de tete à couper. C’est montre responsabilité à tous , sans exception.
Merci à vous , GRL
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J’entends ce que vous dites. Mais le problème que j’ai posé ne se limite pas une part de la population française.
C’est le fonctionnement de l’administration de l’Éducation nationale que je mets en cause, par ces exemples de violation de la loi et des règlements. Il est intolérable que l’administration de l’instance d’éducation d’un pays soit la première à donner le mauvais exemple impunément.
Il n’existe pas de société sans le respect de règles dont l’inobservation exige sanction. C’est le contrat social qui est en jeu. Paul Villach
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C’est le contrat social qui est en jeu , oui , et oui aussi , je pense entendre votre plaidoyer. Mais je me demande si au travers de toutes ces dérives , n’est pas , par manque de vraies solutions qu’on en est arrivé à autant d’hypocrisie. Ce n’est pas pour discréditer votre débat du tout en fait , mais peut etre pour continuer à dire , car je le dis ici assez régulièrement , qu’il tarde , uil tarde ce moment de pleine conscience que l’on aimerait tant voir émerger en France. Il tarde et tous les débats partiels n’auraient plus raisons d’exister si la responsabilité pouvait enfin se partager. Vous vous plaignez de la dérive d’une institution , je la pose en conséquence de la dérive d’une population.
Vous aimeriez voire l’éducation nationale honorer fierement le contrat social , je réponds que l’aspect social de son contrat est un résultat et le contrat qu’une part du moyen permettant de créer ce résultat . Il manque le principal , il manque l’envie de deux Frances de patrager le destin d’un pays , deux Frances qui sont dos à dos, dont une tient le contrat social dans les mains et l’autre , le contrat moral dans les poings , et que ces deux Frances , si elles n’ont pas vocation à vivre ensemble , ne pourront faire en sorte que l’éducaton nationale puisse observer la clause de son engagement dans le contrat social , car l’on pourrait croire que c’est dans ses seules mains , mais celà ne l’est pas completement.
Un contrat s’effectue entre des parties et l’une refuse violemment le contrat , alors l’autre renonce lentement à jouer le jeu. Trouver à qui la faute ? Est ce bien là alors le moyen de sortir du marasme et de retrouver une dignité si douloureuse à voir filer ainsi , çà , tout en partageant votre indignation , je me le demande ...
GRL
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@ GRL
Convenez que le respect des règles de la République par tous est la condition première qui garantisse la pérennité du contrat social.
On est en droit d’attendre que l’administration donne l’exemple. Pour l’instant, ce n’est pas le cas., Paul Villach
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Bonjour Paul , excusez moi d’avoir donné suite hier au soir , mais pour vous répondre , je dirais que bien sur , je suis d’accord. Mais l’idée que je me fais des différentes parties devant honorer ce contrat social , est , qu’elles ne le reconnaissent plus. Vous avez raison d’en parler en ces termes , de le désigner comme tel , ce contrat social , mais que fait on lorsque l’une des " parties " ne se sent plus sous contrat ? Que dire des parents d’élèves qui s’en prennent aux enseignants ( majeure partie des agressions semble t il ), sinon qu’ils ne sont plus en confiance avec l’éducation nationale, et que sous tendue l’idée qu’il n’envoient pas l’enfant à l’école dans le respect de l’institution ? Que dire de la justice et du nombre de plaintes déposées des deux cotés ? L’actualité relaie en ce moment même votre article et j’entendais hier ceci : " Les eleves ne voient plus leurs profs comme des enseignants ayant autorité mais comme de simples prestataires de service " ... entre nous elle est bien bonne, l’histoire du môme qui y voit des prestataires de services , c’est une construction mentale qu’un enfant ne peut avoir ... par contre un parent , un tuteur , oui ...
Alors , le contrat social n’a t il pas ici filé , à la vue de ce phénomène ? L’éducation nationale ne peut honnetement pas fonctionner dans une telle ambiance . Les dérives , raccourcis que vous dénoncer , sont à mon sens la réponse à un renoncement de l’autre " partie contractée " , et ce renoncement là reste la clé du changement à mes yeux . Apres , qu’il y ait sanctions données pour fautes , bon , bien oui , une institution se doit comme vous le dites , de respecter ses propres regles . Mais de vous à moi , si nous sommes d’accord que certains constats sont en ce sens désolants, ils ne restent pas moins à mon sens des signes de fatigue et d’inadaptation à une perte évidente de confiance en un système d’une part, entraînant bien naturellement la perte de confiance en une profession de foi. Comment ne pas le voir et en faire sa première préoccupation ?
Bon , vous allez peut etre me dire qu’on ne parle toujours pas de la même chose, mais enfin , le lien entre ce que je dis et ce que vous dites est tellement fort à mes yeux , que je ne peux m’empcher de penser que c’est sur celui ci que l’on doit travailler en priorité . C’est là le sens de mon argumentaire
Merci à vous . GRL
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@morice
Et Zidane félicité chaleureusement par le président Chirac malgré son comportement de violence indigne devant 1 milliard de téléspectateurs.
Les dégâts dans les têtes ne sont-ils pas pires encore ...
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Comment expliquer que tous ces problèmes n’existaient pas avant ? A l’école on se bagarrait joyeusement. Les nez saignants et les oeils bleus n’étaient pas rares. Les profs faisaient semblant de ne rien voir (sauf dans les très rares cas d’une blessure plus importante). Mais en classe ils donnaient allègrement des punitions. « Tu écriera ce paragraphe 10 fois pendant la recrée ! ». Parfois on me mettait devant la porte. Au primaire les punitions corporelles étaient fréquentes. Mais il ne nous venait jamais à l’esprit de contester ou même manquer de respect devant un prof, même devant les profs que nous considérions comme nuls. A lire certains commentaires je devrais être psychologiquement abîmé. Peut-être suis-je un malade mentale qui s’ignore parce que mes souvenirs de ces années à l’école sont plutôt bien.
Je n’ai pas de réponse au terrible problème posé par l’excellent article mais seulement et bêtement la question : comment est-on arriver là ?
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..68..68 tout est là dites... 68, 68, 68..... vous verrez ça ira mieux en le disant et vive le général
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Bonsoir,
Aux Etats-Unis, il n’y a pas eu de 68 et pourtant ça défouraille sec dans les collèges !
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La faute à l’Education nationale" avec ses nombreux profs gauchistes "il est interdit d’interdire !"... Qui ne maîtrisent rien : ni les élèves , ni l’ortographe !
Ils ont des problèmes de discipline ? ils l’ont bien cherché ! Car on ne respecte que ce qui est respectable !
Qu’ils se regardent donc ! Quand on voit ces types barbus, dépenaillés, crasseux, en jeans, à la tenue relâchée, se faisant tutoyer par leurs élèves... Qui peut respecter cela ????
Et ces types là qui récupèrent leur argumentation dans avec "charlie-hebdo" à défaut de comprendre Spinoza, Pascal ou Descartes, se rendent-ils compte qu’ils ne transmettent plus le savoir mais un gloubi-glouba marxiste-léniniste mal compris ?
Ce qui leur arrive ? Bien fait pour leur tronche !
Non, ils vaut mieux mettre ses enfants chez les bons pères, on y apprends à réfléchir !...
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chez les bons pères ? pour réfléchir à quoi ? à l’existence du paradis et de l’enfer ?
La délinquance provient du foyer... beaucoup d’enfants ne sont plus éduqués par leurs parents, ils se sont contentés de les jeter au monde ! et ainsi ont gagné leur statut de mère et père si valorisé par notre société béate d’admiration devant le BéBé et qui ne sait plus qu’un BéBé ne reste pas longtemps BéBé !
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Je ne sais pas quels établissements scolaires actuels vous connaissez mais la description que vous faites des enseignants est caricaturale et totalement différente de la réalité.
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A qui la faute ?
Aux parents ! Voir sur M6 l’emission supernany pour se rendre à quel point un adulte se laisse manipuler par son propre enfant, et les rendent malade ! Edifiant !
Aux responsables de chaines TV, qui tuent l’enfant en leur offrant des séries, films TV immondes !
Aux adultes qui ne se donnent pas la peine de reprendre, interdire, gronder un enfant qui se comporte mal, parle mal et fait des bêtises !
Non, ce n’est pas à l’Etat : aux profs, aux éducateurs, aux assistantes maternelles, aux pédopsy, aux gardiens de prison de faire le boulot de parents... mais à nous tous ! Enfants, j’ai grandi dans une cité HLM, les mômes étaient tous sous surveillance, on n’avait pas intérêt à déconner, il y avait toujours un adulte pour nous reprendre et à l’occasion nous botter les fesses !
A quand un permis d’enfanter ? un permis délivré après examen approndi par les services sociaux ? Mieux vaut prévenir que guérir et avoir des enfants en bonne santé mentale, intellectuelle et physique et non des boulets à vie comme futurs assistés qui appauvrissent la France
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Gazi BORAT 29 janvier 2008 07:52@ Idyllique
"A quand un permis d’enfanter ? "
Votre réflexion n’est pas absurde car, si l’on considère la sévérité des critères exigés dans les dossiers d’adoption, on s’aperçoit que bien des familles nombreuses n’y répondent pas...
Je vous mettrai cependant en garde contre le fonctionnement d’émissions telles "SUPER NANNY". Il ne s’agit pas de la réalité de la vie d’une famille filmée par un système de surveillance video mais d’une mise en scène élaborée de façon à, d’une part souligner l’impuissance des parents et, d’autre part, valoriser l’intervention salvatrice de "SUPER NANNY".
Les faits et situations inspirés sans doute de la vie réelle ne peuvent, dans un tel cadre qu’y être caricaturés et, d’autre part, ne s’agissant pas d’un reportage mais d’une émission classée dans la catégorie "DIVERTISSEMENT", celle-ci a parfaitement le droit de recourir à des acteurs professionnels pour parfaire l’illusion..
C’est là tout le problème de la télé réalité. Celle-ci, pour fonctionner, utilise les représentations sociales majoritaires pour garantir son audience et qu’elle n’hésite pas à caricaturer.
Ce faisant, elle concourt à les renforcer..
gAZi bORAt
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@ Auteur : Article intéressant, merci !
La délinquance scolaire n’est pas un problème politique et n’est pas propre à la France, c’est un phénomène de société !Il faut cesser de stigmatiser l’un, pour excuser l’autre et réciproquement. Ce n’est pas ainsi que l’on arrivera à améliorer la situation.Il faut avant tout responsabiliser tous les intervenants, à commencer par les élèves eux-mêmes, les parents, les enseignants, etc. Etre responsable c’est assumer ses propos, son comportement et ses actes, mais c’est aussi accepter les règles mises en place par la société pour permettre à l’ensemble des individus de cohabiter en bonne harmonie, ceci n’étant pas propre au système scolaire.Aujourd’hui on demande beaucoup à l’école, on lui demande notamment de se substituer aux parents défaillants, souvent dépassés dans leurs tâches éducatives élémentaires, quant ils n’ont pas carrément démissionné. Or l’éducation élémentaire, l’enseignement de la politesse, du respect, de la vie en société, n’incombent pas à l’école, ce n’est pas son rôle et les enseignants n’ont pas été formés pour y faire face, mais c’est pourtant ce que bon nombre de parents d’élèves en attendent. C’est un leurre et il faudrait le leur rappeler !Pour que tout fonctionne correctement, il va de soi que les enseignants doivent être soutenus dans leurs tâches par leur hiérarchie, c’est ce que l’auteur suggère. C’est une évidence !Le respect ça change la vie …-
Merci d’avoir trouvé cet article intéressant.
Mon but est d’aider à regarder en face un problème qui n’est jamais posé. Bien entendu, la délinquance scolaire est l’affaire de tous. Mais s’il est une instance qui a une responsabilité particulière, c’est bien l’administration par le pouvoir qu’elle exerce.
Or, jamais le problème de la délinquance scolaire n’est approché sous l’angle des responsabilités de l’administration.
Elles sont, pourtant, à mes yeux écrasantes. Mon analyse met en cause sa stratégie qui se limite à la seule conservation de son pouvoir, et tant pis si la loi qu’elle est chargée de faire respecter et de respecter, est violée.
Quel exemple est donné aux élèves-voyous par une administration dont des membres - sur toute la chaîne hiérarchique - se conduisent comme des voyous ! Et quel exemples pour les élèves qui, eux, respectent les règles quand ils assistent à pareil spectacle !
Commençons donc par prendre la mesure de ce problème ! Paul Villach
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Il suffit de taper sous google les mots clés suivant "influence tele violence" pour connaitre l’impact négatif de la télévision sur les jeunes. Il y a des articles scientifiques qui traitent de problèmes.
Le véritable problème c’est l’argent que rapporte de tels programmes. Dans des cas aussi grave, tout le monde est responsable, l’état, l’éducation des parents, les télévisions. Le tout est de savoir quel type de société que l’on veut !
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Mes excuses pour la mise en page défaillante ... !
@ Auteur : Article intéressant, merci !La délinquance scolaire n’est pas un problème politique et n’est pas propre à la France, c’est un phénomène de société !Il faut cesser de stigmatiser l’un, pour excuser l’autre et réciproquement. Ce n’est pas ainsi que l’on arrivera à améliorer la situation.Il faut avant tout responsabiliser tous les intervenants, à commencer par les élèves eux-mêmes, les parents, les enseignants, etc. Etre responsable c’est assumer ses propos, son comportement et ses actes, mais c’est aussi accepter les règles mises en place par la société pour permettre à l’ensemble des individus de cohabiter en bonne harmonie, ceci n’étant pas propre au système scolaire.Aujourd’hui on demande beaucoup à l’école, on lui demande notamment de se substituer aux parents défaillants, souvent dépassés dans leurs tâches éducatives élémentaires, quant ils n’ont pas carrément démissionné. Or l’éducation élémentaire, l’enseignement de la politesse, du respect, de la vie en société, n’incombent pas à l’école, ce n’est pas son rôle et les enseignants n’ont pas été formés pour y faire face, mais c’est pourtant ce que bon nombre de parents d’élèves en attendent. C’est un leurre et il faudrait le leur rappeler !Pour que tout fonctionne correctement, il va de soi que les enseignants doivent être soutenus dans leurs tâches par leur hiérarchie, c’est ce que l’auteur suggère. C’est une évidence !Le respect ça change la vie …-
Gazi BORAT 29 janvier 2008 06:40@ Parpaillot
La violence scolaire est effectivement un problème de société.
Il choque plus particulièrement les "anciennes générations" qui ne reconnaissent pas dans les descriptions abondamment diffusées par les media l’école de leur enfance. Quant aux enseignants qui y sont confrontés, ils n’y sont effectivement pas préparés car la représentation générale du cadre scolaire partagée par une bonne partie du corps enseignant fait encore référence à un modèle d’un autre âge..
On peut aussi penser que nous assistons à un changement sociétal et à une inversion brutale de certains phénomènes. L’école a toujours été violente car elle est le lieu d’une relation assymétrique. Des excès s’y pratiquaient autrefois, mais du côté du corps enseignant (usage de châtiments violents et arbitraires hors de toute réglementation, abus de pouvoir, etc..).
L’"omerta" et l’inertie administrative que l’auteur dénonce ici ont longtemps servis à couvrir les excès de certains enseignants qui pouvaient, soit être auteurs de comportements déviants voir délictueux, soit incompétents, soit en incapacité pour d’autres raisons (alcoolisme, santé, etc). L’institution ici constituait pour les auteurs de ces dérives extrèmes et marginales un certain cocon protecteur où on lavait son linge sale, soit en famille, soit pas du tout.
La parole des parents, et encore moins celle de l’enfant, n’avaient le poids qu’elles ont acquis aujourd’hui..
Le problème est le même en ce qui concerne la perception et le traitement des cas de pédophilie et plus largement des abus sexuels pratiqués sur des enfants. Ils étaient autrefois niés, voire carrément étouffés.
On assiste aujourd’hui à un effet totalement inverse : la "parole de l’enfant" qui n’était alors jamais prise en compte, devient maintenant "parole d’Evangile" et des excès eux aussi inverses se produisent et l’affaire largement médiatisée d’Outreau en est un symptôme flagrant.
J’ai rencontré il y a peu un de mes anciens instituteurs que j’appréciais beaucoup et qui arrivait dans sa dernière année d’exercice avant la retraite. Il attachait autrefois une grande importance pédagogique au développement de l’observation et nous emmenait très souvent en "Leçon de choses" examiner sur place, soit la faune et la flore dans une forêt proche, soit des techniques appliquées comme, par exemple, le fonctionnement d’une écluse..
Il me confia qu’il était heureux d’arrêter car, depuis quelques années, il avait arrêté ces sorties car, de plus en plus, il avait peur.. Peur de quoi ? lui demandais-je.. Des accidents, des parents qui se retournent alors contre lui, de l’administration qui ne le soutienne pas, des imbroglios judiciaires.. Il s’abstenait alors de toute activité à risques..
Vous avez raison, Parpaillot, lorsque vous évoquez cette déresponsabilisation générale... et la justice, dans une judiciarisation grandissante à l’image du modèle anglo saxon y participe elle aussi puisqu’elle devient un des lieux où l’on délègue le règlement de problèmes..
Que l’on invoque la Morale, l’esprit de 68, les enseignants, l’Education Nationale, la violence médiatique, l’enfant-roi, les parents-consommateurs, aucun de ces item ne peut constituer un facteur unique des dysfonctionnements de notre système éducatif et, vous avez raison de le souligner, le problème n’est pas limité à notre hexagone..
Un fait de société dans toute sa complexité..
gAZi bORAt
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@ gazi Borat
Attention, mon article soulève un problème qui n’est jamais regardé en face. Et nombre de commentateurs le montrent en fuyant le sujet que je développe.
Je le résume : que des membres de l’administration - sur toute la chaîne hiérarchique - se comportent en voyous (voyez les exemples que je donne), est-ce sans incidence sur la délnquance scolaire ?
À ce jeu, les élèves sont les premiers à comprendre que les règles ne sont pas impératives mais seulement indicatives !
On attendrait donc de l’organe en charge de l’ordre dans l’École qu’il soit irréprochable ou du moins que ses membres qui manquent à l’obligation de respecter la loi, soient sanctionnés !
Seulement, la stratégie du pouvoir qui prévaut, se moque de la loi quand elle fait obstacle à ses intérêts. Rien ne contraint l’administration à se conformer à la loi. Les juridictions administrative et judiciaire ne lui font pas peur !!! C’est le moins qu’on puisse dire pour ne pas être désobligeant. Paul Villach
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Gazi BORAT 29 janvier 2008 13:55@ Paul Villach
Je ne nie pas l’importance du problème que vous soulevez mais sur lequel je n’ai que peu d’information, celles-ci ne pouvant être que de provenance interne. La diffusion à l’xtérieur en est rare et c’est votre mérite de l’avoir fait par cet article.
Ce que vous décrivez relève de l’inertie bureaucratique malheureusement "classique" et seul, dans ces cas, une intervention à tous les échelons, comme lors du passage d’une entreprise à une certification "Qualité" peut peut-être cahnger les choses..
Ou alors un élan collectif et, dans ce cas, le traitement global du problème s’impose..
gAZi bORAt
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D’accord avec vous !
L’omerta est la règle ! Et on ne pourrait en sortir que par une volonté politique et donc un rapport de forces qui inciterait aux respect des règles : et le premier encouragement à respecter la règle serait la sanction en cas de transaction, quelle que soit la place du responsable. Ce n’est pas demain la veille !
Dans l’attente, l’administration pourra toujours demander aux élèves de respecter les règles qu’elle viole elle-même, l’éducation à la délinquance se poursuivra en sous-main.
Et rendez-vous pour le prochain plan de lutte contre la délinquance scolaire ! Paul Villach
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Et si nous supprimions l’éducation nationale ?
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Gazi BORAT 29 janvier 2008 06:55L’enseignement privé n’est pas la panacée que l’on croit, à part pour les actionnaires de ces institutions où ceux qui rêvent d’y investir leurs capitaux...
Limités actuellement aux couches les plus riches, le facteur que constitue l’argent et le rapport marchand qu’il institue ne peut que rendre suspects les résultats que ces établissemnts avancent pour leur publicité..
J’ai travaillé un an comme maître auxiliaire en EMT dans un modeste lycée privé et je me souviens encore d’un véritable "cancre" mais qui bénéficiait d’une indulgence générale car, n’oubliait jamais de le rappeler la Directrice, les parents du chérubin, membres remuants d’une APEL (association de parents d’élèves de l’école libre, si mes souvenirs sont bons) savaient se montrer généreux et, tout récemment, venait d’ailleurs d’offrir au CDI (comprenez : la bibliothèque) un combiné magnétoscope TV..
Et tous ces professeurs de se féliciter de la nette progression qu’ils avaient observé chez le petit ange...
Fait isolé ? Plutôt banal à mon sens..
D’autre part, le secteur privé à l’avantage de l’opacité et aussi de la protection dûe aux entreprises commerciales qui permet de dresser entre l’institution et le critique éventuel des actions en justices en raisons de préjudices financiers potentiels.. L’administration d’Etat, que tout citoyen peut critiquer à sa guise, ne bénéficie pas, sauf en cas de diffamation grave, de la facilité de tels recours..
L’école de Jules Ferry est une idée admirable.. Défendons-la, plutôt que de rêver à un retour de l’Ancien Regime..
gAZi bORAt
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C’est étrange, lorsqu’un problème survient, cette volonté de trouver le fautif plutôt que de chercher une solution pour ne plus reproduire ce genre de choses...
Pour moi, la solution est au primaire ! Je m’explique : j’ai souvent l’occasion d’entendre les anecdotes de (jeunes) professeurs des écoles qui ont déjà détecté, chez certains enfants, des troubles du comportement. Ces troubles se traduisent par des comportements perturbants voire menançants envers leur entourage (camarades de classes et instituteur(trice))...et ça se passe en moyenne section !!!
Il devrait être possible d’aider ces enfants à réapprendre la vie sociale avec les autres dès leur plus jeune age plutôt que d’attendre qu’ils aillent au collège avec leurs problèmes aggravés -adolescence oblige - pour constater les dégâts. Pourquoi ne pas mettre en place des moyens -plus de personnel, communication avec les parents ou je ne sais quoi encore...- pour résoudre les troubles comportementaux, avant même tout apprentissage de connaissances ?Je sais très bien qu’on peu changer de comportement à n’importe quel moment de sa vie mais avouez qu’il est quand même plus difficile de modifier les fondation d’une maison déjà bâtie que de faire d’abord les fondations puis élever l’édifice par-dessus. Je crois vraiment que si quelque chose avait été fait avant, la rédaction de cet article-fort intéressant cela dit- aurait pu être évitée.
Les idées sont encore très -trop- larges et mes questions se bousculent encore . J’étais quelque peu bloqué dans ma réflexion par le fait que tant que les parents s’oppose à une décision "pour le bien de l’enfant"-même contre l’avis de tout le corps enseignant de l’école- rien ne peut être fait (avec tous les retards pour aider à résoudre le problème que ça entraine mais aussi toutes les déviances que ça empêche). J’ai peut-être un peu dévié du sujet, mais je suis curieux d’avoir votre opinion sur la question.
D’avance merci
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Oui, encore plus de moyens, encore plus d’infantilisation des parents, encore plus d’Etat...
L’école est devenue une garderie-prison où l’on n’ apprend rien à part l’idéologie. Son rôle n’est plus d’instruire qui que se soit.
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Ca existe déjà depuis de nombreuses années : le RASED (réseau d ’aide et de soutien aux élèves en difficulté) dépiste ce type d’enfants dès la maternelle, et propose des "cours" de soutien en petit groupe avec une enseignante spécialisée qui leur fera faire des exercices, du mime, des jeux de rôle et toute sorte de "cours" à vocation psychologique. par la suite, une autre structure prend le relai, malheureusement, ce n’est pas toujours suffisant, et j’ignore si ces structures sont présentes partout.
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Vous fuyez le problème que j’ai posé, comme d’autres commentateurs. Ils s’en vont chercher un peu partout les causes de la délinquance scolaire. Ces causes sont diverses, nul n’en disconvient.
Parmi ces causes, j’en ai isolé une dont on ne parle jamais : quel peut-être l’effet sur les élèves (qu’ils soient voyous ou disciplinés) quand des membres de l’administration, sur toute la chaîne hiérarchique, se conduisent comme des voyous ? Voyez les exemples que j’ai donnés dans mon article.
Tel est le problème que j’ai soulevé ! Mais je comprends qu’on le fuie, il est dérangeant !
Mieux, je crois que dans l’esprit d’une personne honnête moyenne cette image d’une administration irresponsable n’est pas croyable. Alors, parlons d’autre chose pour n’avoir pas à se rendre compte que la délinquance scolaire pourrait être aussi impulsée par l’organe responsable de l’ordre dans l’institution scolaire. Paul Villach
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Bonjour,
merci à Paul Villach pour cet article.
Mais pourquoi diantre l’immense majorité des intervenants ne "cause" que de la violence et/ou la délinquance des élèves ?
C’est vrai que les fameuses études SIGNA nous "apprenaient" qu’environ 85000 faits y étaient recensés. (auteurs comme victimes y sont majoritairement les élèves. Jamai n’y est recensé une violence entre personnels. Il est vrai aussi que cette enquête est renseignée presque essentiellement par la direction des étanlissements).
- Selon "les pratiques du harcèlement en milieu éducatif" (docteur JM Horenstein, MGEN) 7% des personnels victimes de gestes ou propos sexuels non désirés. (soit près de 90000 personnes tout de même)
- Selon cette même étude 21% des pratiques de harcèlement sont du fait de la hiérarchie. Si l’on applique ce pourcentage au nombre précédent c’est environ près de 20000 victimes par la hiérarchie.
Près de 100 personnels victimes de gestes ou propos sexuels non désirés par la hiérarchie CHAQUE JOUR OUVRE
un vieux lien à visiter : http://www.casepassecommeca.com/article.php3?id_article=58#forum71
- Selon l’ENVEFF (Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France) 4,5% des viols sont commis par un collègue ou un supérieur hiérarchique. Si l’on applique ce pourcentage à la population féminine du ministère de l’EN (sources RERS) on obtient une valeur inquiétante (pour le silence qui est fait autour de ce phénomène)
Deux (2) femmes de l’EN violées CHAQUE SEMAINE par un collègue ou un supérieur hiérarchique.
Quel silence n’est-ce pas ?
Il est vrai que ces données (et bien d’autres) transmises à un ministre de l’EN ont reçu comme réponse "...il existe PARFOIS QUELQUES DEFAILLANCES..."
Beaucoup d"autres disfonctionnements de nos institutions. (justice, EN...)
J’ose espérer que les sources que je cite sont suffisantes pour démontrer à certains (Neuilly par ex.) que les violences par la hiérarchie ne sont pas que "quelques cas"., que les élèves, ni sourds, ni aveugles, ni idiots, ne sont pas source de tous les maux.
Je suis à disposition de quiconque pour donner les éléments en ma possession.
Je reviendrai sans doute vers vous pour d’autres données.
Merci de votre lecture.
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le problème est de faire coùprendre que l’école est un lieu de vie collectif ou l’on vient apprendre...
pendant des années on a été tres laxiste sur les controles à l’entrée et on a laisser faire des bandes de voyous ( pas nombreux) malheureusement qui a quelques individus perturbaient une classe voir un établissement !!
jamais il ne nous serait venu à l’époque l’idée de venir avec autre chose que des objet déstiné à l’école dans notre cartable.... alos on peut inventer toutes les lois du monde, si les enseignants et les parents ne sont pas capables de se faire respecter c’est un problème plus grave que celui de l’école qui est en cause.... c’est le problème de parents et d’enseignants qui jouent aux copains.... c’est le problèmes de personnes qui n’arrivent pas à porter le role d’adulte d’autorité et d’organisateur de groupes en inspirant le respect....
je tiens à citer l’exemple d’une femme proviseur à Montreuil qui a organisé un vrai bras de fer avec les voyous mais ou tout le monde se tient les coudes, ce qui est tellement rare du cté du pesonnel du lycée.... il n’y a pas trop de parents d’élèves qui viennent pleurer en pensant que leur enfant génial est victime d’un complot.... dans ce lycée le précédent proviseur vait laissé faire en laissant déraper jusqu’a un incident grave...
c’est un peu le problème sur la route, problème de mentalité et d’autodiscipline des qu’on relache un peu la pression les gens se lachent et recommencent à deconner sur la route et on sent ce comportement frondeur de plus en plus chez de jeunes conducteurs...
il y a sans doute un autre problème de fond, c’est que notre société est devenue tellement anxiogène que cela se ressent sur les plus jeunes.... parents stressés gosses agressifs... je l’ai déja dit je n’aimerais pas avoir douze an dans la société actuelle. le poids de la crise économique se ressent parmi les jeunes à l’école et cela entraine une peur de l’échec et une agressivité anormale que nous n’avions pas au memes ages que ces enfants de dix, onze douze et plus.... pas étonnant de trouver des petits caids des chefs de bande à quatorze, quinze ans....
un autre problème est soulevé c’est le problème de l’administration française, on fait des réunions à n’en plus finir, on réunit des conseils d’experts mais dans la pratique rien ne bouge.... c’est exactement le meme problème pour les plans banlieue, on n’ose pas appeler un chat un chat, un voyou un voyou ; donc on peut mettre tous les moyens financiers et humains, si on est pas capable de désigner trois ou quatre brebis galeuses, deux ou trois fouteurs de merde sur des centaines d’individus, on n’arrivera jamais à rien !!
et pire il y aura ce sentiment d’impuissance et de lassitude qui caractérise la France actuelle... qu’on laisse les enseignants faire leur boulot en autonome, que les parents s’occupent un peu plus de l’éducation de leurs enfants,et que les acteurs locaux sanctionnent, comme cela s’est fait sur la route, les gens qui confonde école et terrain de jeux ou pire terrain de confrontation entre bandes rivales.
nous nous croyons modernes, dans beaucoup de village africains, il n’y a pas nos types de problèmes parce qu’un comité de vieux sages se réunissent et règlent les affaires sans trainer et distribuent sanctions ou récompenses pour les jeunes convoqués par leur conseil..... la aussi nos société ont desappri le courage de faire face tout de suite, de nommer les éléments perturbateurs, de les convoquer.... nous nous trainons de réunions en commissions, avec des délais qui font rire les coupables, un peu à l’image de notre charmante justice, qui traine la patte dans les affaires graves.
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@ Christoff
Vos observations ont leur prix.
Mais il ne faut pas qu’elles oblitèrent le problème que j’ai posé et que beaucoup fuient : le fait que des membres de l’administration - sur toute la chaîne hiérarchique - se comportent comme des voyous, a-t-il une incidence sur le développement de la délinquance scolaire ?
Ma réponse est oui ! Commençons donc par régler ce problème. Qu’un principal, un inspecteur d’académie ou un recteur, ou le responsable de l’administration centrale (puisque les ministres passent et l’administration reste) ne puissent plus se conduire en voyous, c’est-à-dire qu’ils puissent violer la loi quand ça leur chante, qu’ils soient tenus de la respecter, que des sanctions immédiates les y incitent.
Que cesse d’être privilégiée la stratégie du maintien d’un pouvoir, y compris arbitraire, au besoin en violant la loi !
Les élèves sont les premiers à comprendre devant les mauvais exemples donnés que la loi peut être avantageusement violée. Paul Villach
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vous mettez encore une fois mes commentaires en negatif, c’est bien, sa montre que vous ne voulez pas voir la realité. Un enfant a des imperatifs hormonaux et de constructions physiologiques, dont a l’adolescence il a le phenomene sexuel qui s’inscrit, c’est innerant a toutes les especes animals. L’ecole n’a pas pour but d’apprendre mais de detruire l’individu. Il faut replacer les choses dans la realité, qu’est ce l’ecole ? Un lieu ou on est enfermer 8 heures par jours a ingurgité comme une Oie, dont a la sortie ont ne retient pas meme 1% de ce que nous avons appris parcoeur. L’ecole ne cherche pas a "Comprendre", un evenement, il ne fait que "d"’apprendre", donc pas de creativité, n’y de recherche personnel, pourquoi Thaler ou Pythagore ont pu crée leurs theories mathematiques et comment l’ont ils fait et pour qu’elle utilité ?. Voyez vous, enseignez par la contrainte comme a votre epoque, c’est un camp de redressement, enseignez a notre epoque, c’est un camp d’enfermement, quoi qu’il en soit, l’enfant de la maternel jusqu’au lycée, est enfermer 8 heures par jours, comme s’il etait coupable d’etre née, c’est une prison qui ne dit pas son nom. Le monde du travail, 8 heures par jours aussi, ainsi jusqu’a la retraite. Le but de l’ecole n’est pas de faire reflechir ou de faire evoluer l’humain, mais plutot de le preparer au monde actif, argent, travail et rien d"autre la dans la vie, c’est une philosophie. La delinquence a l’ecole, n’est guere pire que la delinquence internationnal ou de la mafia a haute altitude ou de l’ultra liberalisme considerant l’homme juste comme un objet. C’est un probleme de societe, a cela s’ajoute, le probleme de la pollution et de la nature meme de notre alimentation qui deregle nos capacités physiologiques dont les enfants et les adolescents sont les plus severements touché. Exemple, la perte de fertilité dans notre espece, devenant gravissime amene a une reaction anormal de notre comportement sexuel.
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Gazi BORAT 29 janvier 2008 08:44@ Pallas
Contre ce que vous dénoncez, à savoir une pédagogie inadaptée et qui ne tenait parfois autrefois que grâce à une coercition générale exercée sur l’enfant, ont été élaborées des méthodes pédagogiques, de Maria Monessori à Celestin Freinet en passant par John Dewey (mon préféré). Les IUFM y sensibilisent les enseignants mais on leur reproche de négliger les savoirs anciens et de négliger les "Classiques" et les "Grands Textes".
Il existe ainsi tout un discours sur "l’Ecole de l’Excellence", rempart contre la délinquance, auxquel participent des personnalités politiques (Nicolas Sarkozy) ou médiatico-intellectuelles (Alain Finkielkraut).
Toutes omettent une certaine réalité sociale.. Ce ne sont pas évidemment "les grands textes" qui ont protégé Nicolas Sarkozy de la tentations des rodéos en banlieues avec voitures volées mais surement plus un milieu qui financièrement, l’a mis à l’abri de tels comportements.
La difficulté aujourd’hui à laquelle ont à faire face entreautres les enseignants est que l’école ne peut plus constituer la "fenêtre ouverte sur le monde" qu’elle représentait autrefois, tant elle est concurencée par la télévision, Internet et les nouveaux media.
Ces sources d’information, bien souvent liées à des intérêts commerciaux, offrent un côté forcément plus "attractif" que le discours du Maïtre et la lecture des "Grands textes".
Adapter l’école au monde ? C’est un débat que l’on ne peut esquiver..
gAZi bORAt
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Vous vous trompez sur plusieurs chose, il n’y a pas plus de violence qu’avant, elle est differente simplement, avant l’ecole etait violente envers l’eleve et les eleves entre eux l’etaient mais c’etait pas mediatisé comme cela l’est aujourd’hui, comme la pedophilie auquel ont entend parler enormement, cela ne veut pas dire qu’il y en est plus qu’avant, c’est cela le piege de la television. Parcontre la ou vous voulez pas vous embarquer, c’est au niveau du suicide chez les jeunes qui explosent, c’est un phenomene grave.
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Responsables de la délinquance scolaire ? Les parents.
Avec la fin des cigarettes dans les restaurants, on peut voir beaucoup plus de familles avec des enfants dans ces établissements. Il suffit de voir comment les parents contrôlent (ou ne contrôlent pas) leurs enfants pour comprendre que ces mêmes enfants vont avoir le même comportement à l’école. Si les parents n’enseignent pas la discipline à la maison, ce n’est pas à l’école qui vont l’apprendre vu que, de plus en plus, les enseignants ont les mains liées.
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Bien vu. Cela m’amuse toujours de voir les parents "négocier" avec leur gamin de 2 ans.
"Si tu fais ca, tu aura droit à cela, s’il te plait."
Notez le "stp"
Bises.
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Cher Paul Villach
Merci pour cette analyse sans concession . J’aimerais mentionner une question qui est moins anecdotique qu’il n’y paraît . A l’époque à laquelle je fréquentais le collège , il ne serait venu à l’idée d’aucun professeur de tutoyer les élèves , ni de les appeler par leur prénom . Nous étions appelés par notre nom de famille , précédé de " Monsieur " ou " Mademoiselle " .
Lorsqu’un professeur demandait à cette époque à un élève de se rendre au tableau , il disait " Monsieur ( ou Mademoiselle ) X venez au tableau je vous prie " , maintenant on entendrait quelque chose comme " Enzo ( ou Chloé ) , va au tableau " , sans formule de politesse .
Il en était de même pour les réprimandes : " Monsieur ( ou Mademoiselle ) X , vous bavardez au lieu de travailler , je vous donne un devoir supplémentaire à faire , à signer par vos parents ! " ( inutile de dire qu’on recevait une belle engueulade supplémentaire à la maison ! )
Cette disparition du vouvoiement des professeurs s’adressant aux élèves n’a t-elle pas constitué un terrain favorisant les insultes tutoyées des élèves vis-à-vis des professeurs ? Ce vouvoiement introduisait une distance respectueuse entre l’élève et son enseignant , qui , à mon avis , était favorable à l’existence reconnue de l’autorité de l’enseignant sur l’élève . Il serait une bonne chose de rétablir ce vouvoiement au collège . ( De même , dans les quartiers dits " sensibles " , je pense que ce qui doit énerver les " jeunes " , c’est d’être tutoyés sans respect par la police : même les délinquants pris en flagrant délit ont droit au vouvoiement . Il en est de même pour la médecine : je vouvoie systématiquement tout enfant venant consulter sans ses parents , quand bien même il n’aurait que huit ans . )
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" je pense que ce qui doit énerver les " jeunes " , c’est d’être tutoyés sans respect par la police"
c’est vrai aussi à montréal ?
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@ Patrice
Pourquoi Montréal ? Faites vous allusion au fait que le tutoiement est plus répandu au Canada français qu’en France ? Mis a part une langue commune , il s’agit d’une autre culture . J’ai parfois été tutoyé professionnellement par des patients originaires du Canada français , je trouvait cela vaguement contrariant ...
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Ayant été dans le public et le privé,
je peux affirmer qu’il y a entre les deux une différence fondamentale.
Il ne s’agit pas du niveau scolaire, ni de la qualité des enseignants.( moi je trouve qu’ils étaient moins bon dans le privé.) Les programmes sont les mêmes, et les examens aussi. La différence vient de la relation que l’enfant a avec l’établissement.
L’établissement n’y est pas perçu comme un tas de béton dans lequel on peut crier, saccager, dégrader, et qui en retour doit nous fournir "la connaissance".
Dans le privé, l’établissement se respecte avant tout lui même. il définit un contrat éducatif, ( un réglement pour parler vrai), et les éleves qui ne le respectent pas sont virés, aprés quelques sommations.
Les dérapages verbaux n’y sont pas tolérés, pas plus que les vols ou les dégradations.
Dans le public, l’enfant est "roi", il est là pour apprendre, et tout ce qui peut arriver est la faute de l’enseignant.
Dérapage, insulte : mauvaise gestion de la classe. Accident, baggare : manque de surveillant.
Les plupart des éléves suivent bien sur le réglement, mais ceux qui le refusent ne risque pas grand chose :
déja en echec scolaire, il sera tout de même obligé de rester au collége ici ou ailleurs.
Il en découle un jeu malsain, où tout est permis pour le gamin, puisque l’exclusion n’est jamais vraiment applicable.
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Propos bien sentis mais que je pense pouvoir simplifier.
Dans le prévié, la réelle différence c’est dans un premier temps que l’on paye pour y être.
Or, on ne saccage pas ce que l’on a payé.
Enfin, si l’on paye, c’est qu’on peut payer.
Si l’on peut payer, c’est que l’on fait partit d’une certaine "classe" de population qui eduque ses enfants un minimum à la maison.
Aucune surprise à l’arrivée...
désolé pour le cynisme.
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vous avez raison mais on ne peut s’en satifaire.
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La délinquance scolaire, c’est aussi cela :
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Bonsoir,
l’article que vous citez fait référence à des données de l’Autonome de Solidarité (AS)
Autonome ? Sans aucun doute (voir snpden ;-( )
de Solidarité ? a voir. Extrait de ce site : http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1580
"...Une Association de solidarité, propre au personnel de l’enseignement et à laquelle j’étais adhérente n’a pas voulu prendre en charge « les problèmes relevant de relations hiérarchiques (y compris sous forme de harcèlement) ». Elle m’a précisée n’intervenir que « dans le strict cadre des Risques du métier » ..."
merci de votre lecture.
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Comment se forment nos opinions ? Force est de constater que sur une question donnée un groupe de personnes est d’un avis pendant qu’un autre groupe, aussi intelligent et bien informé, est d’un avis opposé. Ce n’est donc par seulement l’intelligence et l’information qui déterminent notre opinion mais aussi (et peut-être surtout) notre expérience de et dans la vie. Avec ce préambule je vais exprimer une opinion affreusement réactionnaire, basée sur mon expérience personnelle en tant qu’élève et plus tard professeur de lycée. J’ai enseigné en Australie, Allemagne, la Suisse, la Turquie et en France où j’ai élu domicile permanent. Pendant les premières années de scolarité je portais l’uniforme de l’école. Après non, parce que seules les écoles prestigieuses imposent l’uniforme, dont les élèves sont bien fiers comme, je suppose, sont fiers de leur uniforme les élèves de l’école navale. Dans les écoles « ordinaires » (non-payantes) qui n’imposaient pas l’uniforme, une certaine tenue vestimentaire était quand même exigée. Toute bijouterie, tout signe extérieur de richesse étaient interdits. Les filles devaient s’habiller « avec modestie et décence », et pour les garçons une veste et une cravate étaient obligatoires. L’uniforme des pauvres en quelque sorte. Les profs, bien évidemment, portaient aussi une veste et une cravate. Jeune prof, je l’ai « oublié » une fois. Je fus vite convoqué au bureau du directeur.
Dans le lycée en Turquie l’uniforme était obligatoire. En tant que prof j’ai du raser ma barbe. Dans cette école il n’y avait jamais le moindre problème de discipline, malgré mon ignorance de la langue turque. Vous voyez déjà où je veux en venir. A l’uniforme, ou au moins à l’exigence d’une tenue convenable. Et à mon opinion, dans doute irrecevable, que l’imposition d’un uniforme à l’école aiderait à rétablir la discipline que les théories farfelues de l’éducation ont abolit. La tenue vestimentaire dans les écoles aujourd’hui me choque et me désole. Les jeunes filles, parfois, ressemblent à se méprendre à des putes. Cette tenue corrompt tout l’atmosphère de l’école et contribue aux difficultés dont on discute dans ce fil.
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Gazi BORAT 30 janvier 2008 08:53@ KOOKABURA
Au risque de passer pour horriblement réactionnaire, je suis partisan de l’uniforme à l’école, qui permet de gommer les origines sociales.
La volonté d’uniformiser est tout de même présente dans la réflexion générale car, entre la proscription du voile et celle du string apparent chez les collégiennes, c’est une démarche de contrôle vestimentaire qui est à l’oeuvre..
gAZi bORAt
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Purée, quel visionnage ! Peut-être pas d’accord sur tout, allez, on va dire 5 %. Je suis un contractuel viré (non reconduit) après 6 ans, pas un hasard...
M Villach, il m’intéresserait que nous puissions nous entretenir de ces trucs machins qui me tiennent à coeur. Je travaille actuellement, même domaine, en belgique, dont je suis sujet. Sujet de sucre, sujet de son.. Phrase de prof de LP frustré , on nous prend pour des cons... je rigole, il y en a..
Je m’adresse à vous seul, O privilégié , non, lerma, ...
ficelle, ou yves, ou [email protected] 56 ans pas encore blasé
Bon WE, pas trop de prise de tête, parlons djeunss...
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