@ Neuilly
Je serais tenté de vous renvoyer l’argument. Votre vision idyllique ne repose-t-elle pas, elle-même, sur quelques cas particuliers ? Mais, je vous l’accorde volontiers, il existe des autorités respectables : j’en ai rencontré deux en 34 ans, un proviseur et un recteur.
Il va de soi que dans le cadre d’un article, j’ai dû forcément m’en tenir à quelque cas. Ils sont extraits pour partie d’un livre que vous retrouverez dans ma "bio" d’AGORAVOX" - pour partie, parce qu’il date de 2003 et que l’eau de la délinquance a continué à couler sous les ponts !
Leur force symbolique aurait dû vous alerter et vous dispenser de tenter de discréditer ma critique par la minimisation de la bavure. C’est la stratégie du "leurre de la vaccine", analysée par Roland Barthes : reconnaître un peu de mal pour faire admettre un grand bien !
Cette stratégie est celle qui a été opposée par l’administration face à la délinquance scolaire depuis une bonne dizaine d’années (voir la méthode décrite dans l’un des deux articles cités en pied de page). Voyez où l’on en est !
Quand toute une chaîne hiérarchique est compromise dans la violation de la loi, peut-on écarter les exemples cités comme simplement exceptiopnnels et anecdotiques ?
Je reconnais que ma question est gênante, car c’est une réflexion sur la part de responsabilité qui revient à l’administration dans l’explosion de la délinquance scolaire que l’on connaît. Une curieuse pudeur - ou complaisance - fait que cette responsabilité n’est jamais envisagée. Paul Villach