Ainsi donc, il "suffirait" d’appliquer le règlement, les lois, les punitions et tout le tintouin pour revenir à des écoles calmes sans violence.
"Formule4, je ne vois pas trop votre logique. Il suffit donc de ne pas appliquer le règlement et les lois pour revenir à "des écoles calmes et sans violence" ? Vous pourriez développer un peu ? Vous découvrirez qu’un enfant a besoin de règlement, de lois, de sanctions pour se respecter lui-même et se construire une identité d’homme libre. "
Cher Renaud, votre discours simplifie une fois de plus à outrance la psychologie (et vous faites une erreur volontaire dans la logique de négation). Je fais juste remarquer que s’abriter derrière un règlement qu’il faudrait respecter pour une école sans violence est un pur miroir aux alouettes, de même que les peines plancher, l’enfermement à vie de personnes sans jugement (si si, c’est contraire à la constitution mais apparement on s’en bat l’oeil), et autres billevesées qui font croire que la technologie et la sanction sont l’avenir de la société. Peut être l’avenir d’une société de consommation de masse où nous serions tous des moutons à pousser notre caddie dans des allées stéréotypées.
Si vous pensez vraiment que le respect doive etre imposé à coups de baguettes, qu’un "minimum" de règles seront ainsi respectées par la crainte ou la magie du St Esprit, je respecte votre opinion mais ce n’est guère la mienne. Non pas que j’aie plus raison que vous mais les faits sont tétus. La brutalité et la violence de l’ordre engendre le désordre.
Les réponses à la violence scolaire, comme à la violence tout court des "djeuns", ne réside pas dans des textes et du papiers. Il faut avoir le courage d’en chercher les causes. Ce n’est pas excuser la violence que d’en chercher les causes comme ce n’est pas abandonner le malade que de chercher la cause de sa maladie plutôt que d’en traiter uniquement les symptomes.
Dois je rappeler encore que des enfants à qui l’on dit "NON" ne font pas automatiquement de sages citoyens qui votent comme ci ou comme ca. Et que réciproquement, des enfants élevés dans un consensus, sans opposition physique majeure, ne tournent pas forcément délinquants. La psychologie(pas celle de Madame Figaro) est plus complexe, et heureusement.