C’est le contrat social qui est en jeu , oui , et oui aussi , je pense entendre votre plaidoyer. Mais je me demande si au travers de toutes ces dérives , n’est pas , par manque de vraies solutions qu’on en est arrivé à autant d’hypocrisie. Ce n’est pas pour discréditer votre débat du tout en fait , mais peut etre pour continuer à dire , car je le dis ici assez régulièrement , qu’il tarde , uil tarde ce moment de pleine conscience que l’on aimerait tant voir émerger en France. Il tarde et tous les débats partiels n’auraient plus raisons d’exister si la responsabilité pouvait enfin se partager. Vous vous plaignez de la dérive d’une institution , je la pose en conséquence de la dérive d’une population.
Vous aimeriez voire l’éducation nationale honorer fierement le contrat social , je réponds que l’aspect social de son contrat est un résultat et le contrat qu’une part du moyen permettant de créer ce résultat . Il manque le principal , il manque l’envie de deux Frances de patrager le destin d’un pays , deux Frances qui sont dos à dos, dont une tient le contrat social dans les mains et l’autre , le contrat moral dans les poings , et que ces deux Frances , si elles n’ont pas vocation à vivre ensemble , ne pourront faire en sorte que l’éducaton nationale puisse observer la clause de son engagement dans le contrat social , car l’on pourrait croire que c’est dans ses seules mains , mais celà ne l’est pas completement.
Un contrat s’effectue entre des parties et l’une refuse violemment le contrat , alors l’autre renonce lentement à jouer le jeu. Trouver à qui la faute ? Est ce bien là alors le moyen de sortir du marasme et de retrouver une dignité si douloureuse à voir filer ainsi , çà , tout en partageant votre indignation , je me le demande ...
GRL